KV Courtrai – Infos

LE NOUVEAU: JESAJA HERRMANN

C’est sans complexe que cet attaquant de 21 ans a quitté l’équipe Espoir de Wolfsburg pour tenter sa chance dans notre championnat. Il a été honnête à son arrivée en avouant qu’il n’avait jamais entendu parler de Courtrai et qu’il ne connaissait rien de notre compétition. Il estimait qu’il devait relever un nouveau défi et il préférait un club étranger de première division plutôt que la D2 allemande, où il avait des offres.

Jesaja est le fils de l’actuel sélectionneur du Ghana, Charles Akonnor, arrivé en Allemagne en 1992 pour jouer avec le Fortuna Cologne en D2, puis à Wolfsburg et Unterhaching. Il est coach du Ghana depuis 2020 après avoir disputé 41 matches pour ce pays. Le néo-Courtraisien a fait ses premiers pas de footballeur à Hanovre, puis est passé à l’académie de Wolfsburg. Il a joué les deux dernières saisons en Regionalliga.

Il porte le nom de famille de son beau-père et il a entre-temps disputé des matches avec des sélections d’âge allemandes. Il pourrait être amené un jour à faire un choix entre le Ghana et l’Allemagne. Il est le plus âgé de trois fils qui jouent au foot. Son frère de quinze ans est à Dortmund, celui de douze à Hanovre, où leur mère réside.

Quand on lui a demandé s’il serait en mesure de solutionner les problèmes offensifs rencontrés par Courtrai la saison dernière, il a répondu sans complexes: « Je pense bien, oui. » Herrmann n’est pas un dribbleur, il préfère aller droit au but. Le directeur sportif du club, Rik Foulon, le décrit comme un joueur « explosif, rapide, puissant et capable de jouer des deux pieds. » Et quand on a interrogé l’attaquant sur ses points faibles, il a répondu: « Je saute très haut, mais mon jeu de tête n’est pas terrible. » Et quel est le meilleur conseil que lui a donné son père jusqu’à présent? « Quand c’est difficile, tu dois persévérer, tu ne peux jamais abandonner. » On attend de voir tout ça. Son modèle?  » Romelu Lukaku. J’aime sa mentalité et sa confiance en lui. »

ANECDOTES

1. The Lion Sleeps Tonight

Lors du camp d’entraînement aux Pays-Bas, le nouveau venu Jesaja Herrmann a montré ses talents d’ambianceur. Invité à entonner la traditionnelle chanson de bizutage, il a fait impression avec son interprétation du hit The Lion Sleeps Tonight.

2. Peintres en herbe

Le club de supporters United 19 a donné un coup de peinture aux murs menant aux vestiaires du stade. Luka Elsner a apprécié la démarche, et pour les récompenser, il leur a offert un repas.

3. Chez le rival!

Les gens de Courtrai n’en ont pas cru leurs yeux quand ils ont vu jouer avec Zulte Waregem, en amical contre Audenarde, l’attaquant avec lequel ils avaient négocié à Wolfsburg. Mais les choses sont vite rentrées dans l’ordre et c’est bien à Courtrai que Herrmann a posé son sac.

LE TALENT: TSOTNE BENDIANISHVILI

Ce jeune Belge de 18 ans vient juste de terminer ses humanités. Courtrai l’estime apte à faire le saut vers le noyau professionnel. Il possède la nationalité géorgienne et a déjà été appelé dans les sélections d’âge de ce pays, mais il est né à Courtrai et y joue depuis ses débuts. Il y a un an, il avait déjà fait la préparation avec le noyau A, quand Yves Vanderhaeghe était encore en poste. Cet été, Luka Elsner lui a donné du temps de jeu dans la majorité des matches de préparation.

Il a été formé comme numéro 8, possède une vraie grinta, il sait exercer un gros pressing et ne baisse jamais les bras. Sa condition physique est excellente, il est capable de garder un ballon et de déclencher une action, mais il doit encore gagner en puissance s’il veut se faire une place dans le football des adultes au plus haut niveau. En Espoirs, il a joué le plus souvent sur le flanc droit lors des deux dernières saisons et il peut aussi dépanner comme back droit.

3 questions à Eline Hubert, responsable ticketing et merchandising

Comment es-tu arrivée dans le football?

Pendant mes études en Accueil et Relations Publiques, on devait chercher un stage. Je me suis ainsi retrouvée au Club Bruges. Dès le premier jour, je me suis rendu compte que c’était un job de rêve, une combinaison parfaite entre administratif et social. Une fois mon diplôme en poche, quand un poste s’est libéré à Courtrai, j’ai foncé. J’y suis depuis huit ans.

Qu’est-ce qui t’a le plus surprise dans ce job?

C’est un monde plein d’émotions. Et ce n’est pas un boulot qu’on fait simplement de 9 heures du matin à 17 heures, il y a des périodes chargées où on est sur le pont sept jours sur sept. Vu que je suis installée au secrétariat, je suis pour beaucoup de personnes le visage et le relais au club. Il y a des visiteurs qui viennent me raconter leur vie, je dois les aider. Réoudre un problème et rendre les gens contents, c’est ce qui me procure la plus grande satisfaction. Je suis une femme mais je me défends, je ne me laisse pas faire. J’ai été la première à travailler dans ce club, il y en a quatre entre-temps. Ça progresse donc dans la bonne direction.

Quel a été ton plus grand moment avec Courtrai et qu’est-ce que tu voudrais revivre?

Ce serait bien de gagner une finale de Coupe. On a été une fois en finale, mais je n’ai pas pu y assister. Je suis de service pour les matches à domicile, et quand l’équipe joue à l’extérieur, j’essaie de la suivre avec mon copain. Je l’ai connu au club, il faut croire qu’il m’avait dans son viseur. Il s’est pointé une fois au secrétariat, puis il a commencé à passer chaque semaine, jusqu’au jour où j’ai compris qu’il ne venait pas simplement pour acheter des billets.