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« Je n’ai pas oublié qu’il y a 10 ans, on prenait 10-0 contre l’Australie »

Triplement récompensé du trophée de meilleur gardien du monde, Vincent Vanasch s’est construit en une décennie le plus beau palmarès du hockey belge et bientôt mondial. À 32 ans, retour sur la trajectoire de l’autre grand gardien belge.

On peut faire 1,79 m et être le plus grand gardien de sa génération. On peut aussi être gardien de but et devenir la meilleure vitrine d’un sport en plein boom. Vincent Vanasch est un peu des deux. Une sorte d’égérie masquée qui pourrait, s’il se pare d’or à Tokyo avec les Red Lions, devenir l’athlète le plus titré du hockey mondial. De quoi cerner un peu mieux la personnalité d’un garçon qui a d’abord beaucoup perdu avant de tout gagner. Mais vraiment tout. Rencontre avec un collectionneur.

Début février, vous avez été récompensé pour la troisième fois consécutive par la Fédération Internationale de Hockey sur gazon (FIH) du titre de meilleur gardien de l’année. Est-ce qu’il y a un moment où on s’habitue à être le meilleur ?

Vincent Vanasch : Vu ma saison, je m’y attendais, mais la réponse est non, bien sûr. Je voudrais d’ailleurs surtout signaler que les choix de la FIH sont parfois surprenants. Dans le même temps, Arthur Van Doren, lui, n’a pas été récompensé pour la troisième fois du titre de meilleur joueur de la planète. C’est marrant, parce que dans l’avion pour la Nouvelle-Zélande, il y a quelques semaines, on avait regardé un documentaire sur Usain Bolt avec Arthur qui expliquait comment le Jamaïcain était parvenu à se remobiliser en vue des Jeux de Rio en 2016. Et là, il explique qu’un jour, dans une interview, il a entendu Justin Gatlin dire un truc du genre à son propos :  » Il est fini, je le battrai sans souci à Rio « .

Après un an aux Watducks, le président ne voulait pas me garder. Mais les joueurs et les coaches ont fait le pressing pour que je reste.  » Vincent Vanasch

La motivation de Bolt s’en est trouvée décuplée. Quand j’ai appris qu’Arhtur n’était pas titré, je lui ai toute de suite envoyé un petit message en disant que je trouvais ça particulièrement injuste, mais que cela devait nous faire le même effet qu’à Bolt avec Gatlin. Et je pense sincèrement que c’est un détail qui doit avoir chatouillé sa corde sensible. Détail qui peut donc, qui sait, avoir un impact en vue des Jeux de Tokyo…

Comment en vient-on à opter pour le hockey sur gazon quand on veut faire un sport étant jeune au début des années 1990 ?

Vanasch : C’était encore un sport hyper fermé. Moi, par exemple, je suis arrivé au hockey parce que j’étais d’une famille de hockeyeurs. Mes deux grands frères et ma grande soeur en faisaient, j’ai juste suivi. À 3 ans et demi, j’étais avec un stick en main à jouer dans les couloirs chez moi. Et vu que j’aimais bien me déguiser, je trouvais ça cool d’enfiler l’équipement de gardien de but. J’avais un casque dix fois trop grand, cent fois trop lourd, mais quand je l’enfilais, j’avais cette sensation de me transformer en super héros.

Près de 30 ans plus tard, c’est encore comme ça que Shane Mc Leod ( l’entraîneur des Red Lions , ndlr) me motive aujourd’hui. Avant la finale de la Coupe du monde, il est venu me trouver et il m’a dit un truc du genre :  » Enfile ton costume de super-héros et gagne-nous ce match !  » C’est con, mais c’est le genre de truc qui me transcende.

 » J’ai joué à la fois centre-avant et gardien jusqu’à mes 18 ans  »

Hormis le cercle familial et certains héros de comics, quels étaient tes référents plus jeunes à partir du moment où le hockey belge ne représentait rien ou presque sur la carte du monde ?

