HUGO BROOS A SENTI LE COUP VENIR

Hugo Broos s’est exprimé pour la première fois depuis son limogeage. Il a choisi de le faire au micro de la VRT radio mais son interview a évidemment été reprise dès le lendemain par les journaux néerlandophones voire francophones, dont certains ont omis de citer la source.

 » Le fait que le président ne m’ait pas téléphoné lui-même pour me signifier que c’était fini m’a fait mal « , dit Broos.  » C’est un journaliste qui m’a téléphoné pour savoir comment je me sentais mais je n’étais au courant de rien. J’ai alors appelé HermanVanHolsbeeck qui m’a confirmé que la situation était critique. Je sais que le président était à l’étranger mais un coup de fil de remerciement pour services rendus ne m’aurait pas fait de tort « .

Dans l’interview, Pär Zetterberg en prend aussi pour son matricule.  » Après la défaite en Coupe à Genk, j’ai dit à Franky Vercauteren qu’il allait bientôt se retrouver seul à la barre « , ajoute Broos.  » Après, j’ai semblé abattu mais ce n’est pas anormal : je me suis battu pendant des mois sans avancer. J’en suis en partie responsable mais les joueurs aussi. Ce n’est pas moi qui ai allumé le feu avec Zetterberg. Le président m’a posé un problème en le faisant revenir. Le Suédois dit que je lui ai manqué de respect mais a-t-il été plus correct envers moi ? »

Broos se dit tout de même satisfait de son séjour à Anderlecht : » Un titre, deux participations à la Ligue des Champions et la percée de nombreux jeunes, ce n’est pas mal. Il faudra encore attendre longtemps avant de voir un entraîneur lancer autant de jeunes au Sporting. Mais le club ne se donne pas les moyens de ses ambitions et ne parle que d’épargner. Chaque fois que je demandais un joueur, c’était trop cher « .

Mais Broos en veut aussi un peu à certains journalistes. Ceux qui, selon lui, ont visé l’homme en organisant un sondage pour ou contre Broos. C’est ce qu’il a affirmé dans La Gazette des Sports, où il s’en prend aussi à Nenad Jestrovic ( » Il affirme qu’il m’a sauvé deux fois mais qui est allé le chercher quand il était à la rue à Metz ? ») et à Vincent Kompany ( » On lui a toujours laissé tout faire et il n’est pas facile de le recadrer. « ). (P. Sintzen)

P.Sintzen

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