© BELGAIMAGE

Istanbul Basaksehir

TACTIQUE

À 25 kilomètres de la rive européenne du Bosphore, le club fondé de toutes pièces par Recep Tayyip Erdoganressemble à un résumé de la politique sportive du chef de l’État. Une enceinte dernier cri, inaugurée en 2014 par ses soins, mais une ville en chantier, construite à l’initiative du ReÏs, dans un des fiefs de l’AKP, le Parti de la justice et du développement cher au même Erdogan. Un club forcément ambitieux, enfin champion de Turquie pour la première fois de son histoire en juillet dernier, mais éloigné de tout enracinement local et seulement porté par des mercenaires payés à coups millions. De Robinho à Emmanuel Adebayor, en passant, depuis cet été, par Nacer Chadli. Un club dont le président, Göksel Gümüsdag, est marié à la nièce de la première dame, Emine Erdogan. Forcément, le chef de l’État est un spectateur attentif des différents coups d’éclat de son club. Navré aussi d’assister au début de saison manqué de ses hommes, il saura, à coup sûr, trouver les millions nécessaires pour rectifier le tir dès le mois de janvier.

Istanbul Basaksehir

STAR – Edin Visca

Auteur de six buts et une passe décisive lors des dix matches d’Europa League de la saison dernière, l’ailier bosnien est aussi le joueur clé du champion turc. Son double-double (treize buts- treize passes décisives) de l’an dernier le prouve. Doué techniquement des deux pieds, il tire régulièrement les phases arrêtées et porte parfois le brassard. Derrière les plus expérimentés Nacer Chadli, pas encore de temps de jeu cette saison, et Demba Ba, il est le vrai cerveau du champion de Turquie en titre.

Istanbul Basaksehir

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire