ISTVAN DUDAS

Le gardien du Mambourg a été le meilleur élément de son équipe durant des mois, en compagnie d’Eduardo, avant de connaître un mois de décembre noir. Durant cette période, Charleroi a engagé un gardien français: Bertrand Laquait. Ce dernier a notamment participé au seul succès des Zèbres en championnat, face à Westerlo. Est-ce que ce changement de donne a étonné le sympathique Dudas avant la trêve?

Istvan Dudas: Je n’ai pas pensé à tout cela durant nos récentes vacances. Nous n’avions que quelques jours pour recharger les accus et j’ai préféré rester en Belgique. Si j’étais rentré chez moi, j’aurais dû visiter ma famille en Serbie et en Hongrie. Cela aurait été d’autant plus éprouvant que je me remets d’une blessure à l’épaule. L’arrivée de Laquait ne me dérange pas du tout. Je suppose que la direction a voulu renforcer son staff de gardiens de but. Je n’ai jamais eu peur de la concurrence et cela ne va commencer maintenant.

N’entamera-t-il pas le deuxième tour en tant que titulaire suite au succès face à Westerlo?

Je ne sais pas, ce n’est pas à moi de décider. Je suppose que le meilleur jouera, ce qui me semble tout à fait normal. La tribune où se gagne une sélection, c’est l’entraînement. Je n’en connais pas du tout d’autre et c’est là que je compte avancer mes arguments. Si je ne suis pas retenu tout de suite, je continuerai à mettre la gomme comme toujours. Je ne serai certainement pas ronchon si on m’installe sur le banc. Cela ne fera que me motiver dans mon désir de défendre les filets du Sporting de Charleroi. Je n’abandonne jamais.

Mais si un séjour sur le banc se confirmait, un départ en fin de saison serait-il envisageable?

J’ai encore un an et demi de contrat à Charleroi et si je dois quitter ce club, où je me sens bien, et apprécié par tous, ce sera par la grande porte. Pas en catimini ou sur un échec. D’ailleurs, tout cela passe après autre chose: le maintien. J’y crois,nous devons d’abord battre Malines, à la reprise, mais rien ne sera facile.

Istvan Gulyas a dit un jour que vous étiez prêt pour le top en D1: quid en cas de chute en D2?

On ne descendra pas. J’ai commis un erreur cette saison: je me suis aligné deux fois en étant blessé à l’épaule. Je n’étais pas en pleine possession de tous mes moyens et mon keepingne fut pas parfait à deux reprises. J’avais accepté de jouer pour le bien du club et cela s’est hélas retournécontre moi. (P.Bilic)

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