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 » Je suis prêt à repartir de zéro « 

Libre, sans être heureux. Parce que passionné avant tout. Felice Mazzù veut profiter d’un mercato à rallonge pour retrouver un banc de Pro League. Et tirer un trait sur une année noire.

Cinq mois de purgatoire, après un peu plus de six ans à tutoyer les sommets, c’est long. En moins d’un an, Felice Mazzù a connu la fin d’un rêve, le début d’une romance et l’absence de coup de foudre. Parce qu’à Genk, le faiseur de miracles carolo a toujours été un entraîneur en sursis. Comme un invité prestigieux qu’on regretterait assez vite d’avoir convié à sa table. Dans le Limbourg, Felice Mazzù a vécu la Ligue des Champions, mais regretté son Pays Noir. Paradoxe ultime pour un romantique aux préceptes si pragmatiques. À 54 ans, le Mazzù entraîneur veut prouver qu’il n’est pas le coach d’un seul club. Au même âge, l’homme, lui, se dit plus apaisé que jamais. Sans pour autant tout oublier. Le propre des revanchards. Et des convives qui n’en n’ont jamais assez.

Du jour au lendemain, tu n’as plus rien. Au début, ça m’a permis de me relâcher. Puis, le temps passe, et ça devient long.  » Felice Mazzù

Felice, au 31 août 2020, tes cinq années de congé sans solde, consécutives à tes cinq ans de pause carrière dans l’enseignement, seront terminées. En février, tu avais déclaré que tu prendrais une décision définitive au mois de mai. Nous y sommes ou à peu près. Quelle est-elle ?

FELICE MAZZÙ : J’espère toujours ne pas devoir en prendre. En fait, je crois que j’ai parfois du mal m’exprimer. Ou que ça a été mal interprété. Je voudrais en tout cas juste clarifier ma situation. Mes congés possibles arriveront, en effet, à leur terme à la fin de l’été. Mais d’ici là, j’espère évidemment avoir retrouvé de l’embauche dans un club professionnel et un défi à la hauteur de mes ambitions. C’est en tout cas plus que jamais l’objectif. Et bien entendu que l’enseignement est aujourd’hui secondaire.

Entre temps, cette saison, tu as rejoint l’équipe de consultant de RTL Sport. Après avoir longtemps oeuvré sur Proximus. Est-ce que le risque, dans ces cas-là, ce n’est pas la confusion des genres ? On dit parfois que c’est un jeu dangereux de jouer aux donneurs de leçon à la télévision quand on est ou qu’on a eu les mains dans le cambouis… À l’image d’un Hein Vanhazebrouck dans le même genre.

MAZZÙ : Je crois que c’est complémentaire à une activité de coach. Mais c’est un peu le problème de la Belgique. Quoi qu’on fasse, il y aura toujours des reproches derrière. Dans mon cas, je n’ai analysé jusqu’ici que des matches de Ligue des Champions, et donc d’équipes qui ne sont pas dans le championnat belge. J’avais eu une discussion avec RTL par rapport à ça et c’était une volonté de ma part. Hein parle peut-être très ouvertement, moi, je pense que j’aurais un peu plus de retenue, par respect. Parce que je considère que je n’ai pas à juger le fonctionnement d’une équipe du championnat après y avoir officié. Mais c’est trop facile de critiquer. De nous reprocher de nous mettre en avant. Ce que Hein fait, il le fait très bien. Il dit ce qu’il pense.

 » L’erreur, c’est de croire que quand tu atteints tes objectifs, tu as tout compris  »

Comment vit-on le retour à la vie normale après 25 ans d’une carrière d’entraîneur ininterrompue, d’abord à temps partiel, puis lors de ces huit dernières années, à temps plein ?

