La nouvelle politique gagnante

Le Sporting a retenu les leçons d’une saison en demi-teinte et vise à nouveau les sommets.

A quatre journées du terme de la compétition, tout est encore possible pour les Mauves, même s’ils n’ont absolument rien en mains pour le moment. Dans le meilleur des cas, le Sporting peut encore espérer réaliser le doublé. Au pire, il risque ni plus ni moins de louper sa 44e participation de rang à une épreuve européenne. Ce qui serait évidemment le comble, l’année même où le club bruxellois fête son centenaire. A l’évidence, des erreurs ont été commises ces derniers mois dans la gestion des hommes et des événements.

 » On a tout mis en £uvre pour être champion. Si on ne l’est pas, c’est qu’on a mal travaillé « , observe avec franchise le manager général, Herman Van Holsbeeck. Qui ajoute qu’Anderlecht retiendra les leçons de toutes ces errances. Interpellé sur trois axes, ses réflexions sont chaque fois entrelardées des commentaires d’anciennes gloires du Parc Astrid.

Les transferts Le passé : fiasco en été, bingo en hiver !

Herman Van Holsbeeck :  » Autant nos choix se seront révélés des plus pertinents en janvier dernier, autant nous nous sommes royalement plantés quelques mois plus tôt, lors du recrutement d’été. Nous avons paré au plus pressé avec l’acquisition de Cyril Théréau, par exemple. Deux millions et demi d’euros pour un joueur qui n’avait pas été l’objet d’un suivi et qui est arrivé, de surcroît, blessé, c’est de l’argent que nous avons, à l’évidence, stupidement dépensé. Après coup, je me suis juré qu’il n’y aurait plus jamais de transfert rentrant sans screening approfondi de la part de notre cellule scouting et surtout sans l’aval, en tout dernier ressort, du secrétaire-général, Philippe Collin ou de moi-même. Pour ce qui est du Brésilien Triguinho, autre élément n’ayant pas répondu à l’attente, nous n’avons pas suffisamment cerné les problèmes auxquels un joueur originaire de ce pays pouvait être exposé chez nous. Tout avait été mis en £uvre pour l’imbrication harmonieuse de nos Argentins mais celle du Carioca n’avait pas fait l’objet d’un même souci du détail, loin s’en faut. L’intéressé n’était pas animé non plus de cette foi qui soulève les montagnes. Sous cet angle-là aussi, nous avons rectifié le tir cet hiver en engageant des joueurs prêts à se donner corps et âme comme Guillaume Gillet, Thomas Chatelle et Stanislav Vlcek. De même, Luigi Pieroni et Sacha Iakovenko sont arrivés mus par un souci de revanche. Cette envie de se dépasser et de transgresser ses limites s’est vérifiée également au niveau des résultats, autrement plus probants « .

Bertrand Crasson :  » Les acquisitions du mercato ont sans conteste boosté l’équipe. Mais sont-elles liées, pour autant, à un changement de vision ? Ou le hasard a-t-il bien fait les choses, tout simplement ? Je me suis laissé dire, en tout cas, que le transfert de Chatelle n’était, a priori, nullement programmé. L’ancien joueur de Genk aurait croisé un jour un membre de la direction du RSCA chez le coiffeur, lui signalant au passage qu’il était libre en juin. A bon entendeur salut et le dossier fut dès lors activé. En ce qui concerne Gillet, il ne faut quand même pas perdre de vue qu’il fut recruté, au départ, comme back droit. Ce n’est qu’à pied d’£uvre qu’on s’est aperçu qu’il avait le profil du fameux joueur box-to-box. Aussi, j’attendrais peut-être la prochaine campagne pour me prononcer sur le nouveau feeling des dirigeants « .

Johan Walem :  » Les dernières recrues, à l’image de Chatelle et Gillet ont apporté, outre leurs qualités techniques, de la vitesse à un ensemble qui en manquait cruellement. A cet égard, Anderlecht avait perdu énormément suite au départ de Mémé Tchité à Santander. Avec lui dans ses rangs, je reste persuadé que le Sporting aurait réalisé la passe de trois en championnat « .

