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L’ABC DES BLAUW EN ZWART

Le Club Bruges fête son 125e anniversaire samedi, aux halles du chef-lieu de Flandre-Occidentale. Cet abécédaire retrace son histoire .

A

ALBERT DYSERYNCK. Ceux qui se rendent régulièrement au stade Jan Breydel connaissent sa statue, en face de la tribune principale. Cet industriel est devenu président du FC Brugeois en 1920, l’année où le Club décida d’acheter le Klokke, le terrain sur lequel il jouait à l’époque, plutôt que de le louer. Plusieurs administrateurs se rassemblèrent mais Dyserynck les remboursa, ajouta encore un peu d’argent et offrit le tout au club pour un franc symbolique. Dyserynck était représentant pour une usine de levure et de spiritueux qui, en 1922, employait 552 personnes et accordait beaucoup d’importance au sport et à un tissu social élargi. L’usine se situait sur le Langerei, où Michel D’Hooghe habite aujourd’hui. Dyserynck n’avait que 58 ans lorsqu’il est décédé le 9 février 1931 dans un accident de voiture à Sijsele. Le Klokke fut rebaptisé Stade Albert Dyserynck et son buste, aujourd’hui au stade Jan Breydel, fut placé à l’entrée principale.

B

FERNAND BOONE, le gardien qui fut le premier joueur du club et le premier Ouest-Flandrien à décrocher le Soulier d’Or. Les autres joueurs de Bruges à avoir décroché le Soulier d’Or sont Erwin Vandendaele, Julien Cools, Jan Ceulemans (3), Francky Van der Elst (2), Paul Okon et Timmy Simons. Le dernier remonte déjà à 2002. Y en aura-t-il en janvier 2017 ?

C

COMMERCE.Il n’y a pas de football professionnel sans sponsoring et sans soutien de grandes entreprises. A Bruges, on en a toujours été conscient. C’est ainsi qu’en 1903 déjà, le Comité Central avait décidé de louer son terrain principal en été pour en faire… une pâture. En cours de saison, il était également loué aux militaires casernés à Bruges. La moitié de la recette de leurs matches entrait dans les caisses du club. Les ballons en bon état étaient revendus à d’autres clubs ou à des particuliers tandis que les étudiants de la Pembroke High School de Knokke pouvaient s’affilier et s’entraîner moyennant le payement d’une cotisation. Le club achetait également des espaces publicitaires dans les journaux pour faire la publicité de ses matches à domicile et il utilisait deux hommes-sandwiches dans la ville aux mêmes fins. A noter que toutes ces publicités étaient rédigées en français. En 1919, les premiers panneaux publicitaires firent leur apparition autour du terrain. En Belgique, la publicité sur les maillots ne fut autorisée qu’à partir du juin 1972 mais avant cela, les joueurs du Club Brugeois étaient équipés d’un survêtement sur lequel on pouvait lire NV Salami Imperial.

D

MARC DEGRYSE. Joueur du Club Brugeois de 1980 à 1989 et directeur sportif de 2003 à 2007. Il n’avait que 19 ans lorsque Bruges affronta Nottingham Forest en Coupe d’Europe, en 1984. Le match en Angleterre s’était terminé sur un nul blanc. Au retour, Bruges l’emporta 1-0, le premier but européen de Degryse. Après le match, le président des visiteurs vint féliciter les Brugeois dans leur vestiaire, ce qui n’allait plus jamais se produire par la suite. Le Club Brugeois effectua ses débuts européens en 1967 en Coupe des Villes de Foire (l’ancêtre de la Coupe UEFA). Il dispute cette année sa 45e campagne continentale. La dernière fois qu’il n’a pas participé à une Coupe d’Europe, c’était en 1992-93.

