La Bourse de Wanze supprime les frontières entre amateurs de sport

A l’heure du numérique et du  » dématérialisé « , les objets de collections ont encore la cote. Ce samedi 22 février, de 8h30 à 13 h, la traditionnelle Bourse de Wanze proposera plus de 200 tables aux amateurs de football et de cyclisme, avec des exposants venus de France, d’Espagne, de Grande-Bretagne, des Pays-Bas, du Luxembourg mais aussi de Pologne, de Hongrie ou de Macédoine !

Tickets, albums et vignettes Panini, affiches, livres… : la Bourse de Wanze est depuis des années le paradis des collectionneurs de foot et de cyclisme. Un succès jamais démenti que Bruno Dubois, membre de l’ASBL FOOT 100 et responsable de la partie foot de la bourse, explique par plusieurs raisons.

 » La Belgique est située au coeur de l’Europe et au croisement de plusieurs grandes nations de foot : Angleterre, France, Allemagne, Pays-Bas… Notre réseau autoroutier facilite les déplacements. Et puis, la Bourse est organisée depuis plus 30 ans, ce qui lui confère une sacrée réputation. Certains ont essayé de lancer le même concept dans d’autres pays, sans obtenir le même succès. Si Wanze a accueilli un jour une étape du Tour, c’est grâce à la pérennité de la Bourse.  »

Avec les années, l’homme a vu défiler du monde.  » Il y a dix ou douze ans, nous avions reçu la visite d’un journaliste japonais ! Il y a quatre ans, un homme est arrivé sans avoir réservé de table. C’était un Ukrainien qui était venu en train. Il avait deux sacs de sport avec lui et il détenait des tickets de matches d’Anderlecht et du Standard contre des équipes de Russie, du Kazakhstan, etc. On l’a accueilli, au plus grand plaisir des collectionneurs bruxellois et liégeois. Cet Ukrainien a très vite écoulé ses objets. Je crois qu’il est retourné en avion ! (il rit).  »

Cette année, un Macédonien enrichira le large panel des nationalités représentées, parmi lesquelles on retrouve des habitués.  » Il y a deux Italiens qui gagnent leur vie par cette activité. Les réservations débutent à la mi-septembre et, au 15 novembre, toutes les places sont déjà occupées.  » Thierry Luthers dédicacera ses tomes de Derniers domiciles connus. Idem pour Jean-Paul Nelis, auteur d’un ouvrage sur Guillaume Gillet. Plusieurs journalistes ( Christian Hubert, notre confrère Bruno Govers,…) écouleront quant à eux des objets de leurs collections et bibliothèques.