» Je pars si Dieu vient « 

Pierre Danvoye
Pierre Danvoye Pierre Danvoye est journaliste pour Sport/Foot Magazine.

Le président des Loups entre espoirs et inquiétudes.

La Louvière en Coupe d’Europe ! On est passé, dimanche, du stade du rêve à celui de la réalité. Une réalité qu’il va maintenant falloir gérer. Il reste quelques semaines au président Gaone pour mettre son club en conformité.

Quel est le bilan financier de votre campagne de Coupe ?

Filippo Gaone : Il était déficitaire avant la finale. Si nous avions perdu contre St-Trond, nous aurions réalisé un bénéfice intéressant. En gagnant, nous avons… gagné moins d’argent. La fédé a versé 75.000 euros au battu et 125.000 au gagnant, mais les primes que nous devons verser aux joueurs expliquent ce paradoxe. Défaite ou victoire, je savais de toute façon que nous ne deviendrions pas très riches grâce à cette finale : il fallait partager la recette en trois (La Louvière, St-Trond et la fédération) et payer la location du stade (plus de 150.000 euros). Aujourd’hui, nous espérons un bon tirage en UEFA pour que l’aventure de cette saison devienne vraiment intéressante. Si nous tombons sur un club allemand, anglais, français ou italien, nous toucherons d’office entre 625.000 et 750.000 euros en droits TV. Mais, si on nous envoie au bout de l’Europe, nous pourrions perdre jusqu’à 125.000 euros en frais de transport, hôtel, primes éventuelles, etc.

Où allez-vous jouer votre premier match européen ?

Bonne question. Adressez-vous aux gens de la Ville. Ils ont peut-être une bonne réponse. Une solution pour que notre stade soit prêt d’ici les grands débuts européens de La Louvière. C’est-à-dire dans quelques semaines…

Quand vous avez annoncé, après le match contre Mons, que vous aviez trouvé des aides financières et que les projets de fusion tombaient à l’eau, on vous a senti terriblement soulagé. Parce que vous étiez enfin rassuré de ne plus être seul pour porter votre club ?

Tout à coup, je ne me sentais plus seul, c’est un fait. Mais ma bonne humeur s’expliquait aussi par toutes les marques de sympathie que j’avais reçues ce soir-là. J’ai compris que les supporters étaient contents, et l’implication de commerçants de la ville était effectivement un vrai soulagement. Les choses bougeaient depuis pas mal de temps, mais là, tout était enfin concrétisé.

Vous étiez en négociation depuis un bon bout de temps avec ces commerçants, mais vous discutiez aussi avec Mons et Charleroi : un double jeu…

J’ai toujours tenu le même discours : ma priorité était que la RAAL reste à La Louvière. Seule ou… bien accompagnée. Pour plusieurs raisons. Parce que ce matricule ne peut pas disparaître du jour au lendemain. Parce qu’il a à coup sûr sa place en D1. Et parce que nous n’avons jamais eu un aussi bon staff technique, un aussi bon manager, une équipe aussi jeune et aussi performante. Mais, comme je suis un pessimiste de nature, je frappais aussi à d’autres portes. Je ne pouvais être certain de rien avec les commerçants. Leur travail se faisait dans l’ombre, à leur demande : ils ont toujours voulu rester discrets. Je n’étais pas censé savoir quelle solution ils allaient subitement sortir de leur chapeau. Leur projet pouvait capoter, ils pouvaient réunir l’argent que je demandais, ils risquaient aussi de demander mon départ.

 » On pourrait reparler de fusion dans un an  »

Auriez-vous accepté de partir ?

Sans aucun doute. On dit que le pouvoir use, et c’est vrai que je ressens à certains moments que c’est le cas chez moi. Je voulais prioritairement assurer la survie de ce club, et si les commerçants avaient fait débarquer le bon Dieu au Tivoli, je me serais effacé. C’est la RAAL qui compte, pas Gaone.