E

BJORN ENGELS. Il est le porte-drapeau du centre de formation brugeois. Le Club a toujours accordé beaucoup d’importance à ses jeunes. Dans les années 20, il allait chercher ses meilleurs joueurs dans des équipes d’école ou de rue et il inscrivait de plus en plus d’équipes d’âge en championnat. Des joueurs expérimentés entraînaient les jeunes. Parmi ces entraîneurs, Louis Versyp, international à 34 reprises de 1928 à 1936. Il allait également entraîner l’équipe première par la suite et fut le seul représentant blauw en zwart aux Jeux olympiques d’Amsterdam (1928) ainsi qu’à la Coupe du monde en Uruguay (1930). Pendant des années, le Club Brugeois a également eu une section Athlétisme et les jeunes joueurs étaient incités à pratiquer cette discipline pendant l’été. A l’époque, le club innovait beaucoup sur le plan scientifique. En 1935, il décida de faire suivre systématiquement ses joueurs par deux médecins. Les jeunes, quant à eux, bénéficièrent des conseils de deux moniteurs en éducation physiques supervisés par un supérieur de l’armée. En 1936, les juniors eurent également droit à une heure de natation par semaine.

F

CAFÉ FESTIVAL. Si vous pensez que les incidents liés au football sont récents, lisez ceci. Au début du 20e siècle, déjà, les derbies entre le Cercle et le Club posaient problème. Les fans brugeois envahissaient le terrain à la poursuite des adversaires et de l’arbitre. Après un match face à l’Antwerp, un supporter visiteur fut retrouvé inconscient dans un canal. Une autre fois, le timon de la charrette qui devait emmener les visiteurs au stade fut scié et cassa, ce qui fit des joueurs adverses des cibles faciles. Le Club prit alors des mesures, l’une d’entre elles étant que les visiteurs ne pouvaient plus se changer dans le même café que les visités. Ce café, c’était le Café Festival. Mais les supporters pouvaient aussi se montrer sympas. A l’époque, beaucoup de gens se déplaçaient en train et arrivaient dès lors en ville dès le matin. Les associations de supporters de Bruges les accueillaient alors en fanfare et les invitaient à une réception avant le match.

G

GOEDENDAG, le nom donné au trophée récompensant le vainqueur des Mâtines Brugeoises. Un peu d’histoire : la nuit du 18 mai 1302, des Brugeois ont tué des membres de la garnison française qui occupait la ville. Pour distinguer les Français et les Leliaards (des partisans français) des Flamands, tout le monde fut appelé dans la rue à crier Des gilden vriend. Les Français disaient quelque chose comme Scilt ende vriend et recevaient un coup de goededag, un poignard aiguisé. Sur la Grand-Place de Bruges, les statues de Jan Breydel, un boucher et Pieter De Coninck, symbole des tisserands. Ils sont associés à la révolte mais, d’un point de vue historique, il est peu probable qu’ils l’aient vécue. A partir de 1976, après son déménagement à l’Olympiastadion, le Club a organisé chaque année un tournoi estival appelé Mâtines Brugeoises et dont l’enjeu était un goedendag. En 1993, le tournoi fut réduit à un match de gala et, ces dernières années, la tradition a tendance à disparaître. Après la modernisation en vue de l’Euro 2000, l’Olympiastadion a été rebaptisé Stade Jan Breydel.

H

ERNST HAPPEL.Est devenu entraîneur du Club Brugeois le 21 janvier 1974. Il avait été recommandé par Henk Houwaart qui avait travaillé sous sa conduite à ADO La Haye de 1962 à 1967. Happel fut champion de Belgique à trois reprises (1976 à 1978). Il disputa également deux finales de Coupe d’Europe face à Liverpool (une en Coupe UEFA et une en Coupe des Clubs Champions).

I

IPSWICH TOWN. Un des adversaires européens de Bruges au cours des 45 campagnes. Avant le 250e match, en 2011 contre Maribor, le secrétaire, Jacques De Nolf, nous a raconté ses meilleures anecdotes européennes. Parmi celles-ci, le comportement de Bernard Tapie et le vin que Raymond Goethals lui avait offert à l’occasion du match contre Marseille, un Château Simone. La réception officielle, traditionnellement offerte par le club visité à la direction du club adverse, était un bal populaire en plein air et Tapie s’occupait davantage des Français que de la délégation belge. Au match retour, lors du dîner dans les loges du stade, Tapie s’est aperçu que, dans la buvette, on retransmettait un match de Bordeaux à la télévision. Il a planté tout le monde et s’est assis sur un casier de bière pour regarder la rencontre.

