LA COUPE SANS RALENTI

La Coupe de Belgique sur RTL, beaucoup de téléspectateurs n’y sont pas encore habitués. Le soir des 1/16 de finale, certains ont attendu vainement la diffusion de Match 1. Pendant ce temps, RTL ne faisait que 1.4 point d’audience, soit moins de 80.000 téléspectateurs (10,8 % de parts de marché). Il faut dire que l’émission a été largement battue par une série sur TF1 (New York unité spéciale) et même par Tout le monde en parle d’ Ardisson et Emmanuelle sur Club RTL. Les images de la Coupe ont été diffusées à minuit…

 » Nous n’avons pas voulu déforcer notre grille de programmes pour une émission dont la tête d’affiche était Charleroi-Geel « , explique Laurent Haulotte. Dommage tout de même car l’idée du direct depuis le Stade du Pays de Charleroi était sympa.

Le dimanche, le bon réflexe était revenu : RTL a fait 5.4 points d’audience, soit 200.000 téléspectateurs. Et ce malgré la concurrence du Week-End Sportif. D’aucun ont toutefois regretté l’absence de ralentis.  » Pour les matches où nous avions un car de captation et plusieurs caméras, c’était possible. Pas pour les autres « , explique Laurent Haulotte.  » Notre programmation nous laisse 25 minutes d’émission, pas une heure non plus « .

Un point positif : la présence de Luc Maton à la présentation. Ce journaliste âgé de 36 ans, père de deux garçons (3 ans et 9 mois) est né à Uccle de père zaïrois qu’il n’a jamais connu et de mère belge. Ce qui ne l’empêche pas de se sentir des liens avec la communauté africaine, avec laquelle le courant passe généralement très bien. Il a été élevé par ses grands-parents dans la région de Charleroi et a fait ses débuts sur antenne dans des radios locales pour lesquelles il commentait les matches du Sporting et de l’Olympic. Il y a sept ans, il entra à l’Avenue Ariane, d’abord sur BEL-RTL pour le décrochage liégeois, puis à la rédaction des informations à Charleroi. Mais le sport l’a toujours attiré et il a répondu favorablement à la proposition de Laurent Haulotte.

 » A RTL, on n’a pas encore beaucoup de moyens humains et matériels pour le sport mais on se rend compte qu’on avance « , affirme Luc Maton.  » Il y a un an, il avait fallu se battre pour diffuser des images des 1/16es de finale. Ce ne fut plus le cas cette fois-ci. Et à Anderlecht-Lyon, nous avions un car de régie qui nous permettait de faire des interviews sans dépendre de la VRT « . (P Sintzen)

Propos recueillis par Bruno Govers

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