JOERIE VANSTEELANT

Le triathlète Joerie Vansteelant (31 ans) se prépare à son premier triathlon complet, prévu fin juin.

MERCREDI 28 MAI 2014 07:20

Normalement, le réveil devait sonner à 7h30 mais Niels, notre fils de trois ans, aime beaucoup le remplacer. Dans ces cas-là, il est généralement à côté du lit et essaie d’y grimper. La routine matinale commence un peu plus tard. Quand je suis à la maison, j’essaie d’aider ma femme à habiller les enfants et à leur donner à manger.

08:20

Je conduis Niels à l’école en vélo. Il est en maternelle. Normalement, ma femme s’en occupe mais comme j’ai une compétition le dimanche 1er juin, je ne dois pas m’entraîner beaucoup et j’ai donc le temps de m’en occuper à sa place.

09:00

Je dois nettoyer mon vélo ! Demain, je pars à Rapperswil-Jona, en Suisse, pour un Ironman 70.3, mieux connu sous le nom de semi-triathlon. En d’autres termes, mon vélo doit être en parfait état ! Comme toujours, je termine par un coup de polish pour que les parties métalliques brillent bien.

10:00

Je pédale à l’aise pendant deux heures. Je passe rapidement à la caserne d’Ostende – je suis employé par la Défense, en tant que sportif de haut niveau – pour voir si toute la paperasserie est en ordre. Après la course de dimanche, je pars directement en stage dans les Pyrénées. Je vais donc être absent tout le mois de juin.

12:30

L’heure du repas. Ma femme et les enfants ne mangent pas à la maison, aujourd’hui. Je me prépare quelque chose en vitesse. Pommes de terre cuites à l’eau avec une saucisse et de la compote de pommes. Un vrai repas paysan !

13:30

Faire les bagages s’avère plus difficile que prévu. Après la compétition en Suisse et le stage en France, je mets directement le cap sur l’Autriche, où je vais disputer mon premier Ironman complet. Je dois donc bien réfléchir à ce que je dois emporter.

15:30

Tout est emballé. Il me reste assez de temps pour filer au parc à conteneurs et y déposer nos déchets. Ce n’est pas la tâche préférée de ma femme et je tiens donc à m’en acquitter avant mon départ.

17:30

Ma séance de course de 50 minutes est calme, ponctuée de quelques accélérations de deux minutes. J’ai hésité à m’en acquitter car à midi, j’ai souffert d’un léger mal de tête et mes muscles étaient plutôt raides. Pourvu que je ne tombe pas malade…

19:00

Après l’entraînement, je passe sous la douche, en compagnie des enfants. Ensuite, un délicieux repas nous attend tous.

22:30

Je regarde encore un peu la télévision, avant qu’il soit l’heure de me coucher.

PAR FABRICE VANDEN ABEELE