la parole à ALEX TEKLAK

En juin 2005, son contrat n’avait pas été prolongé. Un choix de Geert Broeckaert, à l’époque. 12 mois plus tard, il est de retour au Canonnier.

Avec quel sentiment ?

Alex Teklak : Je suis très heureux, c’est clair. La saison dernière, je n’avais pas envie de partir. J’étais prêt à signer un nouveau contrat, à des conditions nettement revues à la baisse. L’idée que je pourrais peut-être terminer ma carrière dans la cité des Hurlus m’avait même effleuré l’esprit. Cela ne s’est pas passé mais apparemment, beaucoup de personnes avaient envie que je revienne. Cela m’a fait plaisir, car cela démontre que j’étais apprécié. J’avais laissé un bon souvenir. L’envie de se revoir était réciproque, et à partir de là, les choses n’ont pas traîné.

Aviez-vous d’autres propositions ?

Le Lierse m’avait contacté, il y a un petit temps déjà. J’avais répondu que leur proposition pouvait m’intéresser, si le club se maintenait en D1. Ce fut le cas. Mais lorsque Mouscron est entré dans la danse, je n’ai plus hésité.

Vous avez donc fait une croix sur votre projet de transfert à l’étranger ?

Peut-être pas une croix définitive. En football, on ne sait jamais. En janvier, j’étais très attiré par l’offre de Kayserispor. Le club turc est revenu à la charge en fin de championnat. Pour s’engager dans une telle aventure, il faut de solides garanties. On ne peut pas, sur un coup de tête, obliger ses enfants à abandonner leur scolarité en Belgique et son épouse à changer complètement d’environnement sans de sérieuses compensations financières. Un retour à Mouscron, c’était finalement ce dont je rêvais.

Avez-vous trouvé la maison mouscronnoise telle que vous l’aviez laissée ?

Au niveau du staff et de l’environnement, j’avais l’impression de revenir chez moi. Au niveau des joueurs, l’équipe a fait peau neuve. Je connais encore les anciens, comme Steve Dugardein, Olivier Besengez, Paco Sanchez ou Jean-Philippe Charlet, mais je devrai me familiariser avec beaucoup d’autres têtes.

Quelles sont vos premières impressions ?

Il est trop tôt pour se faire une opinion. Je n’ai que quelques entraînements dans les jambes. Et cette semaine, lors du stage à Spa, on met surtout l’accent sur le travail physique. De prime abord, cela sait jouer au football. Tous ces joueurs sont d’un bon niveau technique. Mais on y verra plus clair lorsqu’on abordera la préparation tactique et les premiers matches amicaux.

Quel souvenir garderez-vous de La Louvière ?

Je ne veux plus en parler. Ce fut une saison très difficile, à tous les niveaux. Il y a eu la relégation sportive et tout le reste. Je veux tourner la page et regarder de nouveau devant moi.

D. DEVOS

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