En quoi consiste exactement l’implication de ces commerçants ? Qui sont-ils ? Combien vont-ils apporter ? Et quel intérêt ont-ils à mettre de l’argent dans le club ?

Il y a un peu de tout dans ce groupe : des assureurs, des directeurs de maisons de repos, pas mal d’entrepreneurs. Une vingtaine de personnes au total. Tous des gens qui aiment le club et ne veulent pas le voir fusionner ou déménager. Ils ont déjà réuni 250.000 euros qui vont nous permettre de boucher le trou de cette saison. Et ils poursuivront leurs efforts au cours des prochaines années. Leur seul intérêt est de conserver un club de D1 dans cette ville. Ils savent que ça peut être positif pour leurs affaires. Mais ils n’auront, dans un premier temps, aucun retour financier direct. Ils investissent à fonds perdus. J’essayerai de leur renvoyer l’ascenseur dès que possible, mais j’ignore de quelle manière je pourrai les récompenser pour leur aide.

N’interviendront-ils pas dans la gestion du club ?

Ils veulent désigner deux administrateurs : je suis ouvert. Mais je n’accepterai que des gens consciencieux, dont le seul souci sera d’aider le club. Je ne prendrai pas des types qui ne seraient là que pour emmerder le monde… Ils demandent aussi que j’accorde un fauteuil d’observateur à une personne de la Ville : super, c’est une chose que je réclame depuis près de 15 ans !

Les commerçants sont censés vous rapprocher de la Ville : il y a du boulot !

La Ville a toujours fait la sourde oreille quand je demandais quelque chose. J’espère que la situation va évoluer grâce aux commerçants.

Les autorités communales vous reprochent de ne pas montrer vos comptes.

Je sais, ces gens-là affirment que notre situation comptable n’est pas transparente. C’est faux. Les banques me font confiance : c’est la preuve que tout est très clair.

Qu’espérez-vous exactement de la Ville ?

Ce que je réclame depuis des années : une petite intervention dans nos frais de fonctionnement. Dans l’entretien du stade et nos dépenses en matière d’énergies. Vous savez ce que ça coûte d’arroser nos terrains et de chauffer une partie du stade ? Beaucoup d’argent. Or, tous ces frais-là sont à notre charge. Nous devons aussi payer la totalité de la location du chapiteau dans lequel nous recevons nos invités, ainsi que son aménagement intérieur. J’ai par ailleurs demandé que la Ville intervienne auprès des TEC pour diminuer nos frais de transport pour les équipes de jeunes. Rien qu’en cars, cela nous coûte 50.000 euros par saison. Je voulais juste que la Ville prenne contact avec les TEC, mais c’est encore trop demander à nos élus. Ce serait une initiative bénigne pour eux, mais très importante pour nous. Je ne leur demande sûrement pas l’Amérique. Je réduis notre budget saison après saison, mais il y a actuellement des frais incompressibles si nous ne recevons pas d’aide extérieure. Je suis dès lors obligé de sabrer chaque année dans la masse salariale. Cette saison, ça a bien marché, mais il faut aussi être conscient qu’avec une équipe aussi jeune, La Louvière aurait pu se casser la gueule !

Et si la Ville persiste dans son refus d’intervenir dans vos frais ?

Je suppose que, suite à tout ce qui s’est passé récemment, elle n’osera plus refuser de façon catégorique. Il y aura peut-être un petit  » oui  » : ce serait déjà une belle avancée.

Et si ce petit  » oui  » ne vient pas ?

On refera le point à la fin de la saison prochaine. Et on rouvrira éventuellement un dossier de fusion. Si la conjoncture ne s’améliore pas dans les prochains mois, c’est clair qu’il faudra probablement chercher à nouveau d’autres solutions.

 » On ne sera pas le jouet d’un grand club européen  »

A Mons, on est très clair : la fusion, c’était cette saison ou jamais.

