Hugo Broos a débuté comme entraîneur à Molenbeek

La carrière d’entraîneur d’ HugoBroos a débuté en 1988 en stade Edmond Machtens.  » Je venais de mettre un terme à ma carrière de joueur à Bruges « , se souvient-il.  » On m’avait promis un poste dans l’organigramme du Club, mais cette promesse tardait à se concrétiser. Lassé d’attendre, je n’ai pas hésité longtemps lorsque le RWDM de l’époque m’a proposé la place d’entraîneur. Entraîner un club n’était pourtant pas une vocation, au départ. A 30 ans, je n’y songeais pas réellement. Mais, plus l’heure de la retraite approche, plus l’on se dit que l’on aimerait bien rester dans le football et plus l’on se rend compte également que l’on n’a pas réellement les capacités de faire autre chose. Au stade Edmond Machtens, j’ai succédé à ErwinVandendaele. Dans un premier temps, j’ai formé un duo avec PaulVanHimst, qui officiait un peu comme directeur technique. A cinq matches de la fin, Paul a démissionné et je me suis retrouvé seul à la barre. Puis, lors de la dernière journée de championnat, il y a eu ce fameux match à Bruges. Nous avons été battus 4-3 et nous sommes descendus en D2. Le purgatoire n’a duré qu’une année, mais la remontée parmi l’élite n’a pas fait disparaître les problèmes. Le RWDM vendait chaque année ses meilleurs joueurs, mais n’achetait personne pour les remplacer. Au départ de la saison, je me rendais compte que nous étions plus faibles que certaines équipes de D2. J’ai voulu démissionner. Certains membres de la direction m’en ont dissuadé. Des renforts ont fini par arriver : WillyWellens dans un premier temps, puis StanVandenBuys et un certain… FrankyVercauteren, mon actuel adjoint à Anderlecht. Nous sommes restés en D1. Au RWDM, j’ai surtout appris à travailler dans des conditions difficiles. Le terrain B était dans un piteux état, et souvent, il fallait chercher refuge ailleurs pour les entraînements. Le lieu et les horaires changeaient chaque semaine. En fonction des disponibilités et des conditions climatiques, on se rendait tantôt à Strombeek, tantôt à Neder-over-Heembeek, tantôt à Uccle. J’entretenais de bonnes relations avec la plupart des joueurs, un peu moins avec une direction divisée. Il y avait d’une part le groupe d’ HenriMabille, d’autre part celui de WillyUytterhaegen, et ils ne partageaient pas les mêmes idées. Cela ne facilitait pas la vie de l’entraîneur. Je ne peux pas considérer ce match de Coupe comme un retour aux sources. Trop de choses ont changé pour moi : il y a une nouvelle tribune, de nouveaux dirigeants… et même un nouveau club, puisque ce n’est plus le RWDM !  »

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