J

JUAN SCHWANNER. En été 1963, le Roumain Norberto Höfling demandait au conseil d’administration de le libérer de son contrat afin de pouvoir partir à Feyenoord. C’était le début d’un carrousel des entraîneurs. Le successeur de Höffling venait de Hongrie. Il s’agissait du Chilien Juan Schwanner, né à Budapest. Dès novembre, il était écarté et remplacé par l’entraîneur des jeunes, Lucien Masyn. Après plusieurs semaines, Schwanner n’avait pas encore donné une seule séance tactique et sur le terrain d’entraînement, il s’approchait rarement du ballon. Lorsque les dirigeants s’aperçurent qu’il courait toujours en tête d’un groupe de joueurs et qu’il ne faisait que crier hip hop, ils se renseignèrent sur ses antécédents. Après quelques semaines, un télégramme arriva au Klokke. On pouvait y lire : « Nous avons vérifié son identité. Schwanner a été pendant deux ans adjoint du maître de ballet à l’opéra de Vienne. » Finalement, c’est Henri Dekens, un ancien d’Anderlecht et un ex-sélectionneur adjoint (il avait notamment appris aux ex-Rois Baudouin et Albert à jouer au football) qui sauva l’équipe de la relégation.

K

WILLIAM LAING KENNEDY. Un Ecossais de Glasgow qui a joué à Newcastle et qui, après une saison au Club, passa au Cercle. Le FC Brugeois a beaucoup de liens avec l’Angleterre. En 1850, la colonie anglaise à Bruges était très importante et, au début, le Brugsche FC jouait sur le terrain du collège anglais. En 1913, déjà, le club engagea un coach (Tripp) et des joueurs anglais. En 1976, Roger Davies lui offrit la Coupe de Belgique au terme d’une finale folle contre Anderlecht et dans les années 60, Brian Hill (un arrière droit venu de Sheffield Wednesday) porta également les couleurs du Club. Il est décédé d’un geste de désespoir en 1968 et c’est Fons Bastijns qui lui a succédé. Quatre ans plus tôt, le gardien Sandor Baranyai s’était donné la mort également. Il était réfugié des Nations Unies et avait joué aux Etats-Unis. Plus récemment, Marek Spilar s’est suicidé.

L

LA CIVIÈRE D’OR. Le local du Club, sur la Grand-Place de Bruges. Le restaurant existe toujours. C’est ici que, pendant des années, on afficha en français le prix des places pour les matches.

M

MENS SANA IN CORPORE SANO.La devise du club n’a pas changé depuis sa fondation. Dans les années 20, le Docteur Wostyn a joué un grand rôle, accentuant l’accompagnement médical. Plus tard, Michel D’Hooghe allait faire bénéficier le club de son expertise pendant des années. Aujourd’hui, Bart Verhaeghe accorde beaucoup d’importance à la science. Il a engagé plusieurs professeurs de l’université de Gand.

N

NOTES HISTORIQUES. Aucun club ne possède de meilleures archives que celles du Club Brugeois. Les comptes-rendus de toutes les réunions ont été soigneusement conservés. Le livre écrit par Chris Vanysacker, nous a beaucoup aidé à confectionner cet abécédaire.

O

OLYMPIA. Le Club Brugeois y a disputé son premier match le 23 août 1975. Il sortait d’une période difficile, éprouvait des difficultés à réaliser des transferts ou à régler ses dettes à une époque où le football entrait dans l’ère professionnelle. Le conseil d’administration fut chamboulé et, sous l’impulsion du bourgmestre Van Maele, de nouveaux investisseurs injectèrent 46 millions de francs belges (1,2 millions d’euros). Le bourgmestre CVP fit construire un nouveau stade et entra au conseil d’administration. Ce fut le début d’une nouvelle aventure qui allait se transformer en grand succès.

