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Julien Gorius

A 34 ans, il a rejoint le clan des consultants de VOOsport.

Cette nouvelle fonction marque officiellement la fin de votre carrière de footballeur…

Quand j’ai quitté OHL, j’ai essayé de trouver un nouveau challenge. Je me suis montré assez exigeant, plus sur le plan familial que financier. Je me suis fixé comme limite la fin du mercato. Je n’ai rien trouvé et j’ai respecté mon engagement. En tant que joueur libre, je pourrais me lier à un club mais cela ne m’intéresse plus. Via Jean-François Remy, j’ai reçu l’opportunité de travailler sur VOO et j’ai trouvé cette proposition intéressante car j’avais envie de rester dans le milieu du foot. J’avais déjà fréquenté quelques fois le plateau et cet univers correspond à ce que je cherche. En plus, Julien Courtois, qui est journaliste pour VOO, est un ami. En tant que récent  » retraité  » des terrains, j’ai un regard assez frais car je réfléchis encore comme un footballeur. Je suppose que c’est aussi ce qui a convaincu VOO de m’engager.

Ma carrière a été belle et je ne regrette pas d’avoir arrêté.  » Julien Gorius

Ranger les crampons a-t-il été difficile ?

Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai connu aucun problème. Mon premier objectif était de prolonger à Louvain. Quand cela n’a pas été possible, j’ai compris que le nombre de possibilité allait se réduire. Je relativise. J’ai vécu la carrière que je voulais, j’ai échappé aux graves blessures. D’autres arrêtent plus tard mais il y en a aussi beaucoup qui, à mon âge, ne sont plus sur les terrains. Pour moi, c’était le bon moment. J’ai eu une carrière linéaire et progressive. J’ai commencé au Brussels, un club dont l’objectif était le maintien. Ensuite, je suis passé à Malines, qui avait l’ambition de viser le subtop. Et puis j’ai atterri à Genk, une des meilleures équipes du championnat. J’ai même connu une expérience à l’étranger, en Chine. Je suis satisfait.

Une dernière pige au RWDM a aussi été évoquée, non ?

Oui, c’était une possibilité. J’étais prêt à faire pas mal d’efforts. Le club et moi avons discuté pendant plusieurs semaines. Mais, dans ce type de deal, il faut que l’envie soit partagée par les deux parties. Or, l’une voulait et l’autre pas…

Vous êtes Français et, chez nos voisins, les consultants sont parfois plus  » cash  » et adeptes du clash…

Chacun a sa manière de fonctionner. Je pense qu’il y a eu un moment où il y avait trop de consultants en France et que certains ont voulu se démarquer par le buzz. Ma philosophie est d’être le plus juste possible. Je regarde régulièrement le Canal Football Club et il y a plusieurs personnalités qui m’inspirent. Je pense à Eric Carrière, qui parle peu mais qui a une vraie connaissance du foot, ou à Habib Beye, qui est aussi très bon.

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