» Je pense AVOIR PAYÉ suffisamment « 

Rarement un joueur belge n’a été autant présent médiatiquement pour des raisons extra-sportives. Après avoir connu la déprime en Russie et avoir été ballotté par un entourage peu scrupuleux, le néo-Standardman a décidé de se confier en long et en large. Afin de donner sa version de l’histoire. Entretien fleuve (réalisé avant sa signature au Standard).

Rencontrer Jonathan Legear, c’est l’assurance d’avoir une histoire et des anecdotes à retranscrire. Car la carrière du Liégeois a souvent pris des chemins de traverse après des débuts tonitruants et éclatants. Depuis quelques années, Legear fait même place aux railleries et fantasmes en tous genres. Cette fois, le récent Standardman a décidé d’y mettre fin. En se racontant. Le look a beau toujours être flamboyant, l’homme a pris le temps, calmement, d’expliquer comment sa trajectoire, annoncée pourtant radieuse, a pu s’obscurcir en quelques années. Jonathan Legear a voulu, une dernière fois, regarder dans le rétro. Pour faire un premier bilan. Mais avec la volonté, surtout, d’attaquer le second chapitre avec optimisme et détermination. Entretien en plein coeur de la Cité ardente.

Tu retrouves le Standard que tu avais quitté il y a plus de dix ans. La boucle est donc bouclée ?

JonathanLegear : Jouer pour le Standard était un rêve d’enfant. De 6 ans à 16 ans, j’ai grandi au sein de la génération Pocognoli, Goreux, Mirallas. Et puis j’ai quitté le club, comme d’autres joueurs, et signé pour Anderlecht. Aujourd’hui, la politique auprès des jeunes a changé dans pas mal de clubs. On reçoit une chance beaucoup plus tôt. Ça empêche les joueurs d’aller dans des clubs rivaux. Que ce soit Bruges, Anderlecht et le Standard, ces clubs savent désormais garder leurs jeunes. Moi, à l’époque, je me suis dit, l’un part, l’autre part, je ne vais quand même pas rester tout seul…

Tu avais un fort attachement pour le Standard ?

Oui, c’était le club de mon coeur. Mais je n’avais aucune perspective, je continuais à m’entraîner avec ma catégorie, je me retrouvais parfois en réserve, alors qu’Anderlecht me proposait un contrat de quatre ans avec la garantie d’intégrer le noyau A un an après mon arrivée. Et finalement, j’ai eu raison puisque tout s’est passé plus vite que prévu. J’ai rejoint Kompany, qui avait intégré les A un peu avant moi, il était tout le temps dans le vestiaire avec moi… Enfin, j’étais tout le temps dans le vestiaire avec lui….

Hormis tes blessures, qui vont être nombreuses, ta réussite est fulgurante, tu marques même lors de ton premier match à Ostende.

Je rentre dix minutes et je marque. Tout se déroule comme dans un rêve. Mon premier match comme titulaire a lieu à Sclessin. J’avais seulement 17 ans et une forte pression sur les épaules mais je m’étais plutôt bien débrouillé.

 » J’ai été le joueur le plus décisif de toute l’Europa League en 2010  »

Comment avais-tu vécu les sifflets ce soir-là ?

Ça allait, ça n’avait rien à voir avec ce qu’a connu Steven Defour. Et puis, j’aime les matches avec de la pression, donc c’était parfait..

Tu te rends compte que si tu reviens avec le maillot du Standard à Anderlecht, tu risques de te faire siffler à ton tour ?

J’entends certains supporters d’Anderlecht qui disent qu’il faut se rappeler de ce que j’ai fait pour le club. J’ai été trois fois champion de Belgique, j’ai gagné une Coupe, j’ai eu de superbes stats en Europa League avec 7 buts et 6 assists en 845 minutes en 2010. L’UEFA m’a même donné le titre de joueur le plus décisif de toute l’Europa League cette saison-là. J’ai toujours été très correct, donc on verra. Et puis, je m’y suis fait de vrais amis, ce qui est rare dans le foot. Comme Guillaume Gillet, Silvio Proto et Mbo Mpenza.

