Jonathan Bradfer :  » Les soupçons de dopage demeurent « 

L’Euro achevé, les journalistes de la RTBF se mobilisent pour le Tour de France. Jonathan Bradfer couvrira l’épreuve pour la première fois.

Quel sera votre rôle ?

J’assurerai la présentation de l’étape quinze minutes avant le départ et je serai à nouveau en direct trois quart d’heure après l’arrivée. A 18 h 45, un résumé de la journée sera présenté dans l’émission Le Tour au Quotidien. Il y aura des analyses avec Rodrigo Beenkens et Laurent Bruwier, des longs résumés pour ceux qui n’ont pas suivi l’étape, des reportages. Nous recevrons aussi des invités en plateau comme les frères Schleck, Patrick Lefevere ou Philippe Gilbert. Nous aurions voulu compter sur la présence de Tom Boonen mais vu qu’il a été interdit de course…

Vous n’êtes pourtant pas un habitué des courses cyclistes.

Je ne suis pas le plus grand spécialiste du cyclisme mais je me tiens au courant de l’actualité via la présentation du Week-end Sportif. Les côtés analyse et tactique seront l’apanage de Rodrigo. Moi, je serai surtout là pour l’aspect présentation. Pour un journaliste, le Tour reste une compétition mythique.

Alors que plusieurs pratiques dopantes restent indétectables (transfusion sanguine autologue…), quelle crédibilité accorder à une épreuve de plus en plus fragilisée ?

Le Tour de France reste écorné par toutes les affaires. On a envie de croire que le renouveau est là et que le sport est enfin reparti sur de bonnes bases. Mais il est clair que les soupçons de dopage demeurent. Maintenant, soyons clair : si le cyclisme n’est pas épargné, c’est parce qu’il s’est donné les moyens de lutter. D’autres disciplines, où des performances bizarres sont enregistrées, ne peuvent pas en dire autant. Les années précédentes, je trouve que nous avons bien géré cet aspect. Mon rôle de présentateur me permettra d’adopter plus de distance par rapport aux événements.

Pourquoi avoir choisi Axel Merckx comme consultant ? Son côté un peu introverti ne risque-t-il pas de desservir l’émission ?

C’est vrai qu’il lui faudra un petit temps d’adaptation pour rentrer dans son rôle. Il a juste l’expérience d’une ou deux courses. Mais Axel est l’un des plus grands cyclistes belges, il est le fils d’Eddy et Rodrigo le connaît bien. Et il nous a déjà prouvé qu’il avait un bon regard d’analyste.

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