» JE SORTAIS AVEC AKIN ET KOMPANY « 

Vous avez regardé Anderlecht cette saison ?

WILHELMSSON : J’ai un peu suivi les résultats, mais j’ai surtout entendu que ce n’était plus comme du temps où j’y jouais. Ça m’étonne parce qu’à mon époque, on n’était jamais nerveux avant les matchs, même contre Bruges ou le Standard. Je me disais :  » Nous allons gagner, ou peut-être partager.  » J’étais tellement sûr de nos qualités ! Et là, c’est tellement étrange d’entendre que ça fait deux ans qu’Anderlecht n’a plus remporté de titre. C’est clair que les autres clubs ont dû faire du bon boulot aussi, mais bon…

Est-il vrai que vous auriez pu revenir à Anderlecht en 2012 ?

WILHELMSSON : C’était plutôt des spéculations parce que j’étais en train de changer de club. Je crois qu’on m’a demandé si ça me plairait de rejouer à Anderlecht, j’ai répondu  » Bien sûr, s’il y a une opportunité de revenir !  » Et les journaux ont fait une histoire avec cela. Certainement parce qu’ils savent qu’Anderlecht constitue une période très importante dans ma carrière.

L’ancien team manager d’Anderlecht, Pierre Leroy, disait que vous étiez tête en l’air, toujours à oublier vos clés, votre GSM, votre planning… Ça ne doit pas être évident en tant qu’agent ?

WILHELMSSON : C’était surtout très difficile en tant que joueur : je n’étais jamais complètement impliqué. Parfois, je ne savais même pas contre qui on jouait ou à quelle heure était prévu le départ en avion. Une fois sur le terrain, j’étais totalement dans mon élément, mais avant, je profitais des bons moments avec mes amis !

Qui était le meilleur partenaire de soirée ?

WILHELMSSON : J’étais toujours avec Serhat Akin et Vincent Kompany. Ce n’était pas spécialement de grosses soirées avec de l’alcool : Vincent était jeune et ne pouvait pas toujours boire et je n’en ai jamais été vraiment fan. Mais on pouvait très bien se décider à partir une soirée profiter d’un bon restaurant à Gand avant de revenir.

C’est un beau combo de joueurs : le Nord, le Sud et le centre de l’Europe rassemblés. Encore un bouillon de culture.

WILHELMSSON : Je ne sais pas comment on a fait pour si bien s’entendre… Mais je me souviens de la première fois que j’ai vu Vincent. On était tous les deux nouveaux dans le groupe d’Anderlecht et on a fait le premier jogging ensemble. Je lui parlais comme s’il était n’importe quel joueur de l’équipe, c’est lui qui a dû me dire qu’il n’avait que 16 ans. Il reste encore aujourd’hui un de mes meilleurs amis footballeurs.

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