Les blessures, en revanche, vont être le fil rouge de ton début de carrière. On te diagnostique même une jambe trop courte…

Oui, de 5 cm, et aussi une grosse infection à une dent qui dure deux ans et demi. Aujourd’hui, les choses ont évolué, que ce soient les soins, les encadrements, les centres de formation. J’ai commencé au Standard sur des terrains en brique pilée alors qu’aujourd’hui, l’Académie, c’est digne de Manchester. A mes débuts, on n’accordait pas trop d’importances aux détails, on ne m’obligeait pas à porter des semelles, les soins n’étaient pas à la pointe de la technologie, on ne faisait pas souvent de radio. Et puis, je n’ai pas été un saint non plus. Jusqu’à mes 22 ans, je n’ai pas vraiment vécu comme un pro. J’étais loin d’être le seul dans ce cas mais moi, j’étais blessé notamment à cause de mes sprints. Le docteur Kristof Sas me disait que je courais en moyenne 400 à 500 mètres en sprint de plus que la moyenne des autres joueurs, mon corps était donc davantage sollicité. Je ne mettais pas non plus tout en oeuvre pour réussir. J’étais jeune et les conseils entraient par une oreille et sortaient de l’autre. Avant, je buvais par exemple plusieurs cocas par jour, je bouffais tous les jours au resto, je me couchais tard plusieurs fois par semaine. C’était pas pro du tout.

 » J’aurais dû écouter davantage Herman Van Holsbeeck  »

A Anderlecht, personne ne te disait rien ?

Non, car tu ne peux pas tout vérifier. Herman van Holsbeeck, que je dois remercier, m’avait mis en garde et m’expliquait qu’il fallait faire pas mal de sacrifices si je voulais réussir. J’aurais dû l’écouter davantage.

A l’époque, ton franc-parler détonne aussi ?

Sur ce point aussi, les choses ont changé en dix ans : il est plus difficile de faire une interview franche car tu sais que les propos vont être déformés et repris par quinze journaux et sites. Donc aujourd’hui, les joueurs savent ce qu’ils doivent dire et ne pas dire…

Tu as beaucoup souffert des médias ?

Non. Je sais d’où je viens et je sais ce que j’ai fait et ce que mes parents ont fait comme sacrifices. Et même si je ne vivais pas toujours comme un pro, je n’ai jamais raté un entraînement. Et chaque fois qu’on m’a demandé de jouer ; j’ai tout donné. Après, c’est vrai que si j’avais été 100 % pro, je n’aurais pas été autant blessé. Aujourd’hui, je fais attention à mon alimentation, le coca a été remplacé par l’eau, je fais de la stabilisation après les entraînements, je vais voir les kinés, etc. Des choses que je n’ai jamais faites pendant 7-8 ans. Je n’ai pas de regrets, la première partie de ma carrière fut belle, aujourd’hui j’entre dans la deuxième phase, à l’âge où un joueur doit normalement connaître son apogée.

Tu estimes avoir connu une belle première partie de carrière ?

De 17 à 22 ans, j’ai connu beaucoup de choses. Mais il y a eu ce transfert que je n’aurais jamais dû faire en Russie.

Pourquoi signes-tu pour Grozny ?

Parce que mon entourage de l’époque me dit que Grozny est intéressé. Je dois alors me dépêcher de signer. La transaction se fait de manière subtile, on fait en sorte que tu n’aies pas trop le choix puisque tout se réalise dans les derniers jours du mercato et tu dois donc te décider dans la précipitation afin d’avoir le visa. On t’avance aussi des chiffres faramineux.

 » A Grozny, il y avait un décalage entre mon contrat et les installations  »

Financièrement, le jeu en valait sans doute la chandelle ?