Johan Boskamp :  » Quand on possède dans son onze de base un buteur de la trempe de Tchité, on s’efforce de le garder en lieu et place de privilégier l’aspect purement financier. A défaut, on ne se sépare pas d’un attaquant au profil plus ou moins similaire comme Dieumerci Mbokani. Et, a fortiori, on ne recrute pas pour un montant ni plus ni moins astronomique un Théréau qui n’avait encore strictement rien prouvé. Si, dans le passé, personne ne s’était jamais intéressé à lui en France, au plus haut niveau, c’est qu’il n’avait tout bonnement pas les qualités pour la Ligue 1. Aussi simple que ça. J’avoue toutefois bien volontiers que les décideurs du club ont davantage eu le nez creux à l’occasion de la récente période des transferts. Chatelle et Gillet ne sont pas seulement des recrues, ce sont surtout de véritables renforts « .

L’avenir : le vrai défi c’est de garder l’or mauve

Herman Van Holsbeeck :  » Le propos est de conserver l’essentiel de nos forces vives, comme nous l’avions fait à l’intersaison passée et d’améliorer cette base par des apports qualitatifs. Arnold Kruiswijk en est un. Avec Suarez, nous visons à plus long terme, vu son jeune âge. Pour le reste, beaucoup dépendra des départs. Certains sont d’ores et déjà programmés, comme Ahmed Hassan ou encore SerhatAkin. Pour d’autres, c’est le flou. Pour Olivier Deschacht, MbarkBoussoufa ou Lucas Biglia, nous attendons toujours une offre. Mais Oli a toujours soutenu qu’il n’était pas réfractaire à un contrat à vie et Boussie a manifesté son intention de rester un an de plus au moins. Des trois, c’est donc l’Argentin qui est peut-être le plus susceptible de nous quitter. Si l’Atletico Madrid, qui est déjà venu aux nouvelles, est prêt à débourser 6 à 7 millions d’euros, nous ne retiendrons pas le joueur. Pour le remplacer, nous ne chercherons pas midi à quatorze heures : c’est Cheikh Tioté qui fera l’affaire.

Nous avons tapé dans le mille, il y a un an, en cédant sur base locative, à Roda et à l’Union notamment, quelques jeunes éléments qui étaient encore un peu tendres pour les rencontres au sommet. L’Ivoirien s’est indéniablement épanoui au contact du football néerlandais, au même titre que Roland Lamah d’ailleurs, et le Camerounais Sébastien Siani a obtenu du temps de jeu aussi à l’Union. L’idée est de poursuivre sur cette voie. Il n’est pas interdit de penser que si nous récupérons Tioté, c’est son compatriote Bakary Saré qui le relayera aux Pays-Bas. Une chose est sûre : nous ne voulons plus perdre des éléments d’avenir, comme ce fut le cas avec Vadis Odjidja Ofoe en janvier. Si le changement d’entraîneur s’était déroulé plus tôt, peut-être le jeune Belgo-Ghanéen serait-il toujours chez nous à l’heure actuelle. Ariel Jacobs l’avait manifestement à la bonne, ce qui n’était pas du tout le cas avec Frankie Vercauteren. Nous avons perdu un joueur précieux et, pas plus tard que la semaine passée, nous avons encaissé un autre uppercut avec le passage à Brescia d’un autre teenager, Omar El Kaddouri. Il pouvait signer un contrat de 8.000 euros par an chez nous mais le manager Daniel Striani a fait en sorte de pouvoir obtenir pour lui le même montant, en Italie, mais par mois cette fois ! Un autre impresario, Didier Frenay, a sous sa coupe une de nos autres perles : Romulu Lukaku, 15 ans. Dès l’instant où on ne peut pas offrir de bail avant 16 ans, contrairement à ce qui se passe partout ailleurs, nous sommes démunis face à la concurrence étrangère.

