LA NOSTALGIE D’EVERTON

Tomasz Radzinski a porté son choix sur une ancienne gloire qui traverse des moments difficiles.

L’affaire a traîné pendant des semaines mais Tomasz Radzinski est finalement la deuxième recrue d’Everton cette saison. L’équipe du manager écossais Walter Smith avait déjà enrôlé le défenseur Alan Stubbs, qui avait joué avec Joos Valgaeren au Celtic l’an dernier. La semaine dernière, le Roumain Daniel Prodan (29 ans) a participé au camp d’entraînement en Toscane, en vue d’un transfert. Le compatriote d’ Alin Stoica a porté le maillot de l’Atletico Madrid et des Glasgow Rangers, il y a deux ans. Fréquemment blessé, Prodan a dû retourner en Roumanie dans le courant de la saison passée. Il a joué pour Rocar Bucarest, relégué. Il espère recevoir une nouvelle chance à Everton.

Les coéquipiers les plus connus de Radzinski sont Duncan Ferguson, Kevin Campbell et Paul Gascoigne, très motivé à l’heure de son (énième) come-back. Le Canadien est chargé de faire oublier Francis Jeffers, vendu à Arsenal. Son transfert (290 millions) n’atteint pas la moitié de la somme encaissée grâce à la vente de Jeffers.

Everton est un grand nom du football anglais mais il traverse une crise depuis quelques années. Son dernier titre date de 1987, la dernière Cup remonte à 1995, face à Manchester United. Comme Liverpool, son voisin, Everton peine à survivre à l’explosion qu’a connue le football anglais dans les années 90. Tout comme leurs voisins des Reds, revenus en grâce la saison dernière et vainqueurs de la Coupe UEFA, Everton rêve d’un nouveau stade -Goodison Park a été construit en 1892- afin de combler le gouffre qui le sépare des équipes plus fortunées. Il va bientôt approuver les plans d’un stade de 55.000 places assises, sur les rives de la Mersey. Le projet coûte 8 milliards et le stade serait inauguré en 2005.

En attendant, Walter Smith, qui a connu tant de succès avec les Rangers dans les années 90 et qui entraîne Everton depuis 1998, doit maintenir le navire à flots. Il y parvient, à grand’peine. Sous la direction de Howard Kendall, Everton était au top dans les années 80. Il alignait alors Southall et Reid. Durant la dernière décennie, Everton a généralement été plus proche de la relégation que des places européennes. (P. T’Kint)

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