IZZET AKGÜL

En gagnant 0-1 à Mouscron, Charleroi a accédé au 3e rang de la compétition. Dans un système très organisé, la réussite est basée principalement sur la solidarité entre joueurs. Avec pour effet que chaque joueur se distingue à tour de rôle. Mercredi, ce fut le tour d’ Izzet Akgül, auteur de son premier but en D1.

Comment as-tu vécu ton premier goal avec Charleroi ?

Cela m’a procuré beaucoup de plaisir car je l’attendais depuis quelques semaines. Je me trouve récompensé au même titre que ma famille et que le club qui prend par la même occasion trois points.

Et un joli but de surcroît. Une frappe pure à l’entrée du rectangle…

Toni Brogno envoie le ballon à Nasredine Kraouche à gauche qui dévie de la tête dans le rectangle. Mais un défenseur renvoie le ballon à l’entrée du rectangle où je me trouve. Je contrôle et je frappe un peu dos au but. Le gardien la touche mais la frappe était trop lourde pour qu’il puisse la capter.

Ce but te permet d’engranger de la confiance…

C’est vrai que ces derniers temps, je rentrais au jeu pour 5 ou 10 minutes. Contre Ostende, le ballon n’était pas passé bien loin. A Mouscron, l’entraîneur m’a lancé à l’heure de jeu. J’ai donc eu plus de temps pour m’exprimer.

La victoire au Canonnier n’est-elle pas un peu flattée ?

Ce ne fut pas un match gai à voir. Les deux équipes ne se sont pas procuré beaucoup de possibilités de buts. Il nous a suffi d’une occasion pour s’imposer. C’est le gros changement par rapport à la saison passée. Le Sporting avait des occasions qu’il ne parvenait pas à concrétiser avant de plier entre la 70e et la 90e minute de jeu. Cette saison, nous sommes plus solides. A Mouscron, les changements ont apporté plus de fraîcheur à l’équipe et nous avons fini par émerger.

Quelles consignes avaient été données pour ce match ?

L’entraîneur avait demandé que l’on soit présent dans la rencontre et on savait que Mouscron n’était pas dans une bonne période. Il fallait donc en profiter. A la mi-temps, on avait compris qu’un but allait tomber dans un camp ou dans l’autre. L’équipe qui l’inscrivait repartirait avec les trois points.

Atteindre les 20 points à la trêve : tel était l’objectif. Vous en possédez 23 et il reste quatre matches. L’objectif a-t-il été revu à la hausse ?

Non. On continue à prendre match par match. Il faut essayer de ramasser le plus de points possible.

Et où te situes-tu dans ton procès avec Namur ?

La décision devait tomber le 15 octobre mais le tribunal a repoussé l’arrêt fin février. C’est moi qui demande à Namur des indemnités de licenciement.

(S. Vande Velde)

S. Vande Velde