MAZZÙ : Ça n’a pas été simple. Pendant des années entières, du matin au soir, 24 heures sur 24, tu penses football. Tu réfléchis, tu analyses, pour trouver des solutions. Et puis, du jour au lendemain, tu n’as plus rien. Au début, ça m’a permis de me relâcher. De vivre plus entièrement avec ma famille. De partager autre chose avec mes enfants et ma femme, ce que je ne faisais plus ou pas. Ça permet aussi d’évacuer énormément de frustrations par rapport au foot. De te remettre en question. D’envisager l’avenir autrement. Puis, le temps passe, et ça devient long. Tu te poses des questions parce que tu es dans l’incertitude. Ne serait-ce que d’un point de vue financier. Mais bien sûr, aujourd’hui, clairement, ce qui me pèse, c’est de ne pas avoir d’objectif. L’important pour moi, c’est d’être en paix avec mon âme. D’être heureux. Et chez moi, cela passe aussi par un épanouissement professionnel.

Tu parles spontanément d’évacuer certaines frustrations. Le job d’un entraîneur au quotidien, c’est aussi savoir accepter que tout ne marche pas toujours comme on le souhaiterait ?

MAZZÙ : Influer sur la réaction d’un environnement donné, c’est compliqué. Mais le plus compliqué, c’est de comprendre pourquoi ça fonctionne, mais aussi et surtout pourquoi ça ne fonctionne pas. Pourquoi tel message passe ou ne passe plus auprès d’un groupe ? Et d’accepter que tu ne puisses pas avoir réponse à tout. Ce sont vraiment ça les frustrations dont je parle. L’erreur, c’est de croire que quand tu atteints tes objectifs, tu as tout compris. C’est faux. Peut-être que tu as juste eu de la chance. C’est l’histoire du foot qui veut ça. Le drame des poteaux rentrants, des poteaux sortants. Ces paramètres-là sont imprévisibles. Ils créent des frustrations immenses. C’est ceux-là qu’il faut pouvoir accepter pour durer dans le foot.

 » Je suis un homme de projets  »

Il y a les frustrations, il y a les obstacles aussi. Quels ont été ceux qui t’ont empêché d’avancer à Genk ?

MAZZÙ : Le manque de temps, clairement. Parce que des critiques naissent très vite une énergie négative. Et que celle-ci, qu’on le veuille ou non, se propage à grande vitesse dans un groupe. Vraiment, le temps, je crois que c’est le plus important quand on a la volonté de créer quelque chose de nouveau. À Charleroi, ma première saison n’a pas été simple (Charleroi avait fini dixième au terme de la saison 2013-2014, ndlr). Mais Mehdi Bayat m’a toujours soutenu. Il était là pour instaurer du temps, de la patience. Conscient qu’il était que ce facteur-là serait prépondérant dans la mise en place d’un projet plus global.

Felice Mazzù :
Felice Mazzù :  » Je pense que les joueurs ont le droit de faire des comparaisons et d’estimer qu’ils se sentent mieux avec un coach plutôt qu’un autre. « © BELGAIMAGE

Cette garantie de temps est de plus en plus rare dans le football. Est-ce qu’on peut encore négocier pour recevoir du temps dans un grand club ?

MAZZÙ : Moi, je suis un homme de projets. Forcément, cela demande du temps. Bien sûr que dans mon futur, je tâcherai de mettre la priorité là-dessus. Mais du temps, ce n’est pas dix ans. C’est le temps de la compréhension. On dit que dans les grands clubs, on n’a pas le temps ? Je crois qu’il est justement temps de se rendre compte que c’est un paramètre important. Certains l’apprennent aujourd’hui à leur dépens. À Genk, avec un match en moins d’une saison régulière normale, on est plus ou moins dans la lignée, en terme de points pris, de ce qui avait été fait en début de saison avec moi. J’insiste : en terme de point pris ! Parce que peut-être que d’un point de vue relationnel, dans les attitudes, dans le comportement, ça a été beaucoup plus positif sans moi. Peut-être, je n’en sais rien… Mais c’est une possibilité. En tout cas, dans le résultat final, c’est important de se rendre compte que trouver des solutions quand on bouscule un effectif comme ce fut le cas là-bas l’été dernier, ça prend du temps. Et je crois que Genk est maintenant prêt pour vivre une grande saison dès l’année prochaine.

