» Je joue d’abord pour le Standard, puis pour moi « 

Dernier survivant des deux titres, le capitaine se découvre et évoque tous les thèmes brûlants de ses années en rouche.

Avenir

Il paraît que tu penses déjà à ta reconversion et ce depuis quelques années. A seulement 23 ans (24, le 31 décembre), c’est tôt non ?

Goreux : Il est plus facile de démarrer certains business quand tu es encore dans le circuit du foot car tu peux alors utiliser ta popularité. Après avoir connu la vie de footballeur, je ne me vois pas travailler comme Monsieur Tout-le-Monde. Mon ambition, c’est de devenir un jour mon propre employeur. J’ai notamment investi dans l’immobilier et j’espère en fin de carrière disposer d’un bon patrimoine.

C’est faisable en poursuivant sa carrière au Standard ?

Tout à fait. Si tu ne flambes pas, c’est réalisable. J’ai deux vices, ce sont les voitures et les baskets. De chaque déplacement européen, je dois revenir avec une nouvelle paire. Pour le reste, je ne suis pas quelqu’un qui va claquer mon argent.

Des projets liés au foot ?

J’aimerais ouvrir une école de foot en Haïti ou dans un autre pays en voie de développement avec la possibilité pour le jeune de passer en Europe. J’aimerais qu’il puisse y intégrer un centre de formation tout en poursuivant ses études.

Bölöni

On se trompe si on dit que ta relation avec Laszlo Bölöni était tendue ?

Non, même si on ne se prenait pas la tête puisqu’on ne se parlait pas ( il rit). A part une fois où il m’a félicité après le match face à la Sampdoria où j’avais été très bon. Sinon c’était bonjour, au revoir, c’est tout.

Comme coach, tu en gardes quoi comme souvenir ?

C’est un coach bizarre mais c’est un bon coach. Il te donne l’entraînement quand il l’a décidé. Il est arrivé qu’il nous convoque à 9 h et qu’on démarre à 11. Des fois, il arrivait en retard où il restait dans son bureau. Question jeu, il n’y a rien à dire, on voit que c’est un intellectuel du foot. Humainement, c’était plus difficile. Il a parfois rabaissé des joueurs qui ont apporté beaucoup au club. On dit qu’on apprend de chaque coach. De Bölöni, j’ai compris qu’il fallait travailler sans rien attendre en retour.

Capitaine

Quelle a été ta réaction quand on t’a refilé le brassard de capitaine avant le match face à Hanovre fin novembre ?

Une immense fierté d’autant que quelques semaines auparavant, je n’étais même pas dans l’équipe. Ce titre de capitaine, je ne l’ai pas choisi. C’est le groupe qui m’a choisi. Steven Defour était un leader. Axel Witsel était par exemple plutôt discret. C’était sur le terrain qu’il tirait l’équipe.

Te considères-tu comme un leader ?

Je crois que oui. Chez les jeunes, c’était déjà le cas ; je pense que c’est la seule qualité que Bölöni m’a ressortie ( il rit). J’avais beau ne pas jouer, on se référait souvent à moi. Je connais le club et je peux écouter quand il y a un problème. Je pars du principe que les joueurs doivent être du côté des joueurs. Quand ils vont se plaindre chez l’entraîneur, c’est là que ça devient dangereux.

Duchâtelet

Comment as-tu vécu ce changement de direction durant l’été. As-tu, comme d’autres, pensé à quitter le club ?

Non, parce que tu sais très bien que quiconque dirige le Standard, l’aura de ce club ne baissera pas. Grâce à ses joueurs, grâce à ses supporters. Je savais qu’il faudrait faire avec une période de transition. La direction a connu notamment des difficultés au niveau des transferts car elle a eu peu de temps pour les réaliser.

Es-tu impressionné par le travail fourni par la nouvelle direction ?

Ils sont là pour régler les problèmes d’euros et de couloirs. Les joueurs, eux, doivent répondre sur le terrain. Et aujourd’hui, tout le monde fait bien son boulot. Les arrivés de Seijas, Vainqueur ou Nacho Gonzalez sont des transferts de bon niveau. On est dans les six premiers alors que peu de gens nous voyaient à cette place.

