« J’ai toujours envie de jouer » (Kim)

Le Masters WTA sera la deuxième du genre pour la Limbourgeoise, qui avait déjà participé à l’édition 2000, atteignant le second tour de la compétition, qui se tenait à l’époque au prestigieux Madison Square Garden de New York.

Kim, l’année dernière, pour votre premier Masters, vous aviez battu la tête de série numéro 5, Arantxa Sanchez-Vicario (7-5, 6-4), avant de tomber au second tour contre Elena Dementieva, en trois sets (6-4, 2-6, 6-4). Comment envisagez-vous ce Masters-ci?

Cette compétition est particulière, car ne sont présentes que les meilleures joueuses mondiales. C’était un peu l’inconnu pour moi. Cette année, je me réjouis vraiment de retrouver cette épreuve, avant de terminer par la Fed Cup à Madrid. J’ai acquis de l’expérience sur le circuit et j’aurai de plus grandes ambitions, d’autant plus que je pourrai me référer à l’expérience new-yorkaise de l’an passé.

A propos de New York, comment avez-vous vécu les attentats du 11 septembre, juste après la fin de l’US Open, qui se déroule dans cette ville?

Heureusement, nous avions déjà quitté New York. J’étais partie en vacances en Australie avec Lleyton. A notre arrivée à Sydney, nous avons dû rester un certain temps dans l’avion. Je dois avouer que j’ai eu peur. Depuis ces attentats, je n’aime plus prendre l’avion et j’essaie de faire un maximum de déplacements par la route.

Après ces vacances, vous avez disputé le tournoi de Tokyo, ou vous avez atteint les demi-finales, puis de Leipzig, que vous avez remporté.

Partout où je vais, on me reconnaît: même au Japon. Mais à Tokyo, les supporters étaient beaucoup moins exubérants, moins envahissants qu’à Leipzig, où les Allemands avaient mis les petits plats dans les grands pour me recevoir, vu que je défendais mon titre acquis l’an dernier. Pourtant, je n’ai pas changé. On ne peut pas dire que je mène un train de vie luxueux. La seule chose que je m’offre, ce sont des voyages en première classe en avion, afin de mieux me reposer. Sinon, je ne joue pas pour l’argent: je joue au tennis parce que j’aime ça.

Pensez-vous pouvoir encore grimper dans la hiérarchie internationale?

Je ferai tout pour rééditer une saison comme celle-ci, voire faire mieux, mais il me paraît vraiment difficile de prendre une place parmi les quatre meilleures joueuses mondiales, qui ont tout de même plus de mille points d’avance au classement WTA. Quoi qu’il en soit, je vais continuer à jouer match après match, tournoi après tournoi, en tentant d’amasser le plus de victoires possibles. Et puis, on verra. Mais j’aurai beaucoup de difficultés à réaliser une année aussi belle.

Vous jouez beaucoup de tournois. N’est-ce pas trop?

C’est vrai que j’ai été blessée, notamment à Leipzig (problème de nerf coincé au bras droit et de cartilage au poignet, droit également), mais cela ne m’a quand même pas empêché de gagner. Si je joue autant, c’est parce que j’en ai vraiment envie.

(L. Gérard)

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