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EUGÈNE SCAUFLAIRE (1926-1947)

Surnommé El Gamin, il est resté fidèle à Mons durant 21 saisons jusqu’à l’âge de 38 ans. Arrière rugueux, fort sur l’homme et dans le jeu aérien, il possédait un tir particulièrement puissant. Un gardien adverse avait vu ses doigts retournés sur un de ses penalties. Particularité : n’a connu que la D3. A quitté Mons à 38 ans et lors de sa première saison à Hornu, a enfin savouré les joies d’une montée.

DIMITRI MERCIER (1981-2002)

Encore un fidèle parmi les fidèles. A évolué aux postes d’attaquant, de demi offensif et de libéro. A connu l’apothéose en fin de carrière en décrochant son accession parmi l’élite. Alors que tout le monde s’attendait à ce qu’il obtienne une dernière année de contrat pour connaître la D1, Marc Grosjean a refusé. Elégant, bon distributeur, il faisait partie des Mousquetaires avec Laurent Demol, Olivier Berquemanne et Vincent Thoelen.

WAMBERTO (2003-2004 et 2006- ?)

Arrivé de l’Ajax alors que Mons végétait dans le fond du classement, il a sauvé, à lui tout seul, l’Albert de la relégation et, par la même occasion, la tête de Sergio Brio. Petit, vif et technique, le Brésilien a régalé les travées du stade Tondreau. Après une parenthèse au Standard, il est revenu à Mons cet été.

LUIS CARLOS DOTO (1972-1977)

Ancien junior brésilien, il est sans doute le plus beau meneur de jeu que l’Albert ait connu. Il s’est tellement bien adapté qu’il a épousé une fille de la région. Il est retourné au Brésil mais quand il a vu que Mons se portait mal, il est revenu pour quelques matches lors de la saison 1976-1977 et a sauvé l’Albert.

CÉDRIC ROUSSEL (2002-2003)

Il symbolise la réussite montoise de la première saison en D1. Revenu par la petite porte d’Angleterre, il s’affirma au stade Tondreau au point de décrocher un titre de meilleur buteur. Dans son style bien particulier, fait de puissance et d’intelligence de jeu.

JULES LALINE (1968-1974)

Elu Dragon du siècle, il formait un duo d’attaque explosif avec Jef Van Gool. Malgré ses 60 buts, il a connu quelques différends avec l’entraîneur de l’époque, Pierre Hanon, qui lui reprochait ses sorties et écarts de conduite.

FLOP

ROBERTO GAMBASSI (1968-1969)

Brésilien arrivé du Cercle Bruges qu’il avait emmené en D2 la saison précédente. Acheté à prix d’or, Mons en attendait des merveilles mais il fut blessé toute la saison.

GERARD  » PUMMY  » BERGHOLTZ (1974-1975)

Après avoir transité par Feyenoord, Anderlecht et le RWDM, ce Néerlandais aboutit, à 36 ans, à Mons. Le prix du transfert et sa carte de visite ne purent faire oublier son âge avancé. Il ne s’est jamais impliqué dans ce club car il faisait les trajets de la frontière hollandaise à Mons.

PETAR GVOZDENOVIC (1974-1975)

Fit partie des étoiles filantes et des folies commises suite à la montée en D2. Attaquant yougoslave de 25 ans, il avait pété le feu durant la préparation à tel point que le Standard avait envoyé un émissaire dans les couloirs du stade Tondreau. Une fois le championnat commencé, il avait vite disparu.

LOUIS GOMIS (2003-2004)

Ce Sénégalais devait faire oublier Cédric Roussel, parti vers des cieux plus rémunérateurs. Il venait d’Allemagne mais était lourd et emprunté et n’a jamais pu effacer le souvenir de Roussel. Il n’a inscrit que trois buts.

LA COLONIE ITALIENNE (2004-2005)

La campagne de transferts réalisée par Sergio Brio avec l’aide du manager Giocondo Martorelli fut une catastrophe. Ibrahim Babatunde, Ange Kouyo, Alain Béhi, Philippe Billy (qui fut le plus aligné de tous) et Daniel De Castro, emmenés des séries inférieures italiennes à grand renfort de publicité, sont tous de retentissants échecs. Ce qui obligea la direction à réembaucher une équipe entière au mercato hivernal. Le retard accumulé était trop important et Mons glissa en D2.

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