Johan Timmermans ne vise plus la présidence de l’UB

Johan Timmermans, le président de Malines, est formel :  » Je ne poserai pas ma candidature à la présidence de la Fédération belge. J’ai encore du travail au sein de mon club et je ne le quitterai pas avant qu’il soit achevé.  » Timmermans était cité comme successeur potentiel du président actuel, François De Keersmaecker, lors des élections de juin. Le mois dernier, le président de Malines était resté vague quant à ses ambitions.  » On ne peut jamais rien exclure dans la vie.  » Il ne précise pas vraiment pourquoi il renonce à poser sa candidature. Toutefois, Joseph Allijns, le président de Courtrai, a déclaré dans les journaux qu’il poserait bel et bien sa candidature contre De Keersmaecker, qui se représente. Une lutte de pouvoir entre Allijns et Timmermans n’aurait pas donné une image positive d’une Pro League qui s’unit contre De Keersmaecker.  » Si la Pro League propose un candidat « , précise Timmermans,  » ça doit être un seul homme, soutenu par l’ensemble de la Pro League.  » Timmermans disparaît peut-être de l’avant-scène parce qu’Allijns dispose d’appuis puissants au sein de la Pro League.  » J’ai compris que Bart Verhaeghe voyait d’un bon oeil la candidature d’Allijns « , poursuit Timmermans.  » Mais il y a d’autres clubs.  » Certains m’ont demandé d’envisager la question mais je préfère m’abstenir.  »

Allijns l’aurait-il mis échec et mat ces dernières semaines ? Le moins qu’on puisse dire est qu’Allijns, président de Courtrai depuis 2001, est un candidat solide, sur le plan stratégique. Il a été le premier au sein de la Pro League à poser sa candidature à la présidence. Dans une interview récente accordée au quotidien Het Nieuwsblad, il a déclaré penser bénéficier du soutien de la Pro League et avoir convenu avec Timmermans de ne pas s’affronter. En traduction libre : le premier à poser sa candidature sera le candidat de la ligue. Or, c’est ce qu’a fait Allijns.  » Pour éviter les insinuations, il s’est déjà retiré de la commission qui étudie le fonctionnement de la fédération. En posant ce geste, il a donné encore plus de poids à sa candidature, face à un De Keersmaecker contesté. Quant à ceux qui trouvent que sa présidence à Courtrai ne s’est pas toujours déroulée comme il le fallait, Allijns a une réponse toute prête : il a déjà déclaré que jusqu’à la prise de pouvoir de Vincent De Gryse en 2013, il n’était guère au courant de ce qui se passait au sein du club.

PAR KRISTOF DE RYCK ET CHRISTIAN VANDENABEELE

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’Allijns est un fameux candidat sur le plan stratégique.

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