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Le nouveau – Nicolás Castro

Comment le KRC Genk a-t-il déniché le milieu de terrain argentin Nicolás Castro, âgé de 21 ans? « Comme d’habitude: d’abord sur vidéo puis en le visionnant en direct », rétorque DimitriDe Condé, head of football du club limbourgeois. « Nous l’avons suivi près d’un an, mais nous pensions qu’il allait signer en Bundesliga, à l’Eintracht Francfort. » Fin juin, les négociations entre Francfort et le club de Castro ont capoté alors qu’elles étaient sur le point d’aboutir et qu’il ne manquait plus que les signatures pour valider le deal. Le club allemand a alors misé sur MarioGötze, trente ans, plus chevronné, employé par le PSV. Le club de Castro, les Newell’s Old Boys, n’a pas apprécié et a menacé de déposer plainte mais n’a pas fait de difficulté quand Genk s’est finalement présenté. En ce sens, le milieu offensif constitue une opportunité inespérée. L’Argentine est en proie à une grave crise financière. Par conséquent, le jeune footballeur devient accessible à un club comme Genk. « Il y a cinq ans, nous n’aurions jamais imaginé pouvoir enrôler un joueur du marché argentin aussi facilement. Le marché a complètement changé en l’espace de quelques saisons », poursuit De Condé.

Bilal El Khannouss
Bilal El Khannouss© photonews

Genk considère Castro comme un numéro 8, un milieu offensif. Il est costaud, il a un bon tir des deux pieds et a le sens du but, depuis la deuxième ligne. Il possède un peu le même profil que l’ex-Genkois RuslanMalinovskyi. Castro a effectué ses débuts aux Newell’s en novembre 2019 et a été titularisé une première fois en juillet 2021. Il a inscrit neuf buts en 51 matches.

Anecdotes

1 Vieux serviteurs

C’est la première préparation depuis la fusion en 1988 qui se déroule en l’absence de Pierre Denier, sur le terrain ou à côté. Après de nombreuses années de bons et loyaux services, il est devenu ambassadeur du KRC Genk. Il reste un homme de la première heure: Domenico Olivieri. Le troisième larron, Dirk Medved, n’était pas sur le terrain mais derrière le comptoir du Thema Café, comme d’habitude.

2 Séances publiques

Après quelques années de Covid et d’entraîneurs étrangers, les séances sont à nouveau ouvertes au public. Les supporters peuvent suivre les entraînements plusieurs jours par semaine.

3 Prison

À Alkmaar, lors du stage aux Pays-Bas, Genk a logé dans une ancienne prison. Il paraît que les joueurs ont pris connaissance des directives de l’entraîneur menottes aux poings.

Le talent – Bilal El Khannouss

On attend cette année de Bilal El Khannouss, âgé de 18 ans et numéro dix classique, la même chose que d’Oyen et du gardien Vandevoordt il y a douze mois. Le talent est arrivé d’Anderlecht il y a trois ans, parce qu’il voulait du temps de jeu. Sa progression a été fulgurante ces 18 derniers mois. Il a toujours été créatif mais désormais, il est aussi rentable. En perte de balle, il a appris à insuffler beaucoup de dynamisme à son football. Le médian, qui a décidé l’année passée de se produire pour les Espoirs du Maroc plutôt que pour leurs homologues belges, n’hésite pas à appeler le ballon et à entreprendre des actions, un peu comme Pozuelo jadis, même si la comparaison est audacieuse, compte tenu de son jeune âge. Il a effectué ses débuts en D1A dans le dernier quart d’heure de l’ultime match des play-offs contre Malines il y a quelques mois. Il est sans conteste le plus talentueux des jeunes de l’académie promus cette saison.

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3 questions à Thomas Buffel

Recordman du nombre de matches sous le maillot du KRC Genk (314).

Qu’attends-tu de Genk cette saison?

Avec son noyau actuel, il peut lutter pour un prix, mais qui va partir? Je pense que Dessers va rester et être décisif. Vrancken, le nouvel entraîneur, a porté le maillot de Genk. Il va bien expliquer aux joueurs qu’à Genk, le talent et le bagage technique ne suffisent pas. Il est garant de l’identité du club et il est capable d’insuffler plus de caractère à l’équipe.

Que retiens-tu de la saison passée?

Genk regorgeait de talent mais n’avait pas d’identité. Quand ça ne va pas, il faut des joueurs qui dégagent l’ADN du club et se retroussent les manches. Les Belges se sentent souvent plus sollicités dans une telle situation, ils doivent être les motivateurs qui dirigent lorsque les autres échouent ou ont moins de motivation intrinsèque. Le Club, par exemple, s’appuie depuis longtemps sur une mentalité belge, avec des joueurs qui se connaissent. Ça facilite le travail de l’entraîneur, qui ne doit pas redémarrer de zéro chaque fois. Il y a un an, on était impressionné par le trio offensif Onuachu-Ito-Bongonda, mais il a coincé par la suite. La défense a encaissé trop de buts et il était aussi trop facile de surplomber l’entrejeu. Quand on additionne toutes ces carences, on ne peut pas inculquer la responsabilité de cet échec à un ou deux joueurs.

Qu’est-ce qui fait la différence de Genk?

Presque tout le Limbourg en est supporter. La pression est énorme.

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