L’INFIRMERIE EST REMPLIE

On reparle d’un allégement du calendrier.

Le tennis, ce n’est pas la santé, si l’on se fie au panorama médical de Wimbledon à mi-chemin du tournoi. Avant même le premier coup de raquette, Alex Corretja (infection), Carlos Moya (blessure à une épaule) et Felix Mantilla (blessure à un genou), Sébastien Grosjean (adducteurs), Marcelo Rios (blessure à un genou), Andreas Vinciguerra (blessure au dos) et Karol Kucera (blessure à un genou) avaient déclaré forfait.

Après l’ouverture de la compétition, Mariano Zabaleta (malaise), Bohdan Ulihrach (malaise), Jérôme Golmard (blessure à un coude) et Michael Llodra (blessure à un genou lors de son premier tour du double avec Fabrice Santoro) ont abandonné.

Les cas les plus nombreux concernent les joueurs qui traînent des blessures plus ou moins bien guéries. Ainsi en va-t-il de Greg Rusedski (blessure au cou), de Thomas Johansson (blessure à une hanche), d’Evgueni Kafelnikov (blessure à un pied), de Wayne Ferreira (blessure au dos), de Markus Hipfl (tendinite), de Harel Levy (contracture), de Neville Godwin (asthme), de Nicolas Kiefer (contracture), de Nicolas Escudé (lésion abdominale), de Lleyton Hewitt (virus stomacal), de Younes El Aynaoui (blessure à une main) et de Jose Acuso (infection sanguine). En fonction de tout cela, on ne compte plus les interventions des soigneurs en cours de match !

Chez les dames, la situation n’est guère plus brillante: Lindsay Davenport soigne toujours son genou blessé en finale du dernier Masters WTA, disputé à Munich , Martina Hingis a également dû faire l’impasse sur Wimbledon suite à son opération à la cheville gauche. Quant à Kim Clijsters, pour ne prendre que des filles du top, on sait qu’elle souffre aussi de l’épaule, même si elle n’a pas abandonné.

Bref, il semble qu’une fois de plus, les dirigeants du tennis mondial peuvent réfléchir à un éventuel allègement du calendrier.

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