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La marche arrière de Bölöni

L’Antwerp a retrouvé la route des bons résultats, et Laszlo Bölöni le sourire. Le coach roumain, sur la sellette suite aux matches du début de l’automne, est revenu aux bases de son Great Old pour remonter la pente. La venue de Bruges avait été le cadre idéal pour rappeler à ses hommes l’importance des valeurs défensives, qui ont transformé l’Antwerp en poil à gratter principal du G5 ces deux dernières saisons. Contre les leaders du championnat, les Anversois n’ont concédé que quatre tirs cadrés, une performance qui leur a toujours permis de s’imposer cette saison, mais qu’ils n’ont que trop peu reproduit.

Solides face à l’armada offensive de Gand, les hommes du Bosuil ont rendu face à Malines leur première clean sheet depuis le mois d’août. Une performance marquante face à une équipe très efficace depuis le début de saison, et des chiffres qui contrastent avec le premier duel face au Malinwa. À l’aller, l’Antwerp avait concédé onze tirs, dont six cadrés, et encaissé trois fois. Au retour, le KaVé n’a eu que sept frappes au but, et n’a pu en cadrer que trois, sans jamais mettre Sinan Bolat en difficulté.

Les Anversois semblent s’être adaptés aux changements survenus dans leur secteur défensif. Suite au départ de Jelle Van Damme, le côté gauche s’est reconstruit autour de Wesley Hoedt, intéressant avec le ballon mais friable défensivement. Bölöni lui a apporté l’aide de Ritchie De Laet, rarement utilisé avec le ballon mais précieux dans les duels défensifs. Pour lancer ses actions, l’Antwerp part donc de l’autre côté, et passe essentiellement par les pieds d’ Aurelio Buta. Contre Malines, le latéral portugais est le joueur qui a reçu le plus souvent le ballon. Généralement alerté par Dino Arslanagic, puis en relais avec Ivo Rodrigues, il est la piste principale de l’Antwerp pour franchir la ligne médiane.

Malgré tout, c’est surtout sans le ballon qu’il faut chercher les recettes du réveil de l’Antwerp. Si Dieumerci Mbokani est moins bien servi, et donc moins prolifique (restant tout de même largement le meilleur buteur du championnat), les hommes de Bölöni ont recommencé à courir mieux : leur pressing de grande qualité n’a jamais ouvert les portes du match à Malines. Installé aux côtés de Faris Haroun au milieu de terrain, Alexis de Sart n’y est certainement pas étranger.

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