Tu évoquais l’aspect relationnel. Et c’est vrai qu’en interne, on a entendu dès ton licenciement que certains de tes cadres, avaient pu se réjouir de ton départ. Tu as parfois eu l’impression qu’on avait cherché à te savonner la planche ?

MAZZÙ : Honnêtement, non. Je n’ai pas eu cette impression-là. Si c’est le cas, c’est dommage qu’on ait pas pu en parler ouvertement avec ces cadres-là. Mais moi, je n’ai jamais eu d’accroc avec le groupe dans ma communication, dans le rapport, dans le management. Et je ne me suis jamais disputé avec personne. Maintenant, effectivement, le niveau de certains joueurs est meilleur aujourd’hui que ce qui l’était à mon époque. Peut-être que dans certaines de mes consignes, je n’ai pas réussi à les faire se libérer. Peut-être aussi qu’inconsciemment, dans leur chef, il y a eu un relâchement après une saison exceptionnelle. Combiné à certaines erreurs que j’ai pu faire, que ce soit des choix ou des compositions, ça a fait beaucoup. Trop visiblement.

 » À Genk, ce n’était pas un problème de dispositif ou de philosophie de jeu  »

Dans ton approche, il y a quelque chose que tu changerais si c’était à refaire ?

MAZZÙ : J’aurais insisté beaucoup plus sur mes principes de jeu à mon arrivée à Genk. Là, j’ai peut-être trop axé ma philosophie sur une certaine forme de continuité avec une équipe qui venait d’être sacrée championne de Belgique. Pour ne pas trop bouger les joueurs. Je ne voulais pas leur enlever tout l’acquis de leur saison précédente. Bien sûr, il y avait des consignes plus particulières et individuelles pour certains, mais dans l’ensemble, il y avait une volonté de s’appuyer sur ce qui avait été fait. De ne pas tout jeter. Ce n’est pas que je n’ai pas osé, c’était le fruit d’une réflexion collective avec mon staff. J’avais toujours en tête, et je ne veux pas citer de nom, qu’à une époque, Genk avait joué le haut du tableau dans un dispositif en 4-4-2. Et qu’un entraîneur est arrivé et a voulu tout changer directement. On l’a beaucoup critiqué pour ça et cela n’a pas fonctionné non plus. Ma réflexion s’est appuyée là-dessus, entre autre choses.

Le fait est que contrairement à Hein Vanhazebrouck, à qui tu fais allusion, tu avais une approche tactique globale assez similaire à Philippe Clement. Le Charleroi de Mazzù ressemblait déjà beaucoup au Genk de Clement, non ?

MAZZÙ : Oui, c’est exactement ça. Mais en fait, à bien y réfléchir, je ne crois de toute façon pas que ce soit ici un problème de dispositif ou de philosophie de jeu. C’était plus un ensemble de questions inhérentes au projet. À la finalité d’un groupe qui se posait beaucoup de questions sur son avenir. À des nouveaux joueurs qu’il fallait intégrer. Le temps que je réclamais était plus lié à l’humain qu’aux préceptes de jeu.

Certains ont évoqué l’absence du néerlandais comme un réel handicap, mais on t’a aussi vu avancer à tâtons en anglais lors des conférences de presse d’avants ou d’après-matches de Ligue des Champions. Pourquoi ne pas avoir imposé à la direction de pouvoir t’exprimer en français ?

MAZZÙ : J’avais le choix de le faire en français, mais je me suis lancé avec mon anglais. On ne m’a obligé à rien du tout. J’avais un traducteur à côté de moi, mais je crois que j’avais besoin de me prouver que la communication n’était pas un obstacle malgré tout ce qu’on racontait. Pour moi, ça passait par le fait de prendre la parole publiquement en anglais à ce moment-là, même si je n’ai pas un anglais d’Américain. C’était pour moi suffisant pour qu’on me comprenne.

