Kompany, homme de la semaine

Vincent Kompany affiche encore une fois son caractère : il sait ce qu’il veut, il refuse que d’autres personnes prennent les décisions à sa place. Rejouer avec les Diables contre la Macédoine pouvait paraître dangereux après autant de semaines d’indisponibilité, mais ce n’est pas le genre du bonhomme d’agir à la légère. Il a discuté avec le staff médical de l’équipe nationale, et il s’est lancé. Sans tenir compte de l’avis de Manchester City et de son entraîneur. Directement, il a refait un bon match, et quand il s’est aventuré vers l’avant, on a marqué le but décisif. Maintenant, je peux comprendre la colère de Roberto Mancini qui s’en est pris à Kompany et à Marc Wilmots. A distance, il avait peur de perdre son joueur pour quelques semaines de plus.

Cette affaire a jeté un froid sur leur relation. Quand Kompany est sorti du terrain ce week-end après avoir marqué son petit but contre Newcastle, on bien vu qu’il y avait un différend entre les deux hommes. J’imagine que ça ne l’inquiète pas. Il se doute que les jours de Mancini à Manchester sont comptés, qu’il y aura plus que probablement un autre coach dans quelques mois vu l’échec de l’équipe en Ligue des Champions et le retard sur United en championnat.

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En officialisant son investissement financier à Bleid Bruxelles, Kompany confirme qu’il sait toujours d’où il vient.

Le Beerschot vers le maintien : à quoi on joue ?

Le Cercle de Bruges pourrait vivre une saison contrastée jusqu’au bout. Il va jouer la finale de la Coupe de Belgique, avec des perspectives sérieuses d’aller en Europa League même en cas de défaite puisqu’il faudrait simplement que Genk termine à la deuxième place du championnat. L’autre participant aux play-offs 3 suscite tout autant de questions. Le Beerschot a déjà six points d’avance alors qu’il reste au maximum quatre matches, c’est donc très bien embarqué. Au même moment, ce club obtient un délai de deux mois pour se mettre en ordre dans ses dettes urgentes. Ce n’est pas tenable. Quand une société classique demande une faveur pareille, ça se termine par une faillite dans la plupart des cas. Je ne suis pas sûr que le juge ait pris la décision la plus intelligente de sa carrière ! Le Beerschot devrait se sauver sur le terrain, mais même s’il reste en vie, quelles sont ses chances de décrocher la licence pour la saison prochaine ? On se met inutilement dans de gros problèmes. J’y ai autrefois passé trois belles saisons, c’était au moment de la collaboration avec l’Ajax. Entre-temps, il n’y a eu que des problèmes, avec des changements de direction et des soucis financiers à répétition.

Bayern, le paradoxe d’une victoire historique

En marquant neuf buts contre Hambourg, le Bayern a encore un peu plus affolé les foules. Près de dix goals en un match, et ça se passe en Bundesliga ! Cette équipe a une vraie griffe depuis des années, elle cherche toujours à marquer beaucoup, elle ne calcule pas. Après ce match, j’ai été étonné par les commentaires de son directeur sportif, Matthias Sammer. Alors que toute l’Allemagne s’enthousiasmait, il a signalé que le Bayern avait aussi encaissé deux buts et que ce n’était pas rassurant avant le rendez-vous de Ligue des Champions contre la Juventus…

Mirallas, le Diable le plus sous-estimé

David Moyes en a plein la bouche quand il parle de Kevin Mirallas. Le coach d’Everton sait qu’il a réussi un excellent transfert. Mirallas a été l’homme du match contre Stoke en marquant le seul but. Avec les Diables, il a encore fait une très bonne entrée contre la Macédoine. C’est une habitude chez lui. Il combine trois qualités qui ne sont pas si courantes chez un attaquant : il a de la profondeur, il est très rapide et il sait scorer. Et son état d’esprit est toujours positif, qu’il commence sur la pelouse ou sur le banc. C’est peut-être l’international belge le plus sous-estimé.

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Selon la presse anglaise, Jan Vertonghen est le transfert le plus réussi pour Tottenham. En quelques mois, il est devenu une star là-bas, un des deux gros poissons de l’équipe avec Gareth Bale.

Pétard mouillé pour le début des PO

Tout le monde était prêt et chaud, la grande fête pouvait commencer… Mais la première n’a rien donné ! L’ouverture des play-offs, lors de Zulte Waregem – Lokeren, n’a rien offert de grandiose. Peu de public, pas d’ambiance, un niveau de jeu décevant : ce n’étaient pas les équipes les plus attirantes mais on a coupé la télé avec un arrière-goût de pétard mouillé.

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On a un clasico au programme dès le week-end prochain et tout indique qu’il n’y aura pas une ambiance de feu à Sclessin parce que les supporters du Standard boudent la campagne d’abonnements. Je les comprends. La nouvelle direction avait parlé d’une première saison de transition mais la deuxième campagne n’est pas meilleure et on n’a rien fait en janvier pour que ça se passe beaucoup mieux. Le club a l’intérêt populaire qu’il mérite.

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