Je ne veux pas être aussi affirmatif. Mais bon, si les Montois estiment qu’ils sont désormais assez forts pour continuer seuls dans les prochaines années, c’est leur droit. De toute façon, il n’y a pas que Mons. Namur, par exemple, serait prêt à nous faire déménager. Je pense toujours, aussi, au stade des Francs Borains. Il faudrait dix fois moins d’argent pour le rénover que pour mettre celui de La Louvière en conformité.

Et on pourrait trouver des partenaires privés pour y parvenir, si on n’arrive pas à faire avancer le projet de rénovation du Tivoli. Je ne peux rien exclure. Mais ce n’est sûrement pas mon but, a priori.

Franco Dragone et Enzo Scifo sont aussi dans le coup : que peuvent-ils vous apporter ?

Ils n’investissent pas d’argent mais peuvent nous aider d’une autre manière. Dragone va animer notre stade lors de plusieurs matches. Il m’a dit qu’il n’avait actuellement pas de fonds à investir chez nous, mais nous pensons à des actions promotionnelles en faveur de nos supporters. Les abonnés pourraient par exemple assister gratuitement à ses spectacles.

L’année dernière, vous nous aviez confié qu’il amènerait certainement Céline Dion au Tivoli !

C’est de ma faute si Céline Dion n’a fait qu’un passage éclair chez nous ? Si j’avais le pouvoir d’inonder cette ville de soleil et de transformer ses paysages, tout aurait été beaucoup plus facile (il rit)

Et Scifo ?

Nous devons encore discuter de la teneur de son implication. Plusieurs actions sont envisageables. Pourquoi pas un jubilé Scifo au Tivoli ? Enzo pourrait aussi nous ouvrir des portes dans de grands clubs étrangers.

La Louvière risque-t-elle de devenir le satellite d’une grande équipe européenne ?

On nous l’a déjà proposé mais j’ai refusé parce que le but de ces clubs était toujours le même : ils nous demandaient de leur renseigner de bons joueurs du championnat de Belgique. Ça ne m’intéresse pas. Si je signe un contrat de partenariat, il faut aussi que j’y trouve mon compte. La Louvière est déjà considérée comme le petit Poucet en Belgique, alors vous imaginez la manière dont nous traitent les grands clubs européens.

 » Mons a provoqué l’échec de la fusion  »

Depuis que la fusion avec Mons est tombée à l’eau, le président Leone semble dire que vous l’avez utilisé !

Je reconnais que j’ai été un peu dur dans mes propos vis-à-vis de Mons. Mais ce sont les Montois qui ont fait capoter le dossier ; pas les Louviérois. En nous considérant comme le petit Poucet dans les négociations, ils ont provoqué l’échec. Dans leur esprit, une fusion avec La Louvière allait leur apporter quelques joueurs, un peu de droits TV, quelques sponsors… et un président un peu sympa. Ils ont oublié une donnée essentielle dans cette histoire : le vert et le blanc. Nos couleurs et notre âme allaient disparaître. Cela me dérangeait fortement. Mais je nie avoir utilisé Dominique Leone pour faire avancer les choses avec des commerçants locaux. Dès le début, j’ai joué cartes sur table : je lui ai dit que je cherchais en priorité à maintenir La Louvière au Tivoli et que je ne demandais qu’à avoir, chaque saison, deux derbies avec Mons. Les négociations pour une fusion éventuelle ont été très loin, mais Leone savait très bien où étaient mes priorités. Je ne voulais pas rayer, d’un seul coup, 15 années d’efforts en faveur de La Louvière. Pour moi, une fusion n’était que la moins mauvaise solution. Pour le président de Mons, c’était visiblement la meilleure. Lors de nos discussions, il a compris comment ça se passait chez nous, et il n’est pas idiot : il a vu que nous avions un staff technique, des joueurs et un manager en pleine santé. Bref, un club qui pète la forme. Il était fort intéressé par une fusion ? Je le suis tout à fait dans son raisonnement. D’où viennent tous les bons jeunes de Mons ? De La Louvière. En matière de formation, nous n’avons de leçons à recevoir de personne.