P

JEAN-PIERRE PAPIN. Il n’a joué qu’une saison au Club mais y a laissé une trace indélébile, inscrivant 32 buts en 43 rencontres. Bruges l’acheta pour 7 millions (175.000 euros) et quelques mois plus tard, le Racing Club de Paris lui offrait 35 millions (868.000 euros). Au terme de la saison, Bernard Tapie, président de l’Olympique de Marseille, se déplaça en Belgique pour négocier le transfert. Il atterrit à Ostende en jet privé et fit passer le message qu’il n’avait que trois heures devant lui. Michel D’Hooghe et Michel Van Maele jouèrent alors la comédie, prétendant que Van Maele ne parlait pas le français, histoire d’énerver Tapie et de faire monter les enchères. Finalement, Papin fut transféré pour 86 millions de francs (2,13 millions d’euros).

Q

QUIJO. Un joaillier brugeois qui, dans les années 70, dessina la médaille de la reconnaissance décernée au président sortant André De Clerck. La famille De Clerck (Emile, André et Fernand) a dirigé le club de 1937 à 1999. Elle dirigeait une fabrique de boîtes de conserve et employait de nombreux joueurs du club. Ils pouvaient s’absenter pendant les entraînements mais devaient récupérer ces heures plus tard. La lettre Q symbolise aussi Alex Querter, qui a porté les maillots du Club et du Cercle, comme Roger Simoens, un type spécial. Il n’avait que 18 ans lorsqu’il entama le championnat 1964-1965 au Standard avec le Cercle jusqu’à ce que le secrétaire du Club se souvienne qu’il avait un jour signé une carte d’affiliation au Club et dépose plainte. Le Cercle perdit la rencontre 5-0 et Simoens fut contraint de retourner en juniors provinciaux au Club. Deux ans plus tard, il effectuait ses débuts en équipe première aux côtés de Pierre Carteus, Raoul Lambert et Johnny Thio. Le jour de son 21e anniversaire, il marquait face au Standard et l’année suivante, en conflit avec Norberto Höfling, il mettait un terme à sa carrière pour fonder une firme de transports avec son frère. Constant Vanden Stock tenta encore de l’enrôler à Anderlecht mais en vain.

R

RATTENPLEIN. Le premier terrain du Club Brugeois, juste derrière la Smedenpoort, sur le territoire de Sint-Andries où on construisit plus tard la Cathédrale Saint-Bavon. Le Club partageait son terrain avec le Vlaamsche FC et le Fox Terrier Club, qui encaissait la moitié des recettes des matches à domicile des deux autres. Les chiens du Fox Terrier Club couraient après les rats, d’où le nom.

S

TROND SOLLIED.C’est La Gantoise qui est allé le chercher en Norvège mais il a rapidement séduit les dirigeants de Bruges. En 2003, il a ramené le titre au Club après cinq ans de disette et il a remis cela en 2005. Sous sa conduite, Bruges est aussi allé gagner à l’AC Milan en Ligue des Champions. Outre Happel, les autres entraîneurs champions avec Bruges en D1 sont Leo Canjels (1973), Han Grijzenhout (1980), Henk Houwaart (1988), Georges Leekens (1990), Hugo Broos (1992 et 1996), Eric Gerets (1998) et Michel Preud’homme (2016). Le Club a également été champion en 1920 mais il était alors dirigé par un comité sportif.

T

TAK (Taal Aktie Komitee). Aujourd’hui, le Club Brugeois fait la fierté de la Flandre mais ce n’est que le 27 février 1972 qu’André De Clerck a appelé tous les membres de l’ASBL Royal Football Club Brugeois à participer à une assemblée générale dont le seul point à l’ordre du jour était la flamandisation du nom. La Fédération flamande du Tourisme avait déjà insisté plusieurs fois sur ce point, tout comme le TAK, très actif à l’époque. Les supporters avaient signé une pétition et l’avaient remise aux dirigeants en décembre 1971, demandant un changement de nom. Le tout premier nom du club était pourtant un mélange de flamand et d’anglais puisque le Brugsche Football Club avait été fondé en 1890. Un an plus tard, le 13 novembre 1891, il était reconnu officiellement. Mais en 1894, le peuple flamand et les élites francophones étaient en désaccord et le nom était transformé en FC Brugeois. C’est ce club qui adoptait les couleurs bleu et noir et s’inscrivait à l’Union belge pour prendre part au premier championnat national, en 1895.