Vanasch : Petit, l’équipe nationale de hockey ne faisait vraiment rêver personne, c’est vrai. Même les meilleurs joueurs belges, il fallait les motiver pour qu’ils acceptent d’y aller. Mais il y avait un gardien, Michel Van Oost. Lui, c’était un monstre. J’avais des posters de lui dans ma chambre. Je devais probablement être le seul au monde dans le cas ( rires). Et puis, vu que j’ai longtemps aussi évolué dans le jeu, j’avais aussi beaucoup d’admiration pour Marc Caudron, qui est aujourd’hui le patron de la fédération. Lui, c’était la star de mon club, le White Star, à Evere. Le genre de gars hyper classe qui traversait tout le terrain avant d’aller marquer. J’étais fan !

Tu commences très jeune au goal, mais, de fait, c’est seulement à 18 ans que tu t’installes définitivement dans les cages. C’est ce qui explique que tu as mis un peu de temps avant d’arriver au plus haut niveau ?

Vanasch : J’ai joué à la fois centre-avant et gardien jusqu’à mes 18 ans. Clairement, ça, ce ne serait plus possible aujourd’hui, la concurrence est devenue trop forte. C’est sans doute à cause de ça que je n’ai jamais été repris dans les sélections de districts avant mes 18 ans. Et même après, ça a été compliqué. En 2009, je suis transféré à Leuven où j’ai vraiment connu un sérieux down. Le club m’avait pris pour être titulaire parce que leur gardien partait, mais celui-ci, qui était aussi le beau-fils du président, est finalement resté.

J’ai vécu un cauchemar, on me disait que je n’étais pas assez bon alors que ce n’était clairement pas ça le problème. À la fin, je n’étais même plus repris. Alors qu’en parallèle, j’étais toujours n°3 en équipe nationale… Cela n’avait pas de sens. Toujours est-il que j’avais 21 ans et que ça m’a détruit. J’ai même pensé à tout arrêter parce que je n’avais plus aucune confiance en moi. J’étais stressé pour un oui ou pour un non.

Heureusement, j’ai pu me reconstruire aux Watducks. Mais là aussi, ça n’a pas été simple. Après un an, le président ne voulait pas me garder. Ma chance, ça a été que les joueurs et les coaches ont fait le pressing pour que je reste.

 » Avec les Red Lions, ça n’a pas toujours été rose  »

Tu as 22 ans à l’époque, on est à un an des Jeux de Londres, et tu n’entres plus du tout dans les plans en équipe nationale…

Vanasch : Oui, à mon arrivée aux Watducks un an plus tôt, j’avais moi-même demandé à ne plus être repris. Je voulais prendre le temps de bien faire les choses. Me concentrer sur mes études aussi, en parallèle. Parce que j’étais en train de rater ma carrière et forcément mes études de kiné en prenaient un coup. Ce n’est que lors de ma deuxième saison aux Watducks que j’ai repris goût au hockey. En septembre 2011, j’ai recontacté par mail Colin Batsh ( coach des Red Lions à l’époque, ndlr) pour lui dire que je me mettais à nouveau à disposition de l’équipe nationale.

Infranchissable, tous ses adversaires vous le diront !
Infranchissable, tous ses adversaires vous le diront !© BELGAIMAGE

Il m’a répondu qu’il avait 4 gardiens sous la main et qu’il n’avait pas besoin de moi. Je n’avais pas d’amertume, mais ça m’a donné une faim terrible. Dans la foulée, je mets le feu pendant 6 mois et il finit par m’inviter en stage en février, à Alicante. Mieux, juste avant les Jeux, et juste après avoir gagné le titre avec les Watducks, il me rappelle et me dit que je serai son numéro 1 à Londres. Ça a été un grand moment, avec le recul, je crois même que c’est le tournant de ma carrière. Je me souviens de l’instant précis où j’ai raccroché ce téléphone. J’étais en pleurs, j’ai été chez mon père, on a bu une bouteille de champ’…

Quelle différence entre les Red Lions que tu intègres à l’époque et le groupe actuel ?