Dans un premier temps, je me suis effectivement dit qu’en signant là-bas, je mettais ma famille à l’abri, ça me permettait d’investir dans l’immobilier, d’acheter la maison de mes rêves, ce que j’ai pu faire au bout du compte. Mais quand je me suis rendu sur place et que j’ai vu les installations, qui valaient une 4e division en Belgique, j’ai compris que ça allait être compliqué. Il y avait un décalage entre le contrat que le club me proposait et les installations. Mais c’est surtout le fait d’être loin de ma famille qui posait problème. Je pensais qu’arrivé à un certain âge, 23 ans, ça allait être facile de quitter la famille mais je me suis totalement trompé. Dès que je suis arrivé là-bas, dès le premier jour, j’appelais toutes les semaines pour que l’on m’aide à être libéré de ce contrat. La première fois que j’ai atterri sur le sol russe, je voulais déjà rentrer…

Et que te répondait-on ?

Que ce n’était pas possible, que les contrats étaient signés. Et je me suis rendu compte qu’en Belgique, on est bien, que l’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs. La première année a été catastrophique, elle a été la plus dure, je ne connaissais personne, ma femme passait de temps en temps mais dès qu’on jouait à domicile, on partait trois jours au vert quand on jouait à l’extérieur, on était sans arrêt dans l’avion…

Tu étais en conflit avec les dirigeants ?

Non, pas du tout. Je les estimais beaucoup, ils faisaient tout pour les joueurs, ils voulaient faire de leur club une formation du top. Ces gens avaient connu la guerre et voulaient bâtir un beau projet, amener des gens au stade.

Les pratiques étaient tout de même spéciales ?

C ‘est sûr que ce n’est pas la même mentalité qu’ici…

Surtout quand Ramzan Kadirov, président de la Tchétchénie, entre avec ses gardes du corps, mitraillette à la main. Ça a dû te changer d’Herman Van Holsbeeck et Roger Vanden Stock…

C’est sûr, c’est leur culture, c’est comme ça. Mais ça ne me choquait pas. Kadirov fait partie des personnalités importantes de la Russie, c’est logique qu’il soit protégé.

 » J’ai dû me démerder tout seul pour mettre fin à mon expérience russe  »

Tu as pu t’entretenir avec lui ?

On a été une fois manger chez lui dans une sorte de château de 25000 mètres carrés, on y trouve aussi un zoo dans son jardin avec des tigres et des ours, etc. Ce qui est sûr, c’est qu’avec ce que j’ai connu là-bas, je me suis forgé un gros caractère. Mais c’est surtout la famille qui m’a manqué. C’est bien simple, en sept mois, mon petit, Joshua, n’a jamais pu venir.

Quand tu signes pour Grozny, te dis-tu : j’ai privilégié l’argent mais ma carrière va en pâtir et, pour les Diables, ça risque d’être compliqué ?

J’avais privilégié l’argent mais on me disait que le club voulait batailler pour se qualifier pour l’Europa League, j’arrivais dans une compétition qui est plus forte que la Belgique. Je me suis dit que c’était un bon challenge. Mais je ne m’y suis jamais acclimaté. Mais bon, quand on pense qu’il a fallu trois ans à Matias Suarez pour s’habituer à la Belgique, dans un pays magnifique, dans un club du top 30 européen, on peut imaginer que pour moi c’était compliqué, sans ma famille, avec des moeurs très différentes, où sportivement ce n’était pas top et où humainement je ne côtoyais personne… Tu viens d’Anderlecht, Bruxelles, Neerpede qui venait d’être fini. J’ai demandé plusieurs fois, sans succès, à ceux qui m’avaient conseillé d’aller là-bas, de venir me voir…. Quand j’ai demandé de l’aide afin de faire les démarches pour me libérer de mon contrat, on me disait que ce n’était pas possible, que je ne pouvais pas obtenir de visa. On m’a sorti excuses sur excuses. J’ai donc dû me démerder tout seul pour mettre fin à mon expérience en Russie. On m’a alors proposé l’Olympiacos qui était selon mon entourage de l’époque le meilleur choix et où j’ai donc signé en janvier 2014. Trois-quatre jours après cette signature, j’ai reçu un appel de Monsieur Duchâtelet qui me proposait un beau contrat. C’était parfait. Je demande, je supplie même, qu’on m’aide à me libérer de ce contrat afin de signer au Standard et réaliser mon rêve. Mais on me sort un cinéma pour me dire que c’est impossible, que les dédommagements seraient trop élevés, etc. Au final, je n’ai toujours pas compris, même si j’ai ma petite idée… Pourquoi un club qui tenait soi-disant tellement à moi, mais au final n’a jamais voulu de moi, ne m’a jamais permis de m’entraîner ? Vers le 10 janvier 2014, je pensais déjà évoluer à l’Olympiacos mais on m’a dit que je ne rejoindrais le club qu’en juin. Je pensais donc rejoindre le noyau B du club athénien pour retrouver la condition, puisque j’étais totalement hors-forme. On m’a alors dit que je devais à tout prix jouer et que ce serait Malines ma prochaine destination. Ce qui ne me plaisait pas du tout : je faisais 300 km par jour pour 0 euro.