Pourquoi Leone a-t-il dû apprendre via la presse que vous renonciez à la fusion ?

J’ai été moi-même pris de court. Les commerçants ont voulu accélérer les choses pour que tout soit réglé avant le derby. Je n’ai pas assisté aux dernières réunions mais j’avais donné mes consignes : s’ils réunissaient 250.000 euros, je renonçais à une fusion et je m’engageais avec eux. Ils ont finalisé le dossier dans la nuit qui a précédé notre match contre Mons, mais un journaliste a su, dès la veille, que tout allait s’arranger, et il a sorti l’info le jour du match. C’est comme ça que Dominique Leone l’a appris et je comprends qu’il ait été étonné.

Sur quels points n’êtes-vous pas parvenu à vous entendre avec Mons ?

Ma première exigence, c’était le maintien de mon staff technique. Ariel Jacobs est un entraîneur formateur et il est indispensable de pouvoir compter sur un homme pareil dans le football actuel. Sur la question du coach principal, nous n’étions pas d’accord. Mais nous n’étions pas non plus sur la même longueur d’onde en ce qui concerne l’avenir des joueurs, du manager et de l’équipe administrative. Par ailleurs, je tenais à ce que notre école de jeunes reste en l’état.

Mais cela était de toute façon impossible en cas de fusion !

Pas nécessairement. On aurait pu demander une dérogation au comité exécutif pour que, même en cas de fusion, les deux écoles de jeunes subsistent. On aurait très bien pu avoir un championnat de D1 à 17 mais des championnats de jeunes à 18. L’avenir de mes jeunes a toujours été un grand souci pour moi : 300 familles sont concernées et je ne pouvais pas imposer à ces gamins d’aller s’entraîner du jour au lendemain à Mons, à Liège, à Bruxelles ou à Charleroi.

Jusqu’où sont allées les discussions avec Charleroi ?

Pas très loin. La situation financière du Sporting est tellement complexe que je n’ai jamais pensé qu’on pourrait trouver un accord. A Charleroi, il y a ce qu’on sait… et ce qu’on ne sait pas. Là-bas, on ne m’a pas ouvert tous les livres de comptes comme j’ai accepté de le faire. Tout était clair dans les papiers de La Louvière : moins dans ceux de Mons et û surtout û de Charleroi.

Faites-vous référence aux rumeurs de problèmes financiers à Mons ?

Ce n’est pas à moi de dire si ce club a des soucis de trésorerie. Mais il suffit d’ouvrir les yeux : la masse salariale de Mons est énorme. Enfin bon, ils sont assez grands pour remédier eux-mêmes à leurs éventuels problèmes. A côté de cela, ils ont aussi des atouts, comme la construction d’un tout nouveau stade qui débute moins d’un an après la montée en D1. Cela ne peut que me faire rêver.

Qu’avez-vous pu voir dans les livres de Charleroi et de Mons ?

J’ai notamment découvert que ces clubs avaient sur les bras de nombreux joueurs excédentaires. Nous avons connu cette situation aussi. Nous avons parfois fait n’importe quoi. Mais c’est de l’histoire ancienne. Aujourd’hui, nous avons l’utilité de tous les joueurs qui sont sous contrat à la RAAL. Le seul cas limite est celui du jeune Di Franco : la saison prochaine, soit il prouvera qu’il est assez fort pour s’entraîner avec le noyau A, soit il ira voir ailleurs. Pour le reste, et à condition que Tilmant se remette de sa blessure, tout le monde est susceptible de jouer en équipe Première. A Charleroi et à Mons, il y a pas mal de joueurs en partance… s’ils veulent bien partir. Avec toutes les incidences négatives que cela sous-entend sur la masse salariale. J’ai encore connu cela il n’y a pas si longtemps, avec des joueurs qui étaient censés travailler avec le noyau B mais passaient leurs journées à se balader dans les rues de La Louvière.

