HOUBEN SUCCÈDE A COURTOIS

Le nouveau secrétaire général de l’UB est un travailleur acharné.

Jean-Paul Houben (55 ans) avait 17 ans quand il a effectué un stage de trois mois à la fédération, qui l’a engagé après son service militaire, en 1965, sur la recommandation de José Crahay, le secrétaire-général de l’époque, qui était également vice-président du COIB, où il a aussi introduit son protégé. « Je travaillais de huit à seize heures à la fédération puis jusqu’à vingt heures au COIB ». En août 1967, Houben s’est consacré à la seule UB. Il est né le 14 avril 1946 à Uccle, d’un père limbourgeois et d’une mère hennuyère. Il a été élevé dans les deux langues. Il habite maintenant à la frontière linguistique, dans une ferme datant de 1766, dont la rénovation est presque terminée. Il n’a jamais joué football. Après son service militaire, il a suivi une formation de programmeur chez IBM.

A la fin des années 60, il est devenu responsable du service des Différends de l’UB et secrétaire du Comité Exécutif, puis secrétaire de la commission des Assurances, du Règlement et de la Médecine et secrétaire privé de Michel D’Hooghe pendant la présidence de celui-ci. Au terme de la rénovation menée au début de cette année, Houben est entré au comité de direction, obtenant la gestion du personnel. Contrairement à D’Hooghe (Bruges) ou à Courtois (Anderlecht), il n’a pas d’étiquette. Il n’est attaché à aucun club en particulier.

Jan Peeters a rejoint l’UB en 1968. Houben n’était déjà plus un simple employé. Jan Peeters: « Il a fait carrière à toute allure. C’est un fou de travail. Il ne prend jamais congé. Il passe régulièrement son week-end à la fédération. Jamais je n’ai vu quelqu’un qui vive pour son entreprise comme Jean-Marie. Un deuxième Verschueren? Oui mais il s’exprime peu. Toutefois, ce ne sera pas un problème. Je peux l’envoyer à n’importe quelle conférence de presse: il connaît ses dossiers et il rédige lui-même ses discours ».

On raconte que Houben est depuis longtemps le vrai secrétaire général, en coulisses. Jan Peeters: « J’ai toujours dit qu’il était mon bras droit et mon gauche. Les sponsors l’apprécient car ils savent qu’il tient toujours ses promesses. Il est aussi capable de dire ce qu’il pense à n’importe qui ». (J. Hauspie)

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