Dans l’immédiat, le souci sera de ramener Jacques Lichtenstein, le beau-fils de Philippe Collin aux affaires auprès de la jeune classe. A mon arrivée ici, en 2002, 17 joueurs sur les 25 du noyau de Première étaient sous contrat avec lui. A l’instar de quelques autres personnes, je trouvais cette situation peu heureuse et nous ne l’avons plus encouragée. A présent, nous sommes tombés dans l’autre extrême : seul Deschacht est encore lié à lui. Chez les jeunes, les distances ont été prises aussi. Ainsi au lieu que les meilleurs s’illustrent d’abord chez nous, comme ce fut le cas avec Vincent Kompany ou AnthonyVandenBorre, tous deux conseillés par Lichtenstein, nous constatons que les autres agents de joueurs visent finalement une chose : placer au plus tôt le joueur à l’étranger, ce qui est évidemment contraire à nos intérêts. L’autre leçon que nous avons tirée cette saison avec les jeunes, c’est qu’il faut leur permettre plus tôt de goûter au vrai football, que ce soit chez nous ou ailleurs, comme à Roda. Pour ce faire, il convient bien sûr d’avoir un coach disposé à donner une chance aux jeunes. Vercauteren n’avait pas cette intention, manifestement. Avec Jacobs, le son de cloche est différent. Ce n’est pas pour faire plaisir à la direction qu’il avait lancé Vadis dans la bataille lors de notre déplacement au Club Bruges. Non, c’est parce qu’il était convaincu de son apport. Et ce n’est pas pour rien qu’il a titularisé Saré au Bayern Munich « .

Marc Degryse :  » C’est essentiellement le secteur défensif qui doit être amélioré. Le Sporting manque d’une personnalité dans l’axe central. Il a engagé le Hollandais Kruiswijk. Reste à voir s’il a l’étoffe d’un leader « .

Johan Walem :  » L’apport de deux éléments défensifs ne serait pas un luxe superflu. A mon sens, il manque un défenseur de haut niveau. On a cité le nom de Joao Carlos de Lokeren. Pourquoi pas ? C’est un très bon joueur, qui a besoin de surcroît d’un nouveau challenge « .

Bertrand Crasson :  » L’équipe actuelle tient incontestablement la route. Elle devrait cependant être renforcée avec un attaquant supplémentaire, compte tenu des absences répétées de Nicolas Frutos. S’il lève l’option concernant Pieroni, le RSCA aura cette solution de rechange. Et derrière, ils ont besoin d’un Hollandais, d’une grande gueule. On verra ce que cela va donner avec Kruiswijk.

Le coaching Le passé : Vercauteren-Jacobs, c’était le jour et la nuit

Herman Van Holsbeeck :  » La différence la plus frappante entre Frankie Vercauteren et Ariel Jacobs, c’est que le premier insistait toujours sur les défauts auxquels il convenait de remédier alors que l’autre met toujours l’accent sur les atouts qui sont susceptibles de faire la différence. La perception n’est pas du tout la même au départ du même produit : d’un côté, c’est le verre à moitié vide et de l’autre celui à moitié plein. Pour les joueurs, le contraste est évidemment énorme. Avec l’ancien T1, ils avaient l’impression de ne savoir rien faire car le mot d’ordre était toujours de gommer les manquements. Avec le nouvel homme fort, ces mêmes éléments peuvent enfin exprimer leurs qualités. Du coup, pour certains, la métamorphose est flagrante. Je songe à Mbark Boussoufa, qui peut enfin donner libre cours à son inspiration comme attaquant au lieu de devoir assumer en priorité des tâches défensives « .