 » Bien gérer, c’est anticiper ; la Ville ne le comprend pas  »

Où en est le projet de rénovation du Tivoli ? Le fait que vous ayez décidé de rester à La Louvière va-t-il accélérer les choses ?

Les subsides ne sont toujours pas là. Quand seront-ils votés ? Mystère. Après cela, il faudra encore faire les appels d’offres. Vous voyez que ça va encore prendre un certaintemps.

Mais la licence européenne et l’obligation de posséder 5.000 places assises, c’est pour l’été 2004 !

Comme vous le dites, le temps presse. Et c’est pour cela que j’en veux le plus à la Ville. Elle n’a jamais anticipé. C’est au moment où mon club était en D2 qu’il aurait déjà fallu penser à la mise en conformité du stade pour la D1. Mais personne, dans le conseil communal, ne s’est jamais dit : -Ce Gaone est en train d’amener la RAAL en première division. Bien gérer une ville, c’est savoir anticiper. Crise ou pas crise. Nos politiciens étaient au Heysel pour la finale : j’espère qu’ils ont vu ce qu’était un vrai stade de football. Je ne leur demande pas de m’offrir un stade comme celui de Charleroi, mais simplement un complexe pourvu du confort minimum. Ceux qui étaient au dernier derby de la saison ont tout compris : 1.500 supporters de La Louvière et 1.000 de Mons sont restés sous la drache de 19 h 30 à 22 h. Bravo aux Montois. Leur fanfare a arrêté de jouer avant la nôtre, mais elle avait des circonstances atténuantes : elle était derrière un but, où il n’y a rien de couvert. Il faut que cela change. Quand j’ai repris le club, il n’y avait que des banquettes en bois dans la tribune principale. Qui a déboursé pour tous les sièges individuels ? Bibi

Mais La Louvière est en plan d’assainissement et ne peut donc pas consacrer l’argent qu’elle veut aux projets qu’elle veut : en êtes-vous conscient ?

Je suis surtout conscient que, quand on veut vraiment des moyens, on finit toujours par y arriver. C’est uniquement une question de volonté. Il suffirait peut-être d’aller frapper aux portes des grandes entreprises de la région. Toutes nos industries ne sont quand même pas moribondes.

Les élus disent que ce n’est pas leur rôle.

Qui doit prendre le social en mains, alors ? Permettre à notre école de jeunes de survivre, c’est quand même du social, non ? Et assurer la survie des familles de nos employés (entraîneurs, joueurs, staff administratif, personnel d’entretien, etc), ce n’est pas du social ?

Avouez que vous n’employez pas toujours la bonne manière pour faire avancer les choses : vos coups de gueule, on ne les apprécie guère du côté de la Ville…

J’ai essayé d’autres méthodes dans le passé. Je m’exprimais calmement, mais on ne m’écoutait pas. Alors, je me suis dit que je devais secouer le cocotier. Mais sachez que mes coups de gueule ne sont rien à côté de ce qui se passe par moments dans les bâtiments de la Ville. Là-bas, il y a des coups de gueule et des coups bas…

Vous n’avez jamais voulu répondre à une question qui intéresse beaucoup de monde : combien avez-vous déjà mis dans le club ?

Cela ne regarde que moi. Il n’y a qu’à la Ville qu’on se permet de dire en public quelles sommes on a déjà consacrées à ce club.

Espérez-vous récupérer un jour ne fût-ce qu’une partie de votre investissement ?

On espère toujours se refaire, mais je ne suis pas aveugle et je vois la conjoncture. Quand on perd de l’argent en Bourse, il est rare qu’on le récupère plus tard. En foot, c’est un peu la même chose !

Pierre Danvoye

 » On pourrait organiser un jubilé Scifo au Tivoli «  » Ça a bien marché sur le terrain cette saison, mais on aurait très bien pu se casser la gueule  » ! » On récupère rarement l’argent qu’on a perdu en Bourse. Idem en foot « 

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