» Il avait trop envie de jouer  » (Jacobs)

Ariel Jacobs, l’actuel entraîneur d’Anderlecht, était la saison dernière celui de… Mouscron. Estime-t-il que le départ de WalterBaseggio vers le Canonnier soit la solution idéale ?  » L’avenir nous l’appendra « , répond-il diplomatiquement,  » mais l’Excelsior a toujours eu l’habitude de pratiquer un football construit. Ce jeu-là devrait convenir à Walt, qui pourra jouer le rôle de catalyseur dans l’entrejeu. On connaît ses qualités de passes, qu’elles soient courtes ou longues. Si EnzoScifo l’a pris, c’est parce qu’il estime qu’il est en mesure d’apporter quelque chose « .

Quitter Anderlecht fut pourtant un déchirement pour Baseggio.  » Je peux le comprendre « , reconnaît Jacobs.  » On ne quitte pas, sans un pincement au c£ur, un club où l’on a passé tellement de belles années. Anderlecht était le club de son c£ur, mais je peux dire que c’était réciproque. RogerVandenStock m’a confié qu’il était, lui aussi, très triste de voir partir Walter qu’il considérait un peu, à l’image de PärZetterberg, comme l’un de ses fils « .

Son avenir était-il réellement bouché à Anderlecht ?  » Il devait composer avec une concurrence de plus en plus féroce. Lors du premier tour, il y avait déjà LucasBiglia, JanPolak, VadisOdjidja, MarkDeMan, JelleVanDamme… Depuis, Vadis est parti, mais GuillaumeGillet s’est ajouté. Walt s’est rendu compte que cela devenait difficile de revendiquer une place de titulaire. A un moment donné, le sportif a pris le dessus. Il avait trop envie de jouer « .

Baseggio avait entrevu une lueur d’espoir lorsque Jacobs a repris l’équipe, mais il fut vite déçu :  » Je dois effectuer des choix, moi aussi, et pourtant, Dieu sait si j’appréciais le joueur. Je crois que la réciproque est vraie également. Je vais vous faire une confidence : au moment de son départ, Walter m’a avoué qu’il avait déjà été en contact avec Mouscron en fin de saison dernière. Je l’ignorais : comme j’étais sur le départ, on ne m’avait pas mis au courant. Il m’a dit aussi que le défi hurlu le tentait parce que j’étais entraîneur là-bas. C’est finalement à l’ombre de Saint-Guidon qu’on a travaillé ensemble « .

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