Jason Denayer

Il a été brillant avec le Celtic face à Maribor.

En football, on reçoit rarement une deuxième chance. Mais parfois, ça arrive. C’est ainsi que le Celtic, qui est revenu de Maribor avec un nul (1-1) pourrait encore rejoindre les poules de la Ligue des Champions alors qu’il avait été sèchement battu (6-1 sur l’ensemble des deux matches) par le Legia Varsovie au troisième tour préliminaire. Mais voilà : les Polonais ont commis l’erreur d’aligner Bartosz Bereszynski, pendant les quatre dernières minutes du match retour à Murrayfield, où ils menaient 0-2. A l’aller, les Ecossais s’inclinèrent 4-1 mais l’UEFA se montra implacable : le Legia se vit infliger un score de forfait (3-0) pour le match retour et est donc éliminé à cause du but encaissé à domicile.

Ce coup de chance a aussi bénéficié à Jason Denayer, prêté au Celtic par Manchester City. Le championnat d’Ecosse étant nettement moins attractif depuis que les Rangers ne sont plus là, l’autre club de Glasgow a besoin d’argent. Pendant les Jeux du Commonwealth, il a même déménagé à Murrayfield afin de pouvoir louer son stade de Parkhead. Et chaque année, il est contraint de vendre ses meilleurs joueurs. Neil Lennon, le manager, en a eu marre de cette situation et est parti. Il a été remplacé par Ronny Deila, un Norvégien inconnu au bataillon et dont l’adjoint n’est autre que John Collins (ex-Charleroi), une forte personnalité dont tout le monde pense qu’il finira par prendre le pouvoir.

Deila (38) doit faire avec des joueurs prêtés. Denayer est arrivé de City, Tonev d’Aston Villa, Berget de Cardiff et Mubarak de Rubin Kazan. Le Norvégien, qui avait opté pour un football beaucoup trop offensif face aux Polonais, semble avoir retenu la leçon : à Maribor, il a aligné une défense à cinq.  » Pour ses débuts, Denayer a fait sensation « , dit Antonio Carlo, qui suit le football écossais de près.  » Pas seulement parce qu’il a marqué contre Dundee United mais aussi parce qu’il a livré deux bons matches. Il est fort dans le jeu aérien et il se défend bien balle au pied. L’équipe avait besoin de quelqu’un qui lui apporte cette sérénité. Je ne sais pas s’il sera un jour titulaire à Manchester City mais il est certain que pendant un an en Ecosse, on va entendre parler de lui.  »

Le titre ne peut pas échapper au Celtic.  » Le football écossais est dans un état lamentable « , dit Antonio Carlo.  » Depuis que Hibernian et Hearts, les deux clubs d’Edimbourg, ont rejoint les Rangers en D2, on parle davantage de cette série que de la D1, dont on connaît déjà le nom du champion…  »

par peter t’kint

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire