JAN ULLRICH

Deux étapes et 118 kilomètres contre le chrono pour confirmer sa supériorité dans cette discipline.

BIO

Age : 32 ans

Taille : 1,83 m

Poids : 73 kg

Equipe : T-Mobile

Site web : www.janullrich.de

PALMARÈS

Nombre de victoires pro : 60

Principales victoires : Tour 1997, championnat national 1997 et 2001, Hew Classics 1997, Vuelta 1999, champion olympique 2000, champion du monde en chrono 2001, 12e étape du Tour 2002, Tour de Suisse 2004 et 2006, Coppa Sabatini 2004, 2e étape du Tour de Suisse 2005, 11e étape du Giro (Chrono), Tour de Suisse 2006.

Prestations dans les grands tours :

TOUR DE FRANCE

2005 : 3e

2004 : 4e

2003 : 2e, 1 victoire d’étape 12e (chrono)

2001 : 2e

2000 : 2e

1998 : 2e, 3 victoires d’étapes 7e (chrono), 16e (Col de la Madeleine) et 20e (chrono), 6 jours en jaune, meilleur jeune.

1997 : 1er, 2 victoires détapes 10e (en montagne, Andorre/Arcalis) et 12e (chrono avec ascension de la Croix de Chaubouret), 12 jours en jaune, maillot vert, meilleur jeune.

1996 : 2e, 1 victoire d’étape 20e (chrono)

GIRO

2006 : abandon

2001 : 52e

VUELTA

2000 : abandon

1999 : 1er, 2 victoires d’étapes 5e (montagne, Ciudad Rodrigo) et 20e (chrono)

1995 : abandon

POURQUOI ULLRICH ?

Si quelqu’un peut accomplir des miracles pendant le Tour, c’est Jan Ullrich. Les statistiques sont en sa faveur, avec huit places dans le top quatre en l’espace de dix ans.

Son état d’esprit :  » Attention : les derniers seront bientôt les premiers « .

Le scénario rêvé : le soleil brille pendant les dix premiers jours, de sorte que Jan peut se mettre en jambes à l’aise dans le peloton. Il s’impose modestement dans le premier chrono mais perd le temps gagné dans les Pyrénées. Grâce à quelques journées dures dans les Alpes, Ullrich atteint son poids de forme idéal à l’entame de la troisième semaine du Tour, ce qui lui permet de s’emparer du maillot jaune dans le long chrono de Montceau-les-Mines. Lors d’une conférence de presse, il annonce ses adieux au cyclisme.

Le scénario catastrophe : son genou cède dans l’Alpe d’Huez. Jan Ullrich quitte le Tour comme un voleur dans la nuit du 18 au 19 juillet avec Rudy Pevenage dans sa foulée. Aucun des deux ne reviendra. Seuls trois coureurs de T-Mobile atteignent Paris.

éVALUATION

MONTAGNE nnnnnnnnnn 7

Avec un grand braquet, il pédale bien mais des années de course ont diminué sa capacité à accélérer.

CONTRE-LA-MONTRE nnnnnnnnnn 9

Dans un mauvais jour, il s’impose de justesse. Dans un bon, son style confine à la perfection et il peut alles kaputt fahren.

AGRESSIVITÉ nnnnnnnnnn 6

Il veut gagner le plus vite possible un second Tour pour pouvoir prendre sa retraite.

NERFS nnnnnnnnnn 6

Il se crée lui-même des problèmes.

ÉQUIPE nnnnnnnnnn 6

Elle a été formée à son service exclusif mais n’a pas encore montré grand-chose.

PRINTEMPS nnnnnnnnnn 0

Résultats inexistants. Causes : paresse et embonpoint.

FORME nnnnnnnnnn 7

Il est capable de préparer le Tour en ascète mais s’y prend trop tard de sorte qu’il n’atteint sa meilleure forme que durant la troisième semaine.

INTELLIGENCE nnnnnnnnnn 4

Il réfléchit très peu et la présence de Rudy Pevenage diminue encore de moitié cette aptitude.

StAR nnnnnnnnnn 9

Il est modeste mais il entraîne dans son sillage une centaine de journalistes allemands (à sensation) au Tour.

SPECTACLE nnnnnnnnnn 8

Ces dernières années, les rebondissements de sa vie privée ont été plus intéressants que ses performances au Tour.

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