Kris Debusscher:  » C’est l’année de la maturité pour Vestiaires « 

La saison 3 de Vestiaires débarque le 4 juin sur la RTBF. Les capsules seront à voir après le journal télévisé et rediffusées à plusieurs reprises. Kris Debusscher combine toujours les rôles de réalisateur et d’acteur (Swa, le gardien fantomatique de l’équipe).

Quelles sont les nouveautés ?

Kris Debusscher : Le fil rouge de cette saison, c’est la participation à un vrai tournoi, celui de notre sponsor principal : la Friends Cup. Pour l’anecdote, on jouera d’ailleurs un match de gala contre d’anciens Diables Rouges, le 23 juin le jour de la finale. Le casting a un peu évolué. Le président est parti. Selon les rumeurs, il serait resté enfermé dans une loge au Tichkistan. Il a été remplacé par une femme assez autoritaire. Certains disent qu’elle a les mêmes traits que Marine Le Pen. Stéphane Pauwels ne peut plus participer. Il est remplacé par Adrian, un petit jeune qui serait un espion à la solde de la présidente !

L’absence de Pauwels sera-t-elle préjudiciable ?

Elle ne portera pas à conséquence. On l’aime ou on ne l’aime pas mais c’est un bon compagnon. Lui-même regrette : on ne peut pas tout avoir.

Les deux premières saisons avaient été un succès au niveau des audiences. La pression est forte ?

Oui et non. Il y a une envie de se renouveler. Quand Mbark dit  » fils de pute  » lors de la première saison, les gens sont choqués. Dans la seconde, ils se marrent car ils connaissent le personnage. Dans la troisième, il faut trouver autre chose. L’avantage, c’est que les spectateurs se lassent moins vite que moi ! Le ton qui a fait notre succès est toujours là. Un exemple ? A l’entraînement, Jonathan, le personnage écolo, marche sur un escargot et s’exclame  » pauvre gastéropode « . Dirk, le Flamand qui ne comprend jamais rien, pense qu’il a marché sur son iPod. On enchaîne avec des photos d’escargots et d’iPod à l’ail ! Nos admiratrices seront d’ailleurs heureuses d’apprendre qu’il y aura un épisode dans lequel on danse beaucoup. Ce sera une sorte de clin d’£il à Full Monty, avec une compilation de titres disco.

Ce ne sera donc pas la saison de trop ?

Pour moi, c’est l’année de la maturité et de la fidélisation. Le format est passé à trois minutes, ce qui est un peu plus court. On écrit des sketches assez longs qu’on réduit. Sur le tournage, on laisse aux acteurs une place pour l’impro. Il y a aussi une forme d’autocensure. Une blague peut être drôle un jour et tomber à plat le lendemain. Et quand c’est trop vulgaire, on supprime.

Il y aura une saison 4 ?

Oui. On a même lancé l’idée d’un film. Mais le nerf de la guerre reste l’argent.

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