KOEN DE VLEESCHAUWER ET ABEL BALBO

Bruno Govers

Il y a dix ans, le médian en avait vu de toutes les couleurs face à l’attaquant argentin au stadio Olimpico.

K oen De Vleeschauwer :  » Dans la mesure où je n’ai disputé qu’un nombre restreint de rencontres européennes et que je n’ai jamais eu la satisfaction d’être repris chez les Diables Rouges, ma collection de maillots n’est pas des plus fournies. Mais je possède quelques maillots footballeurs autrement plus célèbres que moi (il rit).

Le premier qui me vient à l’esprit est Abel Balbo. J’ai eu l’Argentin comme adversaire direct lors d’un match de sinistre mémoire entre l’AS Rome et l’Eendracht Alost, au deuxième tour de la Coupe de l’UEFA en 1995-1996. Au stade précédent, nous avions créé un premier exploit en évinçant le Levski Sofia. Pour une première européenne dans l’histoire du club, voilà qui pouvait compter !

Malheureusement, nous n’avions pu confirmer ce succès. En seizièmes de finale, face aux Italiens, la tâche était indiscutablement beaucoup plus ardue. Dès le match aller, chez les Giallorossi, la cause était entendue : 4-0. Personnellement, j’en avais vu de toutes les couleurs, ce soir-là, face au Sud-Américain, qui avait d’ailleurs inscrit le troisième but avant qu’un certain Francesco Totti ne fixe les chiffres définitifs.

Mon seul souvenir agréable, à l’occasion de cette rencontre, fut l’échange de vareuses. Car ce n’est bien sûr pas tous les jours qu’un modeste footballeur belge a l’opportunité de croiser un attaquant d’un tel calibre. Au retour, je ne m’étais pas privé de procéder au rituel traditionnel d’après match avec un autre joueur tout aussi fameux : le Brésilien Aldair. On peut toujours rêver, mais s’il y avait eu une belle entre les Italiens et nous, j’aurais troqué ma troisième tenue avec celle d’un autre international, tout aussi réputé : Giuseppe Giannini(il rit).

Je possède encore des souvenirs liés à des rencontres face au FC Porto ou au Slavia Prague, notamment. Mais je m’en voudrais, dans cette petite énumération, de ne pas mentionner un autre patronyme qui me tient tout particulièrement à c£ur : celui d’ Yves Vanderhaeghe, qui fait partie de mes véritables amis dans le monde du football. L’Anderlechtois et moi avons accompli plusieurs années en commun, à l’Eendracht Alost d’abord, puis à l’Excelsior Mouscron avant que nos chemins ne se séparent. Je lui ai toujours prédit qu’il serait international un jour et, quand cela s’est vérifié, Yveke a eu la délicatesse de me remettre son tout premier maillot de Diable Rouge. C’est un détail qui ne s’oublie pas et qui en dit long sur les liens qui nous unissent.

Hormis les maillots que j’ai réceptionnés tout au long de ma carrière, j’ai conservé aussi un exemplaire de tous les clubs où j’ai évolué. J’ai également acheté des exemplaires que je trouvais esthétiquement beaux. Comme le maillot ciel et blanc de l’équipe nationale d’Argentine, par exemple, ou encore celui blaugrana du FC Barcelone. Avant qu’il ne soit floqué du logo de l’Unicef, bien entendu ! l

BRUNO GOVERS

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