La griffe Emery

On a retrouvé un Valence conquérant.

La saison dernière, malgré une victoire en Coupe du Roi qui a un peu sauvé les apparences, le parcours du FC Valence s’était assimilé à un long chemin de croix. Aujourd’hui, le club ché a rendu la fierté à ses supporters démotivés et a retrouvé cette ambition dont il débordait il y a quelques années encore. Le personnage d’ UnaiEmery, le plus jeune entraîneur de la Liga – arrivé d’Almeria et forcément encore peu connu – et l’efficacité du duo formé par DavidVilla et JuanMata, ont replacé les Valenciens sur le chemin du succès.

 » L’équipe a pourtant peu changé « , constate Joaquin.  » Mais, désormais, il y a de la discipline et de la joie. Car nous possédons un véritable entraîneur.  »

 » On avait besoin de stabilité, de tranquillité et de résultats « , renchérit Villa.  » La base est restée, mais on a l’impression qu’on a acquis six ou sept renforts durant l’entre-saison. « 

Le renfort, c’est l’entraîneur : avec Emery, on a le sentiment de revoir à l’£uvre le FC Valence de la saison 2003-2004, celui qui avait réalisé le doublé championnat-Coupe de l’UEFA sous la houlette de RafaelBenitez. Depuis le départ de ce dernier à Liverpool, le FC Valence avait perdu son âme. ClaudioRanieri avait tenté une italianisation de l’équipe, mais le public ne s’était pas reconnu dans le jeu froid qu’il préconisait. Avec QuiqueSanchezFlores, l’équipe avait retrouvé un jeu plus enthousiaste, mais les mauvaises relations qu’il entretenait avec le directeur sportif AmedeoCarboni créèrent un climat malsain. Les deux hommes se retrouvèrent à la porte. Les mesures draconiennes préconisées ensuite par RonaldKoeman, qui écarta certains cadres de l’équipe, n’eurent pas l’effet escompté, et les pompiers de service AntonioLopez et SalvadorGonzalezVoro, vieux serviteurs du club, ne parvinrent pas à éteindre totalement l’incendie.

Emery a refait du FC Valence un bloc soudé. Il prône un 4-4-2 flexible, avec deux médians récupérateurs que sont DavidAlbelda et Fernandes, et applique avec succès le système de rotations. Les deux seuls joueurs inamovibles jusqu’ici ont été Villa et Mata. L’éclosion de ce dernier, sur le flanc gauche, a fait oublier l’absence pour blessure de DavidSilva.

FREDERIC KANOUTE (31 ans), l’attaquant malien du FC Séville, s’est déchiré le tendon d’Achille en jouant un match avec son équipe nationale contre le Tchad. Il sera absent trois semaines.

EIDURGUDJOHNSEN (30 ans), l’attaquant islandais du FC Barcelone, s’est lui aussi blessé en match international : il s’est occasionné une déchirure musculaire face à la Macédoine et sera également absent trois semaines.

L’ATLETICO MADRID pourra recevoir Liverpool (et donc FernandoTorres, l’enfant de la maison) au stade Vicente Calderon : la sanction dont il avait écopé après les incidents contre Marseille (deux matches de suspension de stade, plus un match en sursis) a été suspendue suite à l’appel interjeté. Toujours à l’Atlético, le défenseur tchèque, Tomas Ujfalusi, sera absent trois semaines en raison d’une blessure à une cuisse, contractée lors du derby face au Real.

MATEUS OLIVEIRA BEBETO (14 ans), qui n’est autre que le fils de Bebeto, a été engagé par le FC Barcelone. L’Atletico Madrid, de son côté, a engagé deux… Cadets mexicains jusqu’en 2012 : Richard Sanchez et Carlos Plascencia.

MARKGONZALEZ (24 ans), le milieu de terrain chilien du Betis Séville, s’en tire à moins bon compte : il a dû être évacué en civière lors du match gagné contre l’Argentine. Touché au genou droit, il sera absent pendant au moins trois mois. Le club andalou a perdu l’un de ses meilleurs joueurs.

DANIEL DEVOS

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