© PG-STANDARD

Julian Albiar Fernandez

Alors qu’Anderlecht vient de choisir son joueur eSport sur le jeu vidéo FIFA, Julian Albiar Fernandez, le représentant du Standard, s’apprête à participer à son premier tournoi.

A quoi ressemble votre quotidien ?

Je dispose d’une  » gaming-room  » à l’Académie. C’est mon terrain d’entraînement, avec tout le matériel dont j’ai besoin. Je n’ai pas d’heure fixe et j’organise mon entraînement en fonction de mes besoins. Je pratique quotidiennement du sport. C’est utile car, quand je suis bien dans mon corps, je suis en meilleure forme mentale. Ma concentration est meilleure, comme un sportif. Et puis, je suis devenu le représentant d’une marque et il est logique que je soigne mon image.

Vous fréquentez les joueurs du Standard ?

Ils commencent à me reconnaître. Durant la préparation et les premiers matches, la gaming-room n’était pas encore prête. Les derniers résultats du club étant moins bons, il faut une bonne conjecture pour introduire l’eSport chez les pros. Mais c’est comme si j’appartenais au noyau. Au fan-day ou au business meeting, j’ai accompagné les joueurs.

Comment s’est déroulé votre engagement ?

J’ai un agent, comme les joueurs. Les dirigeants du Standard sont entrés en contact avec lui. Nous avons discuté et j’ai signé mon contrat fin mai. L’eSport est devenu mon activité principale et je suis le premier représentant officiel d’un club.

Quand allez-vous représenter officiellement le Standard ?

Lors d’un tournoi organisé les 23 et 24 septembre à Bruxelles, au Mont des Arts. Il y aura 5.000 euros à gagner et je serai opposé à des adversaires d’autres clubs (Ajax, etc.). C’est pour cette raison que je n’ai pas encore testé FIFA 18.

Vous étiez supporter du Standard ?

Je n’ai jamais supporté un club belge. Je suis d’origine espagnole et j’ai toujours apprécié le Real Madrid. Mais depuis que j’ai rejoint le Standard, je n’ai raté aucun match. Je me retrouve dans la mentalité du club et j’aime l’ambiance du stade…du moins quand on gagne ! (il rit)

Anderlecht vient aussi de choisir son joueur eSport…

Je suis content car cela crée de la concurrence et attire l’attention sur l’eSport. Et ce qui est valable en foot ne le sera peut-être pas sur console : le meilleur joueur belge pourrait être celui de… Malines !

Comment voyez-vous l’évolution de l’eSport en Belgique ?

Positivement. Je pense qu’une Ligue Pro (un championnat  » virtuel  » où chaque club est représenté par un joueur, NDLR) sera prochainement lancée. Nous sommes en retard : la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, le Portugal ou l’Espagne ont déjà leur compétition officielle.

PAR SIMON BARZYCZAK

 » Les joueurs du Standard commencent à me reconnaître  » Julian Albiar Fernandez

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