Il a fallu faire le ménage durant l’été auprès des joueurs, l’ambiance devenait houleuse non ?

Pas vraiment. Car dans une situation comme celle qu’on a vécue, les joueurs se sont dit qu’il y avait quelque chose à gagner, ce qui nous a permis de nous sortir de ce mois d’août difficile. Je suis là depuis quelques années maintenant et je peux vous dire que j’ai connu des noyaux plus vicieux que maintenant.

Epoque Conceiçao par exemple ?

Conceiçao avait le droit d’être vicieux car sur le terrain on ne pouvait rien lui reprocher. Des Dragutinovic, des Rapaic, etc : quand tu t’entraînes avec eux très jeune, tu comprends rapidement comment un vestiaire fonctionne. Et vu leur carrière, ils étaient capables de se mettre en mode compétiteur dès qu’ils foulaient la pelouse. En dehors, ils essayaient de faire l’équipe. Pour un jeune, c’était très difficile de s’imposer dans un tel contexte. La saison du titre 2007-2008 avec Preud’homme fut l’année du changement à tous niveaux. Aujourd’hui, que ce soit Poco, Sinan ou moi, on essaie de mettre tout le monde sur un même pied.

Europe

Comment expliquer ce très beau parcours européen ?

Après le 0-0 face à Poltava, on aurait pu prendre l’eau mais on a su faire preuve de caractère. Je crois d’ailleurs que notre match face à Hanovre à domicile est le plus abouti depuis le début de saison. Il y avait de tout ce soir-là : de l’engagement, de la vitesse, et surtout on était concret. Malgré notre jeune équipe, on a fait preuve de maturité face à des Allemands dont la moyenne d’âge était bien plus élevée.

Frappe de balle

Un joueur de D1 (dont je tairai le nom) m’a dit que tu prétendais avoir la meilleure frappe de balle du championnat.

Moi, j’ai dit ça ! ! ! Qui a dit ça ! ( il rit). C’est vrai que j’ai une bonne frappe, je crois que ma force, c’est surtout la qualité de mon centre. À mon poste, savoir donner un bon ballon dans le dos de la défense, ou savoir déposer un ballon dans le rectangle c’est important car c’est sur le côté que se fait la différence dans le foot moderne.

Arrière droit, ça te plait ?

Oui. Si je joue un cran plus haut, je suis plus libre mais je suis aussi davantage dos au jeu. Et il y a plus de déchets.

Dans quels domaines estimes-tu devoir progresser ?

Surtout dans mon positionnement intérieur. Dans les duels par contre, je commence à être de mieux en mieux. J’ai la vivacité pour répondre à des joueurs physiquement plus forts que moi.

Goreux

Peux-tu te décrire en quelques mots ?

Ambitieux, compétiteur, têtu, rancunier… malin.

Tu t’estimes malin ?

Malin oui, ce qui ne veut pas dire intelligent. Quand les gens me regardent et me fixent, ils terminent par dire :- Toi t’es un petit malin ( il rit).

Haïti

Tu es né à Saint-Michel en Haïti, et tu es retourné pour la première fois au pays en septembre pour les besoins de l’équipe nationale. Ce fut un moment émouvant ?

J’ai eu des sensations particulières mais je n’étais pas ému. Je pense que je vais y retourner sans la sélection. Le principal problème c’est la reconstruction lente et difficile du pays. C’est un pays magnifique pourtant, avec des plages superbes, mais qui n’a malheureusement jamais été épargné par les catastrophes naturelles.

As-tu eu de nouvelles de tes parents biologiques ?

Oui, il n’y a pas longtemps, par téléphone. Et ça s’est bien passé. C’est une raison supplémentaire qui fait que je voudrais retourner en Haïti.

Irrégularité

Comment analyses-tu cette irrégularité dans tes prestations les dernières années ?

