LA FABULEUSE HISTOIRE DE L’EUROFOOT

Si vous avez manqué le premier épisode de La Fabuleuse Histoire de l’EURO Foot, diffusé hier sur La Deux, pas de panique : vous pourrez encore le revoir samedi à 13 heures. Sinon, le rendez-vous est fixé chaque mardi après Champions (soit vers 23 h 30), et ce jusqu’au 8 juin.

 » Il s’agit d’une série que nous avons reçue de l’UEFA dans le cadre du contrat de retransmission des matches de l’EURO 2004 « , explique Rodrigo Beenkens, le responsable du projet.  » Elle comprend 20 modules de 26 minutes que nous avons regroupés en dix émissions de 52 minutes « .

Jusqu’au 4 mai, celles-ci retraceront les éditions des championnats d’Europe de 1960 à 2000. Les commentaires seront assurés par Beenkens (jusque 1976), Marc Delire (de 1980 à 1992) et Hervé Gilbert (1996 à 2000).

Viendront ensuite trois émissions consacrées respectivement aux meilleurs joueurs, aux meilleurs matches et aux plus beaux buts. Elles seront commentées par JonathanBradfer.

Les 1er et 8 juin, Benjamin De Ceuninck prendra le relais pour une présentation des 16 pays finalistes. Enfin, le 12 juin, juste avant le début de l’épreuve un Best Of reprendra les meilleurs moments de toutes ces émissions.

 » Au départ, je pensais qu’il s’agissait uniquement d’un travail de traduction mais je me suis vite aperçu que, si nous voulions être complets, des recherches s’imposaient « , dit Rodrigo Beenkens.

Outre les images de matches, on pourra également voir des interviews : la veuve de Lev Yachine, Just Fontaine qui explique son absence, Giacinto Facchetti qui raconte comment la demi-finale 1968 entre l’Italie et l’URSS s’est jouée à pile ou face…

Mais l’UEFA diffuse également des messages contre le racisme ou encore sur l’évolution du foot. On peut d’ailleurs se demander à quel point ce type de documentaire n’est pas aussi propagandiste, d’autant que, hormis le recadrage technique, aucune coupure n’est prévue.

 » Je me suis également posé la question « , continue Rodrigo Beenkens.  » De ce que j’ai visionné jusqu’ici, rien ne s’impose mais il est évident que si j’avais le moindre doute, j’en parlerais à Michel Lecomte. Et si quelque chose d’intolérable était diffusé, je me désolidariserais du projet. Je le répète, cela ne me semble pas être le cas. Je demande également aux traducteurs d’adopter un ton neutre mais il serait dommage de se priver d’un document à la fois informatif, descriptif et amusant. Car pour ceux qui ne sont pas nés dans les années 50 au plus tard, l’EURO 1960 est déjà bien loin. Dans mon commentaire, j’essaye d’ailleurs de resituer les choses dans leur contexte historique. J’explique ainsi que la Grèce a déclaré forfait contre l’Albanie parce que les deux pays étaient en guerre. Ou encore que, si l’URSS l’a emporté en 1960, c’est aussi parce que le gouvernement franquiste avait interdit aux Espagnols d’affronter le porte-drapeau du communisme « . (P. Sintzen)

P.Sintzen

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