La 14e dictée de Noël

Décompressons ! Voici comme d’hab le jeu des maniaques, réservé aux lecteurs tout foot tout le temps depuis toujours ! Manque une centaine de mots, et figurez-vous que chaque case vide correspond à une lettre ! Photocopiez autant de fois que vous avez d’invités aussi footeux que vous lors d’un des réveillons, et adonnez-vous-y avec convivialité : ça fournira l’occasion d’une nouvelle bouffe un peu plus tard, lorsque vous corrigerez les résultats et refilerez un petit cadeau au vainqueur ! Ne me remerciez pas, joyeuses fêtes, gaffe à vos foies et sur les routes, la vie n’a pas de prix. Quant au texte, toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne serait bien sûr que pure coïncidence…

La nnnnnn 2007-2008, lourde de nnnnnnnnnnnn, avait débouché sur ce que Roger, le nnnnnnnnn, espérait n’être qu’un an de nnnnnnnnnn en 2e division. Mais aujourd’hui, nnnnnnn pas de chance ! Le destin semblait repasser les nnnnn : malgré son nnnnnnnnn de favori à l’nnnnnn de 2008-2009, ce n’était pas demain la nnnnnn que le club, attendu au nnnnnnnn, serait enfin sur de bons nnnnn et redorerait son nnnnnn. Car l’infirmerie ne nnnnnnnnnnnnn pas. Dimanche, au terme d’une prestation en demi-nnnnnn, c’était Nicolas qui l’avait rejointe, nnnnnnn d’un épanchement de nnnnnnn après une nnnnnnn à plate nnnnnnn qui allait empêcher de nnnnnn l’hiver au nnnnn. Surtout que le noyau était nnnnnnn : suite à la nnnnnnnn des événements, des problèmes de nnnnnnnnnn avaient contraint le comité à nnnnnnnnnn l’effectif.

Sec, ce 6-0 ! Et cette nnnnnnnnnn du score était imputable à Ariel le nnnnn, nnnnnn d’une défense à nnnn tentant de défendre nnnn, alors que les deux centraux, Marcin et Nemanja, n’avaient pas la nnnnnnn internationale. C’étaient deux rentre-nnnnnn, deux vrais nnnnnnnn, davantage nnnnnnn pour le bon vieux nnnnnnnnnn d’nnnnnnn Herrera que pour jouer la nnnn. Dès le premier match, Marcin avait laissé ses équipiers nnnnnnn à nnn. Pris de nnnnnnn par l’attaquant de nnnnnn adverse lors d’un nnnnn dans son nnn, il avait nnnnnn un penalty nnnnnnnn, gros comme une maison : second nnnnnnnnnnnnn pour l’agresseur, tandis que sa nnnnnnn, dotée d’un nnnnnn coup de nnnnn, avait trompé le gardien en l’nnnnnnnn posément, exécutant la nnnnnnnn sans états d’nnn. Quant à Nemanja, selon Herman le nnnnnnn général, c’était un joueur de métier, nnnnnnnnn donc, mais venu cette saison de Dieu sait où, sur seule base de nnnnnnnnn VHS présentées par son nnnnn : pour ainsi dire un nnnnnnnnn de nulle part, cassé de partout et devant jouer à l’nnnnnnnn, mais dont l’expérience devait nnnnnnnnnn l’nnn central. Nemanja ne s’était toutefois jamais hissé au nnnnnnnn de ses équipiers, Herman avait acquis un nnnn dans un nnn : en fait, Nemanja était une brute, un nnnnn, sa spécialité était le nnnnnnnnnn, il ne s’nnnnnnn certes jamais nnnnn… mais il essuyait systématiquement ses nnnnnnnn sur tout nnnnnnnnn émérite tentant de lui nnnnn un tour nnnnnnnn ! Ses expulsions à nnnnnnnnnn avaient fini par provoquer les nnnnnnnnn des supporters : ce fut même un jour une véritable nnnnnn, qui poussa Ariel à nnnnnnnnnn toute l’équipe : durant un mois, Nemanja fit nnnnnnnnn et ne joua plus que les nnnnnnnn, s’nnnnnnnnn même dans la presse sur les qualités moindres de son nnnnnnnnn, ce qui ne nnnnn pas le jeu… Ce dimanche pourtant, il avait nnnnnnnnn le onze : grosse erreur de nnnnnnn d’Ariel, puisque ce fut la nnnnnnnn !

Surtout, l’équipe était nulle away, elle s’nnnnnnnnn mal. Elle devait en conséquence faire le nnnnn à la nnnnnn pour s’extirper de la nnnnnnnnn à encre. Il faudrait pour cela le nnnnnnnnnnnnnn rapide de Nicolas, son enfant nnnnnnnn en même temps que son buteur nnnnnnn, doté d’une belle nnnnnnnn dans le jeu nnnnnn. C’était un joueur collectif, partisan de l’attaque à nnnnnnnn, faisant preuve d’abnégation et même d’nnnnnnnnn, tout le contraire d’un nnnnnnnnnnnnnn. Il adorait jouer un peu en retrait, en nnnnnnnnnn, en nnnn et demi, sans jamais oublier d’nnnnnnn sa part de nnnnnn en nnnnnnnnnnnn défensive. Un gars unique ! Seule nnnnn au nnnnnnn : sa fragilité !

par bernard jeunejean