La différence entre aujourd’hui et hier, c’est que quand je me sens moins bien, j’arrive à inverser la tendance en étant plus malin dans mon jeu. En ne tentant pas de provoquer inutilement mon homme en un contre un. Avant, j’étais trop têtu et je voulais envoyer Bölöni à la merde. Enfin je crois que c’est ça… Désormais je ne calcule plus le coach en place. Je joue d’abord pour le Standard, puis pour moi. Et si le coach m’aime bien, tant mieux, si c’est pas le cas tant pis. Je ne suis plus autant blessé par les remarques négatives d’un entraîneur ; j’arrive à prendre du recul.

Jovanovic

Comment tu le décrirais ?

Un gars exceptionnel ( il rit). Je crois que c’est une des seules personnes du foot belge que je suis dans les médias. Il est énorme ce type. En stage, c’était un des seuls joueurs avec qui je me disputais. J’étais arrière droit et j’étais donc opposé à lui aux entraînements. Et comme lui aimait bien chambrer, je lui rentrais dedans. Il s’énervait en serbe, en anglais, en français. Mais ça durait cinq minutes et puis il venait t’embrasser. Je crois que la période où je l’ai rendu le plus fou c’est quand on parlait de lui à Stuttgart. J’avais fait une revue de presse rien que pour lui avec en une  » Jova vaut le même prix que Torres « . Comme il a vu qu’il était le seul à avoir cette feuille dans son casier, il cherchait le coupable. Je l’ai fait lanterner durant 20 minutes…

Le fait qu’il ait signé à Anderlecht, ça t’a surpris ?

Non, comme le fait que Van Damme ait signé au Standard. La seule chose qui me dérange c’est qu’il ait embrassé ce maillot mauve. Ça ne servait à rien, il n’avait pas besoin de ça pour gagner le c£ur des supporters. Il donne assez d’émotion sur un terrain pour avoir besoin de faire ça.

Tu pourrais signer un jour à Anderlecht ?

Non. Je suis un pur Standarman et puis Anderlecht ne m’attire pas. C’est un bon club, y’a pas à dire avec un plus beau sponsor que le nôtre ( il rit) mais ce n’est pas mon club. Et ce ne le sera jamais.

Kanu

Le Brésilien a émis le désir de quitter le club cet hiver. Le personnage n’a pas l’air facile à gérer…

C’est la même personnalité que Jova. Il a le sang chaud, ça dure cinq minutes. Il voit rouge et puis ça passe. Au niveau défensif, il entre dans la lignée des vrais défenseurs rouches : durs sur l’homme et qui savent marquer des buts. Le seul défenseur qui ne marquait jamais c’est Mohamed Sarr, et ça mets-le dans ton article ( il rit). La seule fois où c’est arrivé par miracle, on a perdu 4-1 au Cercle…

Lucien

T’as été surpris que le nom de Lucien D’Onofrio soit lié avec Anderlecht ?

Oui, quand même. Ça a été un grand monsieur du foot belge et ça le reste. Même au niveau européen en tant qu’agent de joueurs.

Tu le connaissais bien ?

Bien, c’est un grand mot. Ils sont peu à le connaître vraiment. Je sais qu’il aime bien les joueurs de caractère, il préfère quelqu’un qui l’affronte que quelqu’un qui se rabaisse dans les négociations. Il fait rarement preuve de sentiment mais dans ce milieu, tu ne peux pas en avoir. Dans un vestiaire de 28 joueurs, il y en a 5 sur lesquels tu peux compter, le reste va vouloir te tirer dessus. Cette année, on a une équipe jeune donc c’est moins vicieux et moins mesquin.

Mehdi

Mehdi Carcela fait partie de tes rares potes dans le foot ?

Oui. On est en contact tous les jours. Depuis qu’il est revenu en Belgique, on se voit tout le temps. Malgré qu’il ait pris beaucoup d’argent avec son transfert en Russie, c’est une des rares personnes qui ne change pas. Faut dire aussi que c’est un inconscient. Il veut toujours qu’on parte en vacances ensemble. Je lui ai répondu que je voulais bien partir avec lui mais que je repartirais sans lui. Si l’avion décolle à 11 h, Mehdi se lève à 10 h.

