Jelle Van Damme {Anderlecht}

Ne devenez-vous pas trop fort pour la Belgique ?

Jelle Van Damme : Je me sens bien, simplement. Tout va bien, je déborde de confiance. Ceux qui me connaissent le remarquent. Par exemple, le but en rétro que j’ai marqué à Mons, je ne l’aurais pas réussi si mes sensations n’avaient pas été aussi bonnes. Je me plais à Anderlecht. J’y suis lié jusqu’en 2011. Je ne me projette pas dans l’avenir. Ma forme est aussi due à l’équilibre du groupe. Il est bon. Nous devons vraiment être prêts, en août, pour les qualifications de la Ligue des Champions.

Le Sporting a transféré plusieurs joueurs mais n’a-t-il pas besoin d’un buteur style Tchité ?

Sans doute. Tchité a été très important pour Anderlecht. Quant aux transferts… Je ne connais que Losada. C’est le problème du management, pas le mien !

D’aucuns avancent que vous avez plutôt le style du Club Bruges.

J’ai un peu plus de force que la moyenne, je m’appuie sur mon physique mais en l’alliant à l’abattage et à la technique, ainsi qu’à la volonté d’aller à fond. Est-ce typiquement brugeois ? Regardez les bêtes qui jouent à l’étranger. Le football moderne, c’est un mélange de force et de technique. Je m’adonne à la musculation. En Angleterre, c’est obligatoire deux fois par semaine. Ici, en-dehors de la préparation, je m’exerce seul. J’adore ça.

Vos expériences à l’étranger, à l’Ajax, à Southampton et à Brême, vous ont-elles rendu plus fort ?

Oui. J’ai appris à relativiser, à suivre des entraînements durs, à courir. A l’étranger, les préparations sont terribles.

Votre corps était-il prêt à fournir de tels efforts ?

Peut-être ne l’étais-je pas mentalement. Je suis content de l’expérience acquise, du titre et de la Coupe remportés avec Anderlecht en deux ans. Et bientôt, j’espère que nous allons jouer les poules de la Ligue des Champions !

Vous avez maintenant une amie, Elke. Est-ce qu’elle vous calme ?

Disons que j’ai quelque chose en-dehors du football. Je comprends aussi que je mène une vie agréable. Le football n’est pas tout. J’espère jouer jusqu’à 35 ans mais ensuite, ce sera terminé. Une nouvelle vie commencera car je n’ai pas l’intention de rester dans le monde du football. Ou alors je m’occuperai des jeunes. Mais je ne veux pas être entraîneur.

PETER T’KINT

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