L’énorme envie d’Anderlecht

Les hommes d’ Ariel Jacobs se sont présentés dans un dispositif en 3-4-3 avec devant Davy Schollen, Marcin Wasylewski à droite, Roland Juhasz au centre et Olivier Deschacht à gauche. L’animation de ce système fait que, surtout en perte de balle, il varie assez bien en fonction de l’adversaire et des circonstances. Lorsque le bloc-équipe est bien en place et que l’opposant progresse par un flanc, le joueur qui évolue comme milieu de terrain de l’autre côté ( Guillaume Gillet à droite et Jelle Van Damme à gauche) rentre alors dans le secteur défensif pour venir couvrir latéralement les 3 défenseurs et le système se transforme alors en 4-3-3.

Lorsque l’adversaire construit son offensive par l’axe du jeu, les 3 défenseurs resserrent très fort vers l’intérieur pour être plus compacts et la défense peut alors se composer de 5 éléments, Gillet et Van Damme revenant alors à hauteur des 3 arrières.

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L’expérience de pas mal de joueurs et l’envie énorme de reconquérir le titre sont des éléments importants.

La présence d’individualités telles que Mbark Boussoufa, capable de déstabiliser d’un coup de génie les défenses les mieux organisées, et de Tom De Sutter qui, même lorsqu’il ne fait pas un grand match (par exemple contre Dender), sauve sa prestation en marquant 2 fois. L’avant est capable de transformer des centres plus que moyens en véritables ballons de but.

La puissance et la taille dans le trafic aérien constituent des arguments nettement en faveur des Mauves sur phases arrêtées.

Malgré la nette victoire dans les chiffres, les Mauves n’ont pas été constants durant une longue période du match comme le Standard l’a été pendant toute la première mi-temps. Ils ont marqué 3 buts en 5 minutes mais pour le reste, ce fut plutôt de la gestion.

Les remplaçants ont moins apporté que ceux du Standard ( Leon Benko en particulier qui s’est créé de nombreuses occasions dès sa montée au jeu).

Autre point important : si le coach anderlechtois confirme sa défense à 3, il devra faire très attention sur les contre-attaques adverses car la distance entre les trois éléments est souvent trop grande et offre des boulevards à l’adversaire.

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