Vanasch : Ça n’a pas toujours été rose. Au moment de la préparation pour Pékin en 2008, certains internationaux ne voulaient pas jouer avec moi. Parce que j’étais le petit jeune qui allait encaisser de bêtes buts. Quand tu es jeune et que tu débarques dans un groupe, entendre ou ressentir ce genre de choses, ça te choque. Moi, ça m’a marqué à vie. Après, à Londres en 2012, j’ai fait un match de dingue contre l’Inde. On a gagné 3-0, mais j’ai dû faire 15 ou 20 arrêts ! Après le match, je suis pas mal assailli par la presse, donc je rentre un peu après les autres dans le vestiaire et là, ils m’attendaient tous pour m’applaudir. Et un des joueurs que j’avais trouvé réticents dans son attitude quatre ans plus tôt, Jérôme Dekeyser, a pris la parole pour dire qu’avec un gardien comme moi, on finirait par rafler des titres un jour ou l’autre…

 » On est plus une famille qu’une bande de potes  »

Comment fait-on pour ne pas reproduire les mêmes erreurs quand on se retrouve à son tour dans la peau de l’ancien ?

Vanasch : On essaie d’être attentif. Je prends l’exemple de Victor Wegnez. Le jour où il est arrivé dans le groupe, j’entendais des gars gueuler sur lui parce qu’il n’était pas à la bonne place. Je l’ai senti un peu stressé. Du coup, je suis allé le trouver après l’entraînement et je lui ai dit :  » T’inquiète, tu joues comme tu en as envie et moi, avec des joueurs plus expérimentés, je ferai en sorte de compenser si tu loupes un dribble ou quoi.  » Ça, c’est l’état d’esprit qu’on a réussi à créer ces dernières années.

À vous entendre tous, au sein des Red Lions, on sent que vous marchez très fort à l’affect, aux bons mots. On vous présente d’ailleurs comme une vraie bande de potes, c’est vrai ça ?

Vanasch : Évidemment, mais je vous rassure, après cinq semaines de stages comme en janvier, on est content de rentrer chacun chez soi. Je pense qu’on est plus une famille qu’une bande de potes en fait. On se sent bien ensemble, on est relax. Et on essaie d’être le plus transparent possible. De se dire les choses si ça ne va pas.  » Tiens, je n’ai pas aimé que tu me parles comme ça, est-ce qu’on pourrait en discuter ?  » Des trucs du style. L’idée, c’est de ne pas ruminer chacun de son côté. On a d’ailleurs aussi passé des tests de personnalité dont les résultats sont accessibles à tous. Ce qui nous permet de voir comme l’un ou l’autre réagit dans telle ou telle situation. Il y a des gars qui détestent qu’on leur crie dessus, il y en a d’autres qui adorent ça. Bon, ben c’est important de le savoir.

Toi, tu te situes où par rapport à ça ?

Vanasch : Moi, il ne faut pas trop me crier dessus. Sinon, je vais me renfermer un petit peu, être un peu plus muet sur le terrain. Et ça ne me convient pas. Avec l’expérience, j’ai compris certaines choses. Avant, j’encaissais un but, je parlais de moins en moins. Et puis, ça revenait si je faisais un bel arrêt. Aujourd’hui, si je prends un but, je vais parler deux fois plus et je vais montrer que je n’ai pas peur. Le langage corporel fait beaucoup. Si tu renvoies l’image d’un mec abattu, tu facilites le boulot de l’autre équipe. Même par rapport à mes joueurs, c’est important qu’ils soient conscients que la prochaine balle, elle est pour moi.

Mon repêchage par le coach, Colin Batsh, juste avant les Jeux de 2012, c’est le tournant de ma carrière.  » Vincent Vanasch

 » J’aime sortir de ma zone de confort  »

Il y a une idée reçue selon laquelle il faudrait être un peu fou pour être gardien. À t’entendre, on a plutôt affaire à un gars super calme, très posé. On se trompe ?

