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Japon

POINT FORT

Depuis sa pénible élimination au Mondial 2018, face à la Belgique, le Japon a mis l’accent sur la discipline défensive. En fin de match, il avait galvaudé un avantage de 2-0. Désormais, le Japon n’encaisse plus guère de buts et mise davantage sur le contre, ce qui lui sera bien utile dans le « groupe de la mort », avec l’Espagne et l’Allemagne.

POINT FAIBLE

Après une brillante campagne de qualification, la confiance du Japon a pris un sacré coup: l’équipe a été défaite 0-3 par la Tunisie en match amical. Elle a rectifié le tir en septembre en battant les USA 2-0, mais le sélectionneur Moriyasu doit opérer quelques choix difficiles. L’année dernière, il n’a cessé de tester différentes compositions. Il n’a pas d’équipe-type.

L’HOMME À SUIVRE Takefusa Kubo

Cet attaquant de 21 ans est la star du Japon, alors même qu’il n’est pas sûr d’être titularisé. Il a attiré l’attention dès son plus jeune âge, le FC Barcelone l’a enrôlé et il est rapidement devenu une sensation de La Masia, la célèbre académie catalane. Durant sa première saison complète en U11 du Barça, il a inscrit septante buts en trente matches. Le Japonais a été élu MVP de la plupart des tournois auxquels il a participé.

Le Barça croyait déjà détenir un nouveau Messi, mais c’était sans compter avec la FIFA. Celle-ci a découvert que le transfert de Kubo, mineur, n’était pas réglementaire et celui-ci a dû retourner au Japon. Il a effectué ses débuts en J-League, sous le maillot du FC Tokyo, à quinze ans et cinq mois, devenant le plus jeune débutant de l’histoire. Quelques mois plus tard, il devenait aussi le plus jeune buteur.

Le Real l’a transféré en 2019 et lui a soumis un contrat de cinq ans. Le conte de fées a pris fin. Kubo n’est jamais parvenu à répondre aux attentes élevées du Real. Ses passages à Majorque, à Villarreal et à Getafe ont été autant de déceptions. Maintenant à la Real Sociedad, Kubo tente de conquérir ses galons de titulaire dans un club professionnel d’Europe. Il peut prendre exemple sur Martin Ødegaard, qui a connu un parcours similaire mais a éclos à San Sebastián et brille maintenant avec Arsenal.

Kubo se distingue avant tout par sa technique, la rapidité de ses pieds et sa lecture du jeu. Le gaucher s’exprime mieux au numéro 10, mais est capable d’évoluer sur l’aile ou au poste de second attaquant.

14

Quatorze secondes, c’est le temps qu’il a fallu à la Belgique pour éliminer le Japon du précédent Mondial dans le temps additionnel. Un traumatisme national, auquel on a même consacré un documentaire très onéreux: « Rostov’s 14 seconds ».

Yoshimi Yamashita

La FIFA a désigné trois arbitres féminins pour le Mondial qatari. Parmi elles, une Japonaise, Yoshimi Yamashita (36 ans), de Tokyo. En septembre, elle est devenue la première femme à diriger un match de J-League. Les deux autres arbitres féminins du Mondial sont Stéphanie Frappart (France) et Salima Mukansanga (Rwanda).

46

Le nombre de buts marqués par le Japon au premier tour qualificatif. Il a gagné ses huit matches avec une moyenne de près de six buts par partie. Il a ensuite terminé deuxième du tour suivant derrière l’Arabie saoudite, assurant ainsi sa qualification.

© belga

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