Georges Heylens :  » Après deux titres consécutifs acquis sur le fil, Vercauteren eût été beaucoup plus inspiré de céder le témoin au lieu d’entamer une troisième campagne toujours ô combien aléatoire à Anderlecht. Dans ce cas, il aurait sans nul doute embrassé la fonction de directeur technique, à laquelle il paraissait quand même destiné, avant que son limogeage ne change complètement la donne. J’aime bien le garçon pour l’avoir connu tant au Sporting, à la fin de ma carrière active, que plus tard, quand j’étais en charge du FC Malinois. J’ose dès lors espérer qu’il ne m’en voudra pas si j’avance qu’il était meilleur comme mentor chez les jeunes, ou comme adjoint, qu’en tant que T1. S’il a su imposer sa griffe auprès du blé en herbe et s’il a joué un rôle dans le cadre de la post-formation de garçons tels que Vincent Kompany ou Anthony Vanden Borre, il me laisse quand même un peu sur ma faim pour ses réalisations au plus haut niveau. Il a été deux fois champion, certes, mais il n’a pas su imposer un style reconnaissable. Au fil du temps, je suis même d’avis que le jeu des Mauves s’étiolait de plus en plus. Au point d’atteindre le point de non-retour en novembre. Je pense que la direction, qui l’avait déjà tiré d’embarras à trois reprises, aurait dû mettre un terme à son mandat un mois plus tôt. S’il en avait été ainsi, tout porte vraiment à croire que le Sporting n’en serait pas réduit à une simple course-poursuite « .

Bertrand Crasson :  » Vercauteren et Jacobs sont tous deux des connaisseurs, c’est indéniable. Le plus grand mérite de l’actuel T1, c’est d’avoir ramené de la sérénité dans le groupe. Depuis son intronisation, à la mi-novembre, les joueurs semblent libérés d’une pression de tous les instants qui était palpable sous les ordres de Vercauteren. Jacobs a l’esprit moins torturé et n’est pas à l’affût du détail, ce qui laisse davantage de libertés et d’initiatives aux joueurs, tant sur le terrain que dans la vie courante. Questionnez les joueurs et vous verrez que les sempiternelles mises au vert et autres séances de teambuilding ont fait davantage de tort que de bien « .

Johan Walem :  » Sans vouloir accabler Vercauteren outre-mesure, il faut reconnaître que son approche rebutait. Avec lui, les joueurs finissaient par se demander s’ils savaient encore jouer, tant il était toujours question des qualités de l’adversaire, aussi modeste soit-il plutôt que de celles des Sportingmen. Jacobs a préféré mettre d’emblée l’accent sur les valeurs de chacun. Par là même, conjointement avec l’arrivée d’un Guillaume Gillet par exemple, des gars comme Jan Polak voire Lucas Biglia, peu à leur affaire au premier tour, ont subitement acquis une tout autre dimension « .

Marc Degryse :  » Il me semble d’autant plus délicat de comparer les styles des deux T1 qui se sont succédé, qu’ils n’ont pas eu le même potentiel joueurs sous la main. Quand Jacobs a repris le groupe, ses débuts n’ont pas été tout de suite convaincants. Ce n’est que depuis l’entame du deuxième tour, avec une formation sensiblement remaniée, que les résultats ont suivi et que le Diegemois a pu apposer sa griffe. Par rapport à son prédécesseur, pas vraiment adepte de l’offensive à tout crin, j’ai le sentiment que le Sporting actuel prend davantage le jeu à son compte. Il ne subit plus les événements, mais les provoque, sur la scène belge du moins. Au niveau européen, il convient de rester les pieds sur terre. Face au Bayern Munich, à l’aller, chacun a pu mesurer combien il est difficile à cette phalange anderlechtoise d’imposer son propre rythme « .

L’avenir : Jacobs est incontournable

Herman Van Holsbeeck :  » Toutes ces considérations, ajoutées au redressement opéré, ainsi qu’au retour au football-champagne, m’incitent à dire, au même titre que d’autres en haut lieu, que Jacobs est bel et bien l’homme de la situation et que c’est avec lui que nous entendons poursuivre notre route la saison prochaine (NDLR, cette affirmation n’est pas aussi claire qu’elle n’y paraît. Voir inside page 9 du magazine). En guise d’adjoint, c’est à Besnik Hasi que nous songeons en priorité. Professionnel jusqu’au bout des ongles, il est imprégné de la culture anderlechtoise au travers des six années passées ici. C’est le premier ancien que le club veut faire revenir. Mon v£u le plus cher, c’est que d’autres acceptent les projets que nous imaginons pour eux « .

