L’affaire Belabedest terminée

Repris dans le noyau élargi de la RAAL face au Standard, l’enfant prodigue, Rachid Belabed, ne fut finalement pas retenu dans la liste des 15 par Ariel Jacobs. « Mon médian était parfaitement opérationnel mais compte tenu des événements qu’il avait vécus et du contexte particulier de cette rencontre, il valait mieux faire l’impasse sur lui », observe le coach des Loups, pour qui « l’affaire Belabed » est, pour ainsi dire, classée.

« Elle le sera définitivement dès l’instant où la direction se sera prononcée sur une sanction à son égard », ajoute-t-il. « Il le faut car en s’absentant pendant une demi-douzaine de jours sans en avoir avisé les dirigeants, le joueur a commis une faute professionnelle. Et celle-ci ne peut rester sans conséquence ».

Avec Jacques Lichtenstein, le manager du principal intéressé, Ariel Jacobs était la seule personne dans l’entourage du club, la semaine dernière, à connaître les raisons exactes qui avaient poussé Rachid Belabed à s’éclipser pendant quelques jours. De commun accord, les trois parties s’en tiennent à une même explication: un problème d’ordre purement personnel. Lequel? Motus et bouche cousue car la vie privée des gens est censée le rester. En poussant l’investigation plus loin, on entend toujours le même refrain à propos du Belgo-Marocain: un gars bien, bon pote avec tout le monde au Tivoli et exemplaire dans la vie de tous les jours. Quelqu’un sans problème, quoi. Hormis une toute petite zone d’ombre, semble-t-il, concernant sa vie familiale.

Marié depuis l’été 2001 à une Marocaine, Rachid Belabed a toujours dû composer jusqu’ici, tant à Aberdeen, sa destination précédente en Ecosse, que chez nous, à La Louvière, sans son épouse, restée au pays. La présence du joueur à Marseille visait peut-être, tout simplement, à essayer de débloquer cette situation. « Il espérait probablement faire très rapidement le tour de la situation », dit Jacques Lichtenstein. « C’est pourquoi son déplacement aurait dû se résumer, pour lui, en une visite-éclair. En définitive, il aura mis plus de temps que prévu et s’est retrouvé coincé sur place. A partir du moment où son séjour se prolongeait, il aurait dû en faire part à son employeur. Mais il a été dépassé par les événements. Il est logique qu’il soit pénalisé. Toutefois cette mesure ne l’empêchera pas de rebondir sur le terrain, j’en suis sûr ».

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