 » Malines a fait le maximum pour moi  »

Tu n’avais pas de contrat ?

Non, puisque celui de l’Olympiacos débutait en juin. Ce que je recevais de Malines ne couvrait même pas mes frais d’essence. Dans mon esprit, c’était l’Olympiacos dans six mois afin de me préparer à mon aise, calmement. Je me levais à 6 h du mat, je faisais 2h30 aller, 1 h 30 retour pour aller à un entraînement où l’on me mettait la pression pour que je joue alors que je n’étais pas prêt. J’arrivais souvent avec les pieds de plomb. Et ça n’a rien à voir avec le club de Malines, où j’ai rencontré beaucoup de gens très bien. Le club a été très pro avec moi, le suivi était réel, ils ont fait le maximum pour moi.

Pourquoi l’Olympiakos ne t’a-t-il pas pris dans son noyau B afin que tu retrouves tout doucement la forme ?

C’est ce que je me demande…. Je n’ai toujours reçu aucune explication. Je demande juste aux gens de me dire pourquoi ils ont été incorrects avec moi. Pourquoi ai-je dû aller à Malines ? Pourquoi ai-je signé à l’Olympiacos alors qu’on ne me voulait pas ? Pourquoi, m’a-t-on refusé un beau contrat au Standard ? J’espère qu’on va un jour m’expliquer tout ça… Je n’ai jamais vu dans le foot un joueur qui signe un contrat de trois ans mais à qui on refuse d’effectuer la préparation. Je me suis donc retrouvé à m’entraîner tout seul, chez moi, sans que personne ne prenne de mes nouvelles. Mi-septembre, j’ai véritablement tourné la page, j’ai été libéré de mon contrat à l’Olympiacos, et j’ai décidé de prendre mon destin en main, sans qu’on ne décide pour moi et en sachant que les gens ne sont pas toujours corrects.

Tu signes par après à Blackpool où tu sembles totalement hors-forme…

J’avais 84 kilos alors que j’en suis à 77. Mon VMA était de 12, aujourd’hui, je suis à 19. J’ai travaillé vraiment comme un fou, trois-quatre heures par jour, j’ai eu un préparateur physique avec qui j’ai fait de la boxe, du fond, de la muscu, de la course dans les dunes. Je suivais un programme individuel de cinq semaines où je bossais tout seul. Mais quand j’ai repris avec le groupe, Riga a été écarté trois jours plus tard. Et quand le nouveau coach est arrivé, il a mis sur le côté 12 joueurs, tous des étrangers. Il voulait tourner la page avec la précédente direction.

C’est Riga qui te voulait à Blackpool ?

Blackpool voulait me donner une chance, le club savait très bien ce que j’avais fait au préalable. Et quand je suis arrivé en Angleterre, j’avais le couteau entre les dents, j’avais faim de foot, je voulais évoluer dans ces ambiances anglaises, etc. Je me sentais bien, j’ai joué des matches amicaux, notamment face au Manchester United de Falcao. J’ai beau avoir été mis de côté, on m’a continuellement pris en main. Et je me disais que le travail allait finir par payer.

