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LE NOUVEAU: MIKE TRÉSOR NDAYISHIMIYE

Connaissait-il Mike Trésor ? « Oui, je le connaissais très bien », a répondu John van den Brom. « Il a souvent fait souffrir mes équipes, ces dernières années. C’est pourquoi, je voulais absolument l’avoir à mes côtés. » Mike, estime-t-il, a « une très bonne vision de jeu et surtout les qualités pour jouer les ballons en profondeur. Il peut être aligné sur le flanc gauche, sur le flanc droit ou comme numéro 10. »

Le KRC Genk a versé 3,5 millions d’euros à Willem II pour acquérir l’international Espoir belge, âgé de 22 ans, d’origine burundaise (il est le fils de l’ancien international burundais Freddy Ndayishimiye). Il a débuté sa carrière à l’Avenir Lembeek, dans le Brabant flamand, et a atterri chez les jeunes d’Anderlecht en passant par Tubize. En 2018, il a quitté Neerpede parce qu’il sentait qu’on ne lui offrirait pas une chance directement, même si Gert Verheyen lui a toujours fait confiance chez les U19 nationaux.

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Aux Pays-Bas, il a d’abord tenté sa chance à NEC Nimègue, en D2, où il a débarqué en 2019 avant d’être prêté à Willem II. Là, à Tilburg, il s’est affirmé sous la direction d’ Adrie Koster au point de devenir la révélation de l’Eredivisie, ce qui a conduit Willem II à lever l’option. Prix d’achat: un million d’euros. Un an plus tard, on a déjà évoqué l’intérêt de clubs anglais, italiens et allemands. En 54 matches d’Eredivisie, il a inscrit neuf buts et délivré quatorze assists, la plupart du temps comme milieu offensif, milieu gauche ou ailier gauche. La saison dernière, il a scoré à quatre reprises et offert onze passes dé’. À Genk, où il a signé un contrat jusqu’en 2025, il devrait être aligné sur le flanc gauche ou dans une position centrale offensive.

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ANECDOTES

1. Les ballons

En principe, Genk joue avec des ballons Nike, mais lors des premiers matches de préparation, des ballons Kipsta ont été utilisés. La raison est simple: la Supercoupe contre le Club Bruges sera disputée avec des ballons de cette marque.

2. Hors de ma vue

Lors du premier match de préparation contre Eupen, les journalistes avaient pris place le long de la ligne de touche. Lorsqu’un jeune homme vêtu d’un t-shirt noir a obstrué la vue de l’un des reporters, celui-ci lui a demandé de bouger. Sauf qu’il s’agissait de la nouvelle recrue de Genk, Mike Trésor.

3. Jeune capitaine

Lors du match contre Groningen, le gardien Tobe Leysen, 19 ans, a hérité du brassard de capitaine lorsque Bryan Heynen a quitté la pelouse. Il n’a pourtant pas encore joué le moindre match officiel avec l’équipe A.

LE TALENT: JAY-DEE GEUSENS

Durant les premiers matches de préparation, le jeune Jay-Dee Geusens, 19 ans, a dépanné à l’arrière droit. « Ce n’est pas sa place de prédilection, mais je suis très content de lui », dit John van den Brom. « Jay-Dee est le type de joueur que tout entraîneur aimerait avoir dans son noyau. »

Geusens a été intégré au noyau A en février et a été repris quatre fois dans la sélection, mais sans jamais monter au jeu. Il peut être aligné à toutes les positions de l’entrejeu, même si sa préférence va au numéro 8, dans un rôle offensif. Il a de bons pieds, est fort tactiquement et possède une technique de frappe exceptionnelle, ce qui offre une arme supplémentaire sur coups francs, corners et centres. C’est aussi un grand travailleur qui continue à progresser. Ces deux dernières années, il a bossé pour devenir plus fort physiquement et s’améliorer dans la récupération du ballon. Comme Bryan Heynen, son exemple, c’est un pur Genkois, et il est davantage un homme de liaison qu’un pur milieu de terrain défensif ou offensif.

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3 questions à Wenda Cipido, responsable de la sécurité

Comment avez-vous atterri dans le football?

Comme maman de jeunes footballeurs évoluant dans la région. Mon père était steward à Genk, et ils sont tombés à court d’effectifs. Grâce à lui, j’ai débarqué en 2006 dans ce club familial, d’abord comme steward, puis comme steward principale, ensuite comme adjointe au responsable de la sécurité et depuis l’an passé comme responsable de la sécurité. Avec un père qui était supporter de Waterschei et une mère qui était supportrice de Winterslag, ma voie était toute tracée. J’emmenais de temps en temps mes enfants au stade dans leur poussette. Depuis l’an passé, je suis sous contrat et responsable de 120 à 150 stewards. Avant cela, j’ai travaillé comme responsable de la qualité dans différentes entreprises.

Qu’est-ce qui vous plaît à Genk?

Le fait que ce soit resté un club familial. Je n’ai pas l’impression de travailler, il en allait tout autrement dans mes emplois précédents. Je connais beaucoup de monde, et en tant que steward, j’effectue des déplacements – y compris européens – souvent avec le noyau dur. Parfois je dois intervenir, mais je ressens un respect mutuel. Le noyau dur m’a, par exemple, protégée lorsque notre bus a été attaqué à Naples.

Le travail est-il différent pour une femme dans un milieu très masculin?

Je n’ai pas l’impression de fonctionner différemment en tant que femme. Je ne suis d’ailleurs pas la seule femme au KRC Genk. Une vingtaine ou une trentaine de femmes sont actives dans l’organisation. Une femme fait peut-être plus attention à quelques petits détails qui peuvent faire une grande différence: nos gars ont-ils suffisamment à manger ou à boire, par exemple? Il faut être aux petits soins pour eux.

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