 » Le football est un drôle de milieu  »

Tu es tombé des nues au moment de ton licenciement ou, au contraire, tu l’avais senti arrivé ?

MAZZÙ : Difficile à dire. D’un côté, je l’avais un peu vu venir puisque j’avais d’excellents rapports avec le président (Peter Croonen, ndlr) et Dimitri De Condé (directeur sportif, ndlr) avec qui, je conversais quasiment tous les jours. Et qu’à partir de la défaite à Eupen (2-0, le 2 novembre, ndlr), j’ai senti une certaine froideur. D’un autre côté, trois jours plus tard, notre prestation extraordinaire à Liverpool (défaite 2-1, ndlr) m’avait fait croire que j’avais récupéré du crédit auprès de ma direction. De mes joueurs et du public aussi. Mais c’était une période où ça ne voulait pas puisque trois jours plus tard, nous étions encore battu contre Gand (0-2, ndlr). Mais de toute façon, je pense que la décision du club avait déjà été prise après le match d’Eupen.

Contre Liverpool et Gand, tu changes ton système, en passant à trois défenseurs centraux derrière et en mettant deux pointes devant. C’est-à-dire que tu pensais encore que ton salut pouvait être tactique ?

MAZZÙ : Bien sûr. À Liverpool, à la mi-temps, c’est encore 1-1. À un quart d’heure de la fin, on a trois occasions en un contre un face au gardien pour faire 2-2… Vu que c’est un système qui avait bien fonctionné, j’avais décidé, en concertation avec le groupe, de le maintenir contre Gand. Le plus important, c’était de faire adhérer le groupe et c’était encore le cas. J’avais discuté avec pas mal de cadres de ce changement de système et ils étaient pour. Certains de ces mêmes cadres se sont parfois après épanchés en privé pour dire qu’ils n’étaient plus derrière moi… Les mêmes avec qui j’avais eu ces discussions à l’époque. Le football est un drôle de milieu parfois.

 » Je suis très content pour Charleroi  »

Quand on a été adulé comme tu l’as été à Charleroi, est-ce que ça ne fait pas aussi mal au coeur de constater qu’en une saison, Karim Belhocine a quasiment réussi à te faire oublier ?

MAZZÙ : Je vais te dire, je suis très content pour Charleroi. Très content pour Mehdi. Parce que Charleroi et Mehdi m’ont offert ma chance au plus haut niveau et m’ont permis de devenir l’entraîneur que je suis aujourd’hui. Je n’ai aucune animosité ou aucune jalousie envers Karim Belhocine. Tant mieux s’il a réussi à me faire oublier. C’est la preuve que le club bosse bien. C’est la vie. Si on doit être perturbé par ce genre de situation, il faut changer de métier.

Dans le jeu inévitable des comparaisons entre toi et Karim Belhocine, certains de tes anciens joueurs n’ont pas toujours été tendres. Pointant, entre autres choses, ton absence de passé comme joueur pro comme un manquement réel. Là aussi, tu restes imperméable ?

MAZZÙ : C’est factuellement vrai. Il a un vécu d’ancien pro, moi pas. Après, je pense que les joueurs de foot vivent du présent et du futur, pas du passé. Ils ont le droit de faire des comparaisons et d’estimer qu’ils se sentent mieux avec un coach plutôt qu’un autre. Maintenant moi, avec la relation que j’ai toujours eue avec mes joueurs, ça me surprend. J’aurais préféré qu’ils me le disent en face sur le moment si certaines choses n’allaient pas comme ils le voulaient.

C’est vrai de dire que tu étais moins concerné lors de ta dernière saison à Charleroi ?

MAZZÙ : Oui, je crois que j’étais arrivé au bout de quelque chose. Et mon attitude a peut-être été un peu différente. Peut-être qu’il y a eu un peu de lassitude aussi. J’avais envie de changement, je voulais voir autre chose. Mais malgré ça, à 45 minutes près contre l’Antwerp, on était européens.