Blackpool, c’est pas non plus la région la plus drôle du monde ?

Après ce que j’ai vécu, Blackpool, c’est le top, c’est Saint-Tropez (il rit). Le plus difficile, c’est que je me battais seul contre tous, j’étais démoli par la presse belge où l’on me traitait de gros, etc.

 » Aujourd’hui, je suis une autre personne  »

Comment réagis-tu suite à ce genres d’attaques ?

Je suis responsable en partie mais j’ai l’impression qu’on aime parfois salir mon nom, me détruire en tant que personne. Si je suis ici, c’est pour prouver que ce qu’on raconte sur moi est faux. Ce n’est pas à une certaine presse que je veux répondre, cette presse là je m’en contrefous. Mais c’est aux gens autour de moi que je veux montrer qui je suis aujourd’hui. C’est-à-dire une bonne personne, qui n’est pas au plus bas physiquement, je veux me redonner une nouvelle chance.

Les erreurs que tu as commises permettent à la presse d’entretenir une certaine image…

Je pense avoir payé suffisamment et je ne parle pas d’argent mais en termes d’image. Ma dernière erreur date d’il y a trois ans, est-ce qu’on peut enfin tourner la page ? Moi-même, je ne reste pas accroché au passé, à ce que j’ai pu faire dans ma carrière. Aujourd’hui, je dois me remettre en question, je suis une autre personne. J’ai 27 ans, j’ai fait pas mal d’erreurs mais je ne commettrai plus ces mêmes erreurs. Il faudrait que cette presse arrive à tourner la page…

D’autant qu’aujourd’hui, tu rebondis dans le club de ton coeur…

Je dois remercier le Standard de m’avoir fait confiance. Je dois maintenant me donner à 200 % afin d’être prêt pour le début de saison prochaine. C’est l’objectif que le club et moi, nous nous sommes fixé.

Revenir au Standard est finalement naturel pour toi. Même quand tu évoluais à Anderlecht, on pouvait te croiser dans les loges du Standard.

J’allais dans la loge de Mario Franchi (ex-président de Seraing) qui est un ami. J’ai toujours aimé me rendre à Sclessin, je n’avais jamais aucun problème, je faisais même plein de photos. Je n’ai toujours dit que du positif sur ce club. Toute ma famille est ici, c’était le meilleur endroit pour me relancer. J’avais besoin de repères. Et j’espère désormais avoir l’occasion de porter la vareuse du Standard.

Dans une précédente interview, tu avais déclaré  » L’argent, ça ne me fait pas sourire « . Autrement dit : aujourd’hui, tu as retrouvé le sourire mais tu n’as plus d’argent…

Je ne vais pas dire ça. En Russie, il y a eu beaucoup d’argent mais je n’avais pas le moral, la joie. Si j’avais su que j’allais vivre une telle expérience, même pour le double de ce que j’ai gagné, je ne m’y serais pas rendu. Le message que je dois faire passer aux jeunes qui se font monter la tête par certaines personnes, c’est que s’ils sont bien dans un club, qu’ils y restent et qu’ils essaient de grandir afin de poursuivre leur chemin dans un vrai bon club. L’argent suivra toujours…

Tu te rappelles du 12 octobre 2010 ?

Non…

Belgique-Autriche (4-4) où tu es élu homme du match…

Ça prouve que j’avais les qualités et ça prouve que je peux le refaire dans le futur. Maintenant il faut que je bosse, bosse, bosse.

PAR THOMAS BRICMONT – PHOTOS: BELGAIMAGE/KETELS

 » Aujourd’hui, l’Académie du Standard, c’est digne de Manchester.  »

 » Après ce que j’ai vécu, Blackpool, c’était le top, Saint-Tropez.  »

 » La première fois que j’ai atterri sur le sol russe, je voulais déjà rentrer…  »

 » Ma dernière erreur date d’il y a trois ans, est-ce qu’on peut enfin tourner la page ?  »

 » Pourquoi ai-je signé à l’Olympiacos alors qu’on ne m’y voulait pas ?  »

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