Vanasch : Souvent, je vois des petits gars qui me disent :  » ouais, je veux être gardien moi aussi « . Puis, je les vois jouer à l’entraînement et ils se retournent sur chaque balle. Ça, la peur, tu la vois directement parce que c’est rédhibitoire. Moi, je ne me suis jamais retourné et pourtant ça vient à du 130/140 km/h. Donc oui, je crois que c’est quand même vrai qu’il faut être un peu fou. D’autant que je joue avec un équipement un peu plus fin que d’autres. Ça vient du faire que j’ai toujours ressenti le besoin de me sentir libre. Cela relève de la chirurgie par moment : je coupe dedans, j’enlève des protections, etc. Beaucoup ne se sentiraient pas assez protégés avec mon équipement. Moi, ça me convient. Mais il faut aimer rentrer à la maison avec des bleus un peu partout.

En matière de trophées individuels, difficile de faire mieux que Vincent !
En matière de trophées individuels, difficile de faire mieux que Vincent !© BELGAIMAGE

Qu’est-ce qui vous rapproche ou vous différencie d’un gardien de foot ou de hand ?

Vanasch : Je crois que Thibaut Courtois a dit un jour :  » on peut juste sauver un match.  » Comprendre qu’on ne peut rien faire d’autre. On sera toujours dépendant des balles que l’on reçoit. Certaines sont inarrêtables. Donc je dirais que ce qui nous rapproche, c’est le côté ingrat du poste. Le fait que chaque petite erreur se transformera en goal. Il y a aussi une agilité en commun, une façon de devoir sentir le jeu. Et puis, sans surprise, la plus grosse différence, elle se situe au niveau de la popularité de ces sports respectifs. Je suis parfois jaloux des assistances dingues du foot. Jouer devant un stade comble tous les dimanches, j’avoue, ça me fait envie.

Ton parcours traduit celui d’un ambitieux. Ton détour par l’Inde ou les Pays-Bas hier, l’Allemagne et Cologne après les Jeux, tout ça s’inscrit dans quelle démarche ?

Vanasch : Celle d’un ambitieux, c’est vrai. Je ne suis jamais rassasié et j’aime bien sortir de ma zone de confort. Pour vivre de belles choses, je crois que c’est parfois important. Et les choix de clubs que j’ai faits ont toujours été dans cette optique d’évoluer vers le plus haut niveau. Et aujourd’hui, je le vois bien. J’étais aux Watducks, on a gagné l’EURO Hockey League (EHL), comparable à la Champions League au foot. Personne n’y croyait, ça a été une histoire de fou, mais derrière, j’avais envie d’un nouveau challenge personnel. Je me suis fait une réflexion :  » tu as encore envie de jouer 4 ans, jusque Paris 2024, avec l’équipe nationale, qu’est ce qui pourrait te tenir éveillé jusque là ?  » De là est venue l’idée d’aller en Allemagne. Parce que si je gagne l’EHL avec Cologne, je deviendrais le seul joueur au monde à l’avoir remporté dans trois pays différents.

 » Ma réussite, c’est le travail  »

Ta popularité a sans doute franchi encore un cap lors du dernier Championnat d’Europe grâce à cet appel au VAR contre les Allemands, alors que la Belgique était menée 2-0, presque 3-0. Ce but annulé, la remontada qui s’ensuivra, ça dit là aussi beaucoup de la personne que tu es ?

Vanasch : Du professionnel que je suis plutôt. C’est parfois obsessionnel, mais je travaille et j’étudie beaucoup le jeu. C’est comme ça que j’ai détecté ce petit vice dans le jeu des Allemands. Je savais depuis longtemps qu’ils bloquaient avec la main derrière la crosse sur penalty-corner. On les avait d’ailleurs rencontrés plusieurs fois avant ce match, mais on s’était mis d’accord avec le coach pour ne pas réclamer. Il fallait garder cette cartouche pour un grand match. Du coup, pendant la rencontre, sur chaque PC, je ne regardais que ça. J’attendais mon moment. Quand il y a eu ce but, j’étais certain qu’il s’était aidé de la main parce que la balle avait été calée net. Ce qui est pratiquement impossible.

