» Je vais aussi aider Anderlecht à mieux communiquer « 

Le 1er juillet, Johan Walem quittera officiellement Belgacom TV pour devenir l’entraîneur des espoirs d’Anderlecht.

Pourquoi êtes-vous parti de Belgacom TV ? Parce que la société n’était pas sûre de conserver les droits télé ?

Non, cela n’a rien à voir. Et je n’ai pas non plus sollicité Anderlecht pour ce poste. C’est la direction du Sporting qui m’a proposé ce projet.

Vous aviez pourtant déclaré dans le Sport/Foot Magazine (2 avril) que la rumeur de votre nomination comme entraîneur des jeunes n’était pas fondée.

A ce moment, je suis juste allé présenter la méthode d’encadrement extra-sportif d’un ami. J’ai eu quelques contacts avec les dirigeants, qui m’ont rappelé par la suite. J’aurai l’occasion d’appliquer cette méthode, qui vient de l’Italie, et qui sera destinée aux joueurs de l’équipe première et aux jeunes. Elle se base sur une prise de responsabilité, avec des objectifs à court et à moyen terme à atteindre.

Pourquoi ne pas avoir choisi de combiner les rôles de consultant et d’entraîneur, à l’image de Franky Vercauteren ?

Quand je m’engage dans une fonction, je veux y consacrer 100 % de mon énergie. Je préfère donc mettre ma carrière journalistique entre parenthèses. Quand Anderlecht fait appel à vous, il est difficile de résister.

Les consultants sont parfois mal vus des journalistes ou des entraîneurs. Quelles sont les critiques que vous avez dû essuyer ?

Des clubs ne se privent pas pour remettre votre travail en question, certaines personnes font des déclarations choquantes ou négatives. Mais à partir du moment où l’on exerce un métier qui implique de critiquer, il faut pouvoir soi-même accepter d’être jugé. Mes débuts n’ont pas été faciles. J’ai dû faire attention à ne pas dire de bêtises, à rester objectif, à raisonner comme un journaliste… Les échos de la part de Belgacom ont toujours été bons. On m’a dit que je serai toujours le bienvenu. C’est un soulagement car j’avais peur que la porte se referme pour moi.

Anderlecht a déjà connu plusieurs couacs en matière de communication. Allez-vous aider le Sporting à mieux communiquer ?

Bien sûr. Vu que je connais l’envers du décor, j’espère que les joueurs viendront me trouver s’ils ont des questions sur la manière dont il faut gérer les contacts avec les journalistes. Et je veillerai à préparer les jeunes aux sollicitations dont ils feront l’objet quand ils intégreront l’équipe première.

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