LA LIGUE PROFESSIONNELLE RÉAGIT

La cote des Carolos ne cesse de plonger à pic dans le paysage du football belge. A Gand, il y a eu des incidents tout à fait regrettables alors que l’autocar des joueurs s’apprêtait à regagner le Pays Noir après la conquête d’un point sur les terres d’une des bonnes cylindrées de la D1. L’attitude des supporters gantois, courroucés par la longueur du temps additionnel, était aussi violente que ridicule et condamnable.

Mais, et ceci peut générer cela, cette explosion ne s’explique-t-elle pas aussi par la gestion catastrophique des événements qui font la vie d’un club ? Suite aux incessantes crises de colère de Mogi Bayat un peu partout (à Bruges, à Westerlo, etc.), l’étoile de Charleroi a plus que pâli dans tous les cercles. Certains s’en inquiètent très fort au boulevard Zoé Drion. C’est tout le capital sympathie du club qui périclite à vue d’£il. Abbas Bayat mesure- t-il cette évolution ?

Dans le conflit qui oppose Sport-Foot Magazine à Mogi Bayat, il y a du nouveau. La rédaction a reçu des messages de sympathie de nombreux collègues outrés par l’attitude de Mogi Bayat à notre égard. Nous les remercions pour cette manifestation de solidarité. Sportspress.be (l’association des journalistes belges) a ainsi demandé à la Ligue Professionnelle de réunir la commission mixte (Ligue Pro/Sportspress.be) afin de revenir sur la façon dont John Baete et Pierre Bilic ont été brutalement éconduits alors que leur seul souci était de faire leur travail à l’endroit (zone mixte, local menant au terrain situé entre les deux vestiaires) où la presse rencontre les joueurs après le match. Cette commission mixte se penche sur les problèmes qui peuvent voir le jour dans le cadre de l’application du contrat qui lie Sportspress.be à la Ligue Professionnelle.

 » Cette commission comprend six membres : trois journalistes et trois membres du comité de direction de la Ligue Professionnelle « , affirme Jean-Marie Philips, président de la Ligue Professionnelle.  » Elle analysera tout le dossier et, dans un souci de conciliation, entendra les personnes concernées si c’est nécessaire. Nous devons protéger l’image de marque du football professionnel. Il est impératif que les clubs respectent le contrat qui nous lie aux journalistes. En cas de problèmes graves, exposés ensuite au conseil d’administration, un club qui n’appliquerait pas les engagements de la Ligue Professionnelle s’exposerait à une mise en demeure, une réprimande et même à une expulsion. La commission mixte ne tardera pas à se réunir.  »

En attendant, tous les joueurs de Charleroi ont reçu une lettre de leur employeur qui leur interdit de parler à Sport-Foot Magazine.

B. GOVERS

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