» J’ai lancé un  » Aux armes « à Anfield « 

Grâce à son père, Bruno Plaquette a fait sa jeunesse au Standard. Aujourd’hui, l’Houyétois reste un fervent supporter des Rouches, mais cultive surtout une énorme curiosité pour tous les sports.

Bruno Plaquette lit Sport/Foot Magazine dans son bain. Et comme il en prend pratiquement un par jour, aucun numéro ne lui résiste bien longtemps.  » C’est pour ça que j’adore les Spécial Compétition, il me faut plus de temps pour les achever « , rigole l’intéressé.  » Il n’y a pas un article que je ne lis pas, parce que j’aime tous les sports. À la télé, je ne rate rien des JO d’hiver et d’été, et ça m’arrive même de regarder du curling. En fait, je me prends vite au jeu : tout sport a un intérêt et j’aime le comprendre.  » Ses amis surnomment Bruno  » l’encyclopédie du sport « , tant il accumule les connaissances dans tous les domaines, et plus particulièrement le foot. Pour entretenir sa culture, il avait d’ailleurs l’habitude de faire un quiz avec son père : le premier donnait un pays dans lequel l’autre devait citer son club favori et vice versa.  » Ça allait jusqu’en Argentine et au Brésil, mais on n’était pas toujours d’accord sur les équipes à supporter « , se souvient-il.  » En Angleterre, je suis fan de Blackburn. Ça date de leur titre au milieu des années 90 et même de plus loin, sans trop savoir pourquoi. Je suis toujours l’évolution du club, je connais le noyau, mais j’ai un peu de mal à me mettre au streaming pour les regarder.  »

Le frisson Reds

Bruno est tombé dans la marmite du foot via son père, ancien président d’un club de supporters du Standard basé dans la région d’Houyet.  » Il organisait régulièrement des cars : on peut dire que j’ai fait ma jeunesse à Sclessin « , sourit Bruno.  » Je n’ai rien raté de ces trente dernières années, de la finale de la Coupe contre Charleroi à Anderlecht aux années noires, puis à celles du doublé.  » En 2008, il est également du voyage des Liégeois à Liverpool pour l’affrontement au troisième tour qualificatif de la Champions League. Un grand souvenir.  » J’ai lancé le chant Aux armes dans la file d’attente pour rentrer au stade et les 3.000 supporters présents ont repris le truc à la volée. J’en ai eu des frissons.  » Cette saison, la planification des matches à 21 heures le dimanche n’arrange pas trop Bruno, qui se lève à 4 heures le lendemain pour le boulot, ce qui limite les possibilités de profiter des avant et après-matches. Mais son coeur restera Rouche.  » C’est le choix du Standard de ne plus parler à Sport/Foot Mag, mais je trouve ça bizarre « , poursuit-il.  » Les dirigeants ont l’impression que tout le monde s’acharne contre eux, mais il n’y a pas de fumée sans feu. Heureusement, j’ai encore les informations qui m’intéressent sur le Standard dans le magazine… ou sur le site du club.  »

Le rêve de coach

Au niveau personnel, Bruno s’est offert un petit parcours de joueur de troisième et quatrième provinciale.  » J’ai arrêté ma carrière il y a trois ou quatre ans, après le titre de mon club d’Houyet en P4. J’avais 33 ans et j’étais sur le point de racheter une maison : il était temps.  » Aujourd’hui tout juste sorti d’un plâtre, Bruno aimerait reprendre la compétition en équipe réserve… et pourquoi pas en première si le physique suit. Mais ce qui le motive le plus, c’est la perspective de pouvoir entraîner des jeunes.  » Quand j’avais 16-17 ans, j’ai déjà eu l’occasion de m’occuper de minimes et de cadets : le regard des enfants qui marquent un but ou qui gagnent, c’est beau à voir. Et ça fait toujours plaisir, dix ans plus tard, que des gars viennent vers toi pour te remercier de les avoir formés… même si ce n’est pas forcément vrai.  » En attendant une offre de coaching, Bruno continue d’empiler les Sport/Foot Magazine dans des caisses pour entretenir sa collection. Aujourd’hui, ce n’est plus un sujet de dispute conjugale : le grenier est spacieux.

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