Noyau B

Comment expliques-tu qu’autant de joueurs se sont retrouvés en disgrâce alors qu’ils étaient titulaires en début de saison ? Ce fut le cas pour toi, notamment…

C’est peut-être grâce au groupe que j’ai retrouvé ma place. Peut-être grâce à ma force de caractère. Même du temps où j’étais mis de côté, je m’endormais sereinement, je savais que je faisais mon boulot correctement.

Opposition

Que penses-tu de la concurrence ?

Je n’y fais pas attention. Au Standard, on a ce petit truc en plus qui peut faire la différence. Quand on a été champion deux fois d’affilée, on n’était pas véritablement plus fort qu’Anderlecht mais y avait ce petit truc Standard qui nous a donné le titre. Aujourd’hui, on est peut-être un peu moins fort mais le truc Standard peut nous faire réaliser de grandes choses…

C’est mystique comme explication.

Tu peux demander aux joueurs qui viennent jouer au Standard, ils te diront la même chose. Ils ont envie de réussir dans ce club. S’il y a une chose dont je suis fier, c’est de jouer au Standard. Il suffit de voir nos installations, nos supporters. Et puis, c’est le club de ma ville. Je crois que c’est ce qui va manquer à Mehdi.

Tu te verrais faire toute ta carrière ici ?

Oui évidemment. Si l’argent rentre ( il rit).

Preud’homme

Michel Preud’homme te lance en D1. Tu lui es reconnaissant ?

Oui mais aussi pour ce qu’il a fait pour le Standard. Il est, je pense, le meilleur entraîneur que j’ai connu. Il peut arriver au top des coaches. Et puis il a continué à briller à Gand, à Twente. Qu’il soit parti en Arabie Saoudite, je comprends parfaitement. C’est un choix que je respecte. Il y a beaucoup de footballeurs qui sont cons et se crament financièrement. Le but c’est de garder le même rythme de vie après sa carrière que durant sa carrière. J’en connais qui ont connu beaucoup de difficultés quand le foot était fini.

Qualification

Ton premier but au Standard est inscrit dans les dernières minutes face au Cercle en Coupe et vous offre la qualification pour les demis. C’est ton meilleur moment au club ?

Non. Ça fait partie des meilleurs moments avec le premier titre, avec la première fois où j’ai joué en Ligue des Champions, et avec le brassard reçu cette saison en Coupe d’Europe.

Tu es fier de ce que tu as accompli ?

Oui et surtout de l’avoir fait au Standard, c’est une chance énorme. Sur cinq saisons, j’ai joué quatre fois l’Europe, j’ai gagné la Coupe, j’ai été champion…

Deux fois !

Une fois, le titre avec Bölöni je ne le compte pas ( il rit).

Riga

Quelle impression te donne ton nouveau coach ?

C’est un très bon entraîneur avec ses défauts et ses qualités. Il a incorporé un grand club et il a dû apprendre certaines choses et certains comportements propres à un vestiaire de l’élite belge. C’est quelqu’un qui dialogue beaucoup, ce qui est une arme à double tranchant. Mais c’est quelqu’un qui bosse et qui connaît son métier. Avec lui, on essaie de construire de l’arrière. Le jeu est différent par rapport à l’an dernier où c’était plus direct.

Surnom

Ton surnom au Standard ?

Il y en a qui me cassent les c… avec Capi depuis le début ( il rit). En équipe nationale haïtienne, on me surnomme Rick Ross (rappeur US). Je suis quand même un peu plus mince.

Titre

Tu as un souvenir précis du 21 avril 2008, date du premier titre du Standard après 25 ans de disette ?

Bien sûr. Ceux qui ont vu L’enfer du dimanche se rappellent des joueurs de foot américain filmés avec une caméra embarquée. Où tout bouge autour d’eux. Après avoir donné l’assist à Mbokani sur le premier but, j’ai eu la même impression. J’avais la sensation que des parties du stade allaient s’écrouler. Pendant un match, à des rares moments tu observes ce qui se passe autour de toi. Et là, je voyais bien que les gens devenaient fous.

