JEAN-JACQUES MISSE MISSE

Après une interview dans nos colonnes, en octobre, vous avez été mis à pied par La Louvière. Avec le recul, ne regrettez-vous pas de vous être épanché de la sorte?

Jean-Jacques Missé Missé: Pas du tout. On prétend souvent qu’il n’y a que la vérité qui blesse. Moi, j’ai dit ce que j’avais à dire et j’ai donc la conscience tranquille. Tout le monde ne peut en dire autant, notamment ceux qui ont pris cette mesure à mon égard plus quelques autres personnes égratignées par mes propos, sans doute. La seule chose que je déplore, ce n’est pas tant la rupture de mon contrat que tous ces coups de fil anonymes, destinés sans doute à me déstabiliser. Pour le reste, tout va très bien, je vous remercie.

La Louvière s’était engagée à respecter les termes de votre contrat jusqu’au 31 décembre. Mais vous étiez libre de mouvement dès la mi-octobre déjà. Qu’avez-vous fait depuis lors?

A 33 ans, j’estime que je pourrais encore jouer pendant trois saisons au moins. Mais je ne tiens pas à en arriver là. Je me donne encore un an et demi sur les terrains avant de prendre du recul. Depuis deux mois, j’ai multiplié les contacts. J’ai des touches en Espagne, aux Emirats Arabes Unis ainsi qu’en Grèce. Pour le moment Panionios tient la corde. J’avoue qu’il me plairait de retourner dans ce pays, dans le mesure où je garde de bons souvenirs de mon séjour à Ethnikos, même s’il ne s’était limité qu’à une saison.

Après votre période active, que ferez-vous?

J’ai lancé autrefois le projet d’une école de football à Yaoundé avec l’un de mes anciens mentors, Jean Danka. Je compte exploiter cette veine. De plus en plus de clubs, en Belgique, ont développé ces derniers mois des accords de collaboration avec des clubs africains et même camerounais. Je songe par exemple à Lokeren, qui non content d’avoir un club-satellite à Abidjan en Côte d’Ivoire, a également développé une synergie avec le réputé Canon de Yaoundé. De son côté, le RWDM s’est investi lui aussi dans mon pays natal. Qui sait si, par mon intermédiaire, l’un ou l’autre club belge ne voudra pas mettre le pied dans l’étrier?

Vous aviez contacté Anderlecht à ce propos.

C’est exact mais le Sporting veut d’abord développer un centre de formation en bonne et due forme à Bruxelles avant d’envisager une implantation ailleurs. C’est son bon droit, évidemment. Mais pourquoi une alliance avec un autre club ne serait-elle pas envisageable? (B.Govers)

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