Jonathan Bradfer va quitter les sports

Il faudra vous habituer à ne plus voir son visage à la présentation du Week-end Sportif : dans quelques mois, Jonathan Bradfer intégrera la rédaction du journal télévisé.

Vous confirmez la rumeur ?

Oui. Mon départ sera effectif à partir de janvier 2010. J’ai toujours été excité par le journalisme au sens large. Je ressentais l’envie de traiter d’autres matières. On m’a confié beaucoup de responsabilités au sein de la rédaction des sports. Mais j’avais le sentiment d’avoir fait le tour de la question. C’est le résultat d’un long cheminement. La rédaction du JT a de nouveaux chefs et une nouvelle dynamique. C’était le bon moment pour partir.

Le sport ne vous passionnait plus ?

J’avais la flamme quand j’ai commencé. Mais cette passion diminuait en comparaison avec mes collègues. C’est une reconversion à l’image de Justine Henin ou Kim Clijsters. Avec beaucoup moins de tapage médiatique (il rit).

Quels sujets voulez-vous traiter ?

Tout m’attire ! Je lis toutes sortes de gazettes. Je n’ai aucune prétention et j’irai là où il y a de la place : politique, société,… A la rédaction des sports, j’ai fait beaucoup de présentation et ce sera l’occasion de retourner sur le terrain.

Comment a réagi Michel Lecomte ?

Il a été très surpris. Mais il a fait preuve d’une grande écoute. Et il me donne un coup de main pour certaines démarches administratives. Il a compris que je n’avais pas décidé ça du jour au lendemain. Je ne pars pas non plus en claquant la porte.

Vous animez une chronique chaque lundi dans le JT de 13 h. C’est vous qui avez suggéré l’idée ?

Pas du tout. Sébastien Nollevaux, le nouveau présentateur, cherchait des chroniqueurs et il a opté pour un sujet sportif. Au début, on ne savait pas quel angle adopter : fallait-il reparler des résultats du week-end déjà maintes fois évoqués ou bien proposer quelque chose de décalé ? On a privilégié cette seconde option.

Vous allez troquer la lumière pour l’ombre.

Les gens qui me connaissent savent que je ne recherche pas la notoriété même s’il est vrai que j’adore l’édition et la présentation. Cela m’excite beaucoup. A l’école, lors des travaux de groupe, j’étais déjà un meneur. Qui sait si je ne retrouverai pas un rôle en vue.

La présentation du JT figure donc dans vos objectifs ?

Dans quelques années, pourquoi ne pas envisager intégrer la tournante des présentateurs du 12 minutes ? On m’a toujours dit que j’étais un bon présentateur. Je dois d’abord gagner une crédibilité. L’équipe du JT me connaît bien. Je travaille souvent avec les plus jeunes journalistes et les plus âgés m’ont guidé lors de mes stages.

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