La Gantoise de plus en plus internationale

Après Roman Yaremchuk et Giorgi Chakvetadze, Gand a encore engagé des jeunes étrangers.

L’international junior canadien Jonathan David (18 ans), un avant d’Ottawa, rejoint le contingent que La Gantoise prépare en espoirs. À l’issue du stage hivernal, l’international panaméen Ricardo Avila (20 ans), un médian défensif présent depuis juillet, avait déjà intégré le noyau A. Son compatriote José Luis Rodriguez (19 ans) et l’Islandais Dagur Dan Thorhallsson (17 ans), deux autres médians, espèrent bientôt l’imiter.

 » C’est délibéré puisque nous ne pouvons ni ne voulons payer des transferts de quatre à sept millions « , affirme le manager Michel Louwagie.  » Nous devons donc enrôler des jeunes, avant qu’ils soient connus, d’autant que les salaires que nous offrons sont inférieurs à ceux de beaucoup de grands clubs belges. Ça requiert une excellente cellule de recrutement, beaucoup de recherches et de contacts. C’est comme ça que nous avons embauché Yaremchuk et Chakvetadze, dont le rendement nous satisfait.  »

Louwagie compte aussi sur de jeunes Belges, à commencer par Nicolas Raskin (16 ans). L’ancien Anderlechtois est déjà dans le noyau A, comme Siebe Horemans (19 ans), Aboubakary Koita (19 ans), Thibault De Smet (19 ans) et Louis Verstraete (18 ans).

 » Là, ils passent un examen simple : ont-ils le niveau ? Plusieurs talents de 16 ou 17 ans viennent encore de convaincre notre staff technique. Nous continuons à investir dans l’opération Elk Talent Telt (Chaque Talent Compte), un modèle unique en Belgique. Nous collaborons avec quinze équipes. Luc Vandemoortele assure le suivi du projet. Nous versons des subsides à tous ces clubs, leur offrons du personnel et des vêtements, une meilleure formation.

Ça représente un budget d’environ 300.000 euros sans compter le KRC Gand. Si on y ajoute ce club de deuxième amateur A, on arrive facilement à 500.000 euros. La Pro League planche sur un nouveau règlement qui offre plus de protection aux contrats des jeunes. Ça va tranquilliser tout le monde. On va pouvoir travailler sans être sous la menace constante de managers qui tentent de nous piquer nos jeunes.  »

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