C’est clairement l’un de mes plus beaux souvenirs. Surtout les flashs que j’ai vus dans les yeux des autres joueurs quand l’arbitre m’a donné raison. Comme un électro-choc. Grâce à moi, le match n’était pas fini. Ce jour-là, j’ai l’impression que les gens ont vraiment compris que j’étais un vrai athlète professionnel. Pas juste un bon gardien qui fait de beaux arrêts, mais un mec malin qui se donne les moyens de réussir. Je l’ai toujours été, mais j’aurai dû attendre mes 32 ans pour que le grand public s’en rende compte…

Tu rêvais de cette renommée étant gamin ?

Vanasch : Non, jamais. Tu ne rêves pas de ça, quand tu fais du hockey en Belgique. Surtout pas avec ma trajectoire. Je pense que j’ai toujours eu un peu de talent, mais que ma réussite, c’est celle du travail. Je suis très humble par rapport à ça. Je n’ai pas oublié qu’il y a 10 ans, on prenait 10-0 contre l’Australie…

 » Un Red Lion porte drapeau ? Ce serait magnifique !  »

Dans cinq mois, vous débarquerez au Japon avec une immense pancarte de favoris dans le dos. Après avoir longtemps surpris, vous n’avez pas peur de décevoir ?

Vincent Vanasch : Gagner une médaille aux Jeux, c’est le parcours du combattant. Il suffit de regarder notre parcours récent pour se rendre compte que toute victoire se joue sur des détails. Au Championnat du monde, on gagne contre les Pay-Bas au shoot-out, à l’EURO, il y a cette main allemande. À partir de là, tout le monde se doute qu’à Tokyo, cela se jouera encore à un cheveu. Mais je pense qu’on a tout en main pour y arriver. On est beaucoup plus fort qu’en 2016.

Les Red Lions actuels, c’est la meilleure équipe de l’histoire du hockey sur gazon ?

Vanasch : On s’en rapproche en tout cas. Si on fait le triplé championnat du monde, championnat d’Europe, JO, statistiquement, ce sera le cas. Mais on sent déjà que nous ne sommes plus perçus de la même manière. Franchement, j’aurais bien voulu être dans la tête du coach néerlandais ou du coach allemand au moment du tirage des poules. Rien que le fait d’être craint par les autres, c’est très agréable.

Vincent Vanasch en porte-drapeau de la délégation olympique belge à Tokyo, c’est possible ?

Vanasch : Porter le drapeau ? Je n’y ai jamais pensé, mais ce serait magnifique. Passer après Jean-Michel Saive, Tia Hellebaut, ce serait énorme. Peu importe qui, mais ce serait vraiment magnifique d’offrir ce moment à un Red Lion.

Votre histoire est indubitablement liée à celle des Jeux et à cette finale perdue contre l’Argentine. Qu’est-ce tu gardes comme autre souvenir de Rio en 2016 ?

Vanasch : Je crois que je ne réalise pas encore vraiment d’avoir déjà participé à deux olympiades. Je devrai sans doute attendre la fin de ma carrière et de les regarder à la télé avec mon fils pour comprendre. Concrètement, moi, ce que j’adore, c’est l’ambiance. Et le fait qu’on soit logés tous ensemble dans le même building avec le Team Belgium y est pour beaucoup. À Rio, on a senti l’engouement monter très vite. Grâce à Greg Van Avermaet d’abord qui prend l’or en cyclisme le premier week-end, à Pieter Timmers ensuite. Puis Dirk Van Tichelt, nous, Nafi… On sentait cette spirale positive et ça nous a aidés. Discuter avec un mec qui vient de gagner, ça te met dans une posture positive. On parle, on mange ensemble, on raconte nos vies. Ça aide à se projeter. Avant de se remettre au boulot et de travailler deux fois plus. En se disant que si le mec avec qui on a partagé un plat de pâtes l’a fait, on peut le faire aussi ( rires).

Vincent Vanasch

Naissance

21/12/1987 à Evere

Carrière

1994-2007 White Star

2007-2009 Pingouin

2009-2010 Leuven

2010-2014 Waterloo Ducks

2014-2016 Oranje Zwart (Ned)

2016-2020 Waterloo Ducks

2020-… Rot-Weiss Köln (Ger)

Equipe Nationale : 235 sélections

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