Le football champagne Tout le monde veut plus de bulles

Johan Boskamp :  » Je n’ai jamais compris où Frankie Vercauteren avait voulu en venir. Voilà un garçon qui avait passé douze ans en équipe fanion du club et une demi-douzaine d’autres en tant qu’adjoint et qui, sitôt passé la rampe, a proposé un jeu qui portait tout, sauf le label anderlechtois. Aussi loin que je me souvienne, le Sporting a toujours été une équipe qui agit. Avec l’ancien T1, l’action cédait pour ainsi dire toujours le pas à la réaction. Les Mauves s’adaptaient au lieu de dicter la marche à suivre. Le 4-3-3 du début de saison ressemblait à s’y méprendre à un 4-5-1 avec des extérieurs, comme MbarkBoussoufa et Jonathan Legear qui devaient surtout veiller à contrecarrer les montées de leurs adversaires plutôt que de les provoquer en duel. Dans ces conditions, il n’est évidemment pas étonnant que le petit Marocain n’ait guère répondu à l’attente. Son talent était tout simplement brimé. Depuis l’instauration d’un véritable jeu avec des hommes de couloir, jouant et pressant haut, on ne s’étonnera pas que Boussie soit redevenu le feu-follet virevoltant de ses débuts à Gand. Dans la mesure où Thomas Chatelle n’a pas son pareil non plus pour défier un opposant sur l’autre aile, le RSCA propose aujourd’hui un tout autre football, avec une inclination beaucoup plus offensive.

En jouant 15 mètres plus haut et en plaquant l’adversaire contre son but, Ariel Jacobs a fait coup double. Non seulement il a restauré le jeu académique qui a fait de tout temps la notoriété du club mais il a contribué aussi à soulager la défense. Au premier tour, avec cette fâcheuse tendance à laisser venir, le Sporting avait encaissé 20 buts. Cette fois, à quatre journées du terme, il n’en est pas à la moitié de ces chiffres, c’est tout dire. A mes yeux, vu le changement de style et les composantes actuelles du noyau, le RSCA est paré pour jouer à nouveau la tête. S’il y a une modification à faire, elle a trait au poste de milieu défensif. Dans ce secteur, il importe que le récupérateur du ballon soit également le premier relanceur de l’équipe. Et cette qualité-là n’est hélas pas l’apanage de Lucas Biglia. L’Argentin ne recherche jamais la profondeur et c’est une tare dans le football actuel. Je ne prétends pas qu’il est dénué de qualités. Pour moi, il n’arrivera jamais au niveau de ceux qui, dans son pays d’origine, ont été coulés dans un même moule que lui, comme Fernando Redondo, EstebanCambiasso voire Gago « .

Georges Heylens :  » Dans tout grand club qui se respecte, on fait une place aux anciens pour perpétuer une certaine tradition. C’est le cas au Real Madrid, au Bayern Munich, mais pas à Anderlecht. Et je crois que c’est une dimension fondamentale qui manque au Sporting. Pour moi, que ce soit sur le terrain ou dans la coulisse, le RSCA devrait faire appel à quelques anciens, chapeautés d’un élément au long vécu dans le club veillant au maintien de la culture footballistique. D’aucuns diront que je prêche pour ma chapelle, mais loin de moi cette idée. S’il y a quelqu’un qui a l’étoffe d’un jeune DT, c’est Marc Degryse. Je pense que la direction ferait preuve de feeling son dévolu sur lui « .

Marc Degryse :  » Il ne m’appartient pas de commenter la politique du club. Ceci dit, quand je me retrouve aux soirées de l’Amicale des Anciens et que je discute avec d’autres anciennes gloires du club, je n’ai pas vraiment l’impression que ça bouge beaucoup… « .

par bruno govers et thomas bricmont

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