Ultras

Les supporters n’ont pas toujours été tendres avec toi. Comment l’expliques-tu ?

Ce n’est pas la T3 qui me sifflait, j’en ai même discuté avec certains ultras. C’est plutôt le public en latéral.

Et pourquoi ?

Ils se prennent peut-être pour des joueurs ( il rit). Les vrais supporters, je les respecterai toujours. Après, tu peux siffler, y a aucun problème et à certaines périodes il y avait de quoi. Celui qui travaille de 10 à 21 h, qui prend congé pour te voir, sa femme qui râle, son enfant qui est malade et toi tu joues comme une merde : je comprends qu’il siffle ( il rit). Mais quand tu enchaînes les bonnes prestations, que tu mouilles le maillot, le public liégeois c’est notre 12e, voire 13e homme. A part à l’Olympiacos où c’était très chaud, j’ai rarement vu des supporters aussi exceptionnels que ceux du Standard. Un fan rouche en vaut deux.

Valeurs

Quelles sont les valeurs les plus importantes à tes yeux ?

Avoir une seule parole, être un homme, c’est-à-dire respecter ses engagements, avoir une ligne de conduite et dire ce que tu penses en face des gens. Être honnête, ça résout pas mal de problèmes. Exemple : si un équipier apprend que tu as balancé sur lui, il va te tackler à l’entraînement. Si tu lui dis les choses en face, le conflit ne va pas prendre d’aussi grosses proportions.

Witsel

Es-tu surpris de la dimension prise par Axel ces dernières années ?

Non pas vraiment. Je le connais depuis longtemps : il est un an plus jeune que moi mais on s’est souvent croisé chez les jeunes et chez les -19, on évoluait dans la même équipe. Il était celui qui avait le meilleur mix entre physique et technique. Et puis c’est quelqu’un de tactiquement très fort. Je ne suis vraiment pas étonné qu’il se soit imposé aussi vite à Benfica, qui était l’étape idéale pour lui. Axel n’est pas très exubérant dans un groupe mais sur un terrain il est partout.

Xénophobie

Tu as souffert du racisme ?

Pas vraiment. Hormis à quelques moments de ma vie. Chez les jeunes, par exemple, j’ai pris une rouge parce qu’un gars du Cercle m’avait traité de  » sale noir « . Je l’ai cisaillé, j’ai pas touché le ballon et j’ai été exclu. C’était une erreur de jeunesse mais bon…

Yin et Yang

Les opposés qui construisent ta personnalité ?

Impulsif et réfléchi. Quand je suis énervé, je peux rester à l’écart, me taire pendant plusieurs heures. J’ai beau avoir une forme d’impulsivité, avec le temps j’arrive à la canaliser.

Zonzon

Tu es proche de Christian Benteke. Comment expliques-tu ses récents problèmes judiciaires ?

Il était là au mauvais endroit au mauvais moment. Tout simplement. Toutes les personnes qui étaient présentes le jour des faits sont des amis qui réglaient leurs comptes. Je les connaissais aussi. J’ai fini par comprendre que même si ce sont tes amis, il y a des endroits où il ne faut pas traîner quand tu es footballeur pro. Mais je tiens à préciser que le milieu n’est pas mauvais, les personnes qui ont été impliquées dans l’affaire sont peut-être plus gentilles que certaines au Standard ou dans le milieu du foot. Tout le monde n’a pas la même chance dans la vie. Quant à Christian, c’est une mauvaise publicité pour lui. Les supporters de Gand qui ont remué des clefs de voiture ne l’ont, par exemple, pas loupé ( il rit).

PAR THOMAS BRICMONT – PHOTOS: IMAGEGLOBE / KETELS

 » Les joueurs doivent être du côté des joueurs. Quand ils vont se plaindre chez l’entraîneur, c’est là que ça devient dangereux. « 

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