Tu as envié, pour leur longévité au plus haut niveau, la capacité à se renouveler dans un même club des entraîneurs comme Diego Simeone, Alex Ferguson ou Arsène Wenger ?

MAZZÙ : Ce qu’ils font ou on fait, c’est extraordinaire. Il faut l’avoir vécu pour s’en rendre compte. J’ai vécu six années formidable à Charleroi avant de penser qu’il fallait que j’aille chercher mon bonheur ailleurs. Et c’est quand cela ne se passe pas comme tu veux que te rends compte que ce que tu as fait pendant six ans, c’est extraordinaire. Mais il faut avoir connu l’échec pour savourer. J’ai 54 ans, la vie est encore longue. Et je suis content d’être passé par là. Mais maintenant, il est temps d’ouvrir un nouveau chapitre.

Felice Mazzù :
Felice Mazzù :  » À Charleroi, ma première saison n’a pas été simple, mais Mehdi Bayat m’a toujours soutenu. « © BELGAIMAGE

 » Mogi n’était pas toujours content quand ses joueurs ne jouaient pas, mais il n’y a jamais eu de problèmes entre nous « 

C’est le grand jeu du moment : où retrouvera-t-on Felice Mazzù dans les prochains mois ? On t’a cité à Mouscron, à l’UR Namur, des vents favorables disent que tu pourrais rebondir au Standard comme coach principal avec un glissement de Michel Preud’homme vers un rôle de directeur technique. Lequel de ces projets a été ou est encore le plus concret ?

FELICE MAZZÙ : J’ai eu des touches à l’étranger et j’ai refusé quatre ou cinq offres de divisions inférieures en Belgique, mais Namur, il n’en a jamais été question. Mais oui, j’étais proche du président à l’époque, donc j’ai discuté avec lui. Rien de plus. Mouscron, tout est faux. On m’aurait vu manger avec Mogi à Mouscron, or je n’ai jamais mis les pieds là-bas. Et je n’ai été contacté par personne du club. Concernant le Standard, ce qui est vrai, c’est que je respecte beaucoup Michel Preud’homme. Et oui, j’ai déjà été contacté dans le passé par le Standard. Non, par contre, je n’ai aucun contact à l’heure où l’on se parle avec le Standard.

Ça reste un rêve d’entraîner le Standard ?

MAZZÙ : Mon rêve, c’est de réentraîner la saison prochaine. Tout simplement. Dans un club qui a envie de travailler avec moi, qui me fasse confiance et qui me permettrait de m’exprimer aussi bien que je le faisais avec Charleroi. J’ai bossé pendant une vingtaine d’année pour arriver en D1, quatre de plus pour devenir entraîneur de l’année (il a remporté le trophée Raymond Goethals en décembre 2017, ndlr), mais aujourd’hui, je suis prêt à repartir de zéro pour revivre de ma passion. Mais je laisse tous entre les mains de Mogi Bayat, mon agent.

Ta relation avec Mogi Bayat n’a pourtant pas toujours été aussi rose pendant toutes tes années à Charleroi. On vous a parfois dit distant. Aujourd’hui, les relations sont apaisées ?

MAZZÙ : Les relations n’ont jamais été mauvaises. La seule chose, c’est que la personne à qui je devais rendre des comptes à Charleroi, c’était Mehdi Bayat. Pas Mogi Bayat, qui est un agent. À partir de là et du moment où je ne cherchais pas de club, il n’y avait pas de raisons que j’aie spécialement de relation avec Mogi. Mais il n’y avait aucun problème avec lui pour autant. À chaque fois qu’on se voyait, on se disait bonjour, on se disait au revoir, on mangeait ensemble dans les VIP après les matches… En six ans, on ne s’est jamais disputé. Après, il avait le droit de ne pas être d’accord avec certains de mes choix, avec le fait que certains de ses joueurs jouaient moins ou pas. Mais c’est comme ça dans tous les clubs.

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