U

URBAIN LAMBERT. Le frère aîné de Raoul et d’Eric qui, contrairement à ses frères, s’est fait connaître à Gand. Urbain fut l’un des artisans de la montée de D2 en D1. A l’époque, il avait pour équipier un certain Fernand Goyvaerts qui, en 1961, mit un poing à la figure de son entraîneur. Le club le suspendit et cela provoqua une dispute à la suite de laquelle, en 1962, Goyvaerts passa au FC Barcelone. Avec l’argent du transfert (75.000 euros), le Club remboursa une partie de ses dettes. En 1965, Fernando passait au Real Madrid, ce qui rapportait encore 25.000 euros au Club.

V

FRANKY VAN DER ELST (1984 à 1999), DANY VERLINDEN (1988 à 2004) et GERT VERHEYEN (1992 à 2006). Trois icônes du club qui ont passé plus de dix ans au sein du vestiaire et ont décroché de nombreux trophées. Tous trois sont ensuite devenus entraîneurs. Van der Elst a été adjoint de Ceulemans, Verheyen a entraîné les Espoirs et Verlinden s’est occupé des gardiens jusqu’en 2012.

W

WESTERLO.Quelques jours après son décès dans un accident de voiture, le Club Brugeois a rendu hommage à François Sterchele à l’occasion d’un match contre Westerlo. Avant le coup d’envoi, les joueurs montèrent sur le terrain avec un poster géant de l’attaquant. Ils le posèrent dans le rond central et firent un cercle en se tenant par l’épaule tandis que les supporters chantaient You’ll never walk alone. Chaque joueur a pu décider de jouer ou non et l’échauffement était facultatif. Le Club, dont tous les joueurs portaient le numéro 23 (celui de Sterchele) l’emporta 4-0. Après leurs buts, Leko et Sonck regardèrent le ciel et fondirent en larmes. Après le coup de sifflet final, les joueurs et l’entraîneur, Jacky Mathijssen, firent un dernier tour du stade en brandissant la photo de Sterchele tandis que les supporters alternaient applaudissements et moments de recueillement.

X

COLLÈGE XAVIERUS. C’est l’antre du rival, le Cercle. La plupart des joueurs du Club fréquentaient l’athénée, ceux du Cercle allaient au collège. En 1868, les frères avaient acheté un bien à Sint-Michiels, le Kasteeltje. Ils y avaient aménagé des terrains de sport et, en 1891, trois terrains de football. En raison de la guerre entre l’enseignement catholique et l’enseignement officiel, les deux écoles ne s’affrontèrent jamais.

Y

JEANVION YULU-MATONDO. Belge d’origine congolaise. En 125 ans, les fans du Club Brugeois ont vu défiler de nombreuses nationalités, du Ghanéen Eric Addo au Chinois Wang. Mais les deux personnages les plus folkloriques furent sans doute les deux premiers Congolais qui débarquèrent au Klokke en 1963. Alphonse Kabeya et Alphonse Bolemba n’ont pas laissé un souvenir impérissable. Le premier match de Bolemba, en octobre 1963 à La Gantoise, fut aussi son dernier. Son compatriote tint deux saisons jusqu’à ce que la direction du club découvre qu’il exploitait… un bordel dans son appartement.

Z

ANTE ZANETIC-ZALANTE. Le premier étranger du Club Brugeois de l’après-guerre. Il est arrivé en 1962. Formé à Hajduk Split, il avait profité d’un match en Allemagne de l’Ouest pour fuir le régime communiste yougoslave en 1961. Il fut renvoyé du Klokke après un an en raison d’une blessure au dos.

PAR LA RÉDACTION – PHOTOS BELGAIMAGE

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