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Jean-François Remy

L’Europe des 11 célèbre cette saison son quart de siècle. Toujours très plébiscitée par le public, l’émission de VOOsport a gardé la formule qui lui conférait son succès (une grande place donnée aux images et aux buts) tout en y ajoutant des touches de modernité (le nouveau studio en réalité augmentée).

A l’heure où les buts sont visibles sur le web et dans d’autres émissions (Week-end Sportif,…), ce n’est pas difficile d’arriver le lundi soir avec un résumé des meilleurs moments du week-end ?

Non, car nous avons une base de fidèles qui aiment voir ou revoir les buts et qui apprécient l’ambiance décontractée du plateau. En plus, nous  » accompagnons  » les téléspectateurs avec notre propos : analyse de la construction du but, de l’émotion qu’il a suscitée, anecdote sur le buteur,… Il nous arrive d’évoquer des thèmes plus lourds, comme cette affaire de racisme lors de Tottenham-Chelsea. Il y a parfois des coups de gueule ou des avis tranchés, selon la personnalité des journalistes. Mais le buzz à tout prix, non. Il faut vivre avec son époque et nous alimentons également les réseaux sociaux d’images. Mais l’émission et les réseaux ne sont pas en concurrence. Il y a toujours des gens qui ont envie de se  » poser  » devant leur écran. Lors de la dernière émission de l’année, j’ai revu pour la 10e fois le but de Kompany qui a offert le titre à Manchester City et j’ai de nouveau pris un maximum de plaisir.

L’Europe des 11 me rappelle que je suis devenu vieux !  » Jean-François Remy

25 ans, qu’est-ce que cela vous inspire ?

Cela me rappelle que je suis vieux ! (il rit) J’ai commencé à travailler sur cette émission avec Philippe Hereng et Olivier Crasson, le frère de Bertrand. Le principe est resté le même : s’installer chez le téléspectateur le lundi soir, un moment jugé idéal. Avant, on montrait tout et puis, la part rédactionnelle (anecdotes, tactique,…) a augmenté à mesure que le public avait davantage accès aux images en dehors de l’émission. Certaines personnes la regardent en une fois, d’autres en plusieurs parties ou visionnent juste quelques passages. On s’est rendu compte que l’horaire actuel était idéal pour les jeunes car c’est un moment où ils ont plus de liberté. Je reçois régulièrement des étudiants en stage de journalisme qui me disent qu’ils adorent l’émission. C’est toujours gratifiant. J’espère que l’émission m’accompagnera jusqu’à la retraite ! Cette année, le décor nous apporte plus de rythme et d’infos avec les images incrustées : on traite toujours des championnats européens mais avec un ton plus dynamique.

25 ans, c’est aussi un anniversaire qui se fête…

On va en discuter pour